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Bahreïn, la petite île située à quelques encablures du Royaume wahhabite de l’Arabie Saoudite vient de créer l’événement en désignant au poste très sensible d’ambassadeur à Washington, une femme… de confession juive.
C’est là, une décision officielle forte qui ne manquera pas de bousculer tous les clichés que d’aucuns veulent accoler aux pays où l’Islam est religion d’Etat.
Qui est cette nouvelle étoile qui ne manquera pas de faire parler d’elle dans les diverses chancelleries et qui, déjà, suscite un vif débat dans les pays du Golfe, réputés pour être des monarchies très conservatrices, où les femmes sont pratiquement exclues des postes de responsabilité officiels et pratiquement absentes de toutes les institutions représentatives ? Le dernier exemple en date a été le Koweït où lors des élections législatives qui viennent de se dérouler n’ont débouché sur le succès d’aucune candidate.
La nouvelle ambassadrice de Bahreïn aux Etats-Unis s’appelle Houda Azar Nono, une jeune femme appartenant à une famille juive d’origine irakienne implantée à Bahreïn depuis le début du 20e siècle et très active dans les circuits commerciaux dans le domaine de la finance.
Une famille qui comporte quelque 47 personnes, toutes impliquées dans la vie économique et sociale du pays.
Native de la ville de Manama, la capitale, Houda Azar Nono est titulaire d’un diplôme Master de gestion des affaires obtenu au Royaume Uni, après avoir effectué ses études secondaires à Bahreïn dans les seules langues qu’elle pratique actuellement, à savoir l’arabe et l’anglais.
Ses premières activités publiques ont démarré avec son implication effective dans la défense des droits de l’Homme, accédant en 2002 au poste de Secrétaire générale de l’Association barhreinie des droits humains, qui axe son action sur les questions des droits de l’Enfance, des minorités et des réfugiés. De même, son terrain de prédilection est celui de la protection de la femme contre la violence, domaine au sein duquel elle a coordonné l’action de son association avec d’autres associations de la société civile.
L’année 2006 va être déterminante pour Houda Azar Nono qui sera désignée, en tant que représentante de la communauté juive, membre du conseil de la Choura, une sorte de sénat où siègent les représentants des diverses catégories sociales ethniques et religieuses dont la communauté chrétienne et la communauté hindoue.
La désignation d’une citoyenne bahreïnie de confession juive a, on s’en douterait, suscité les commentaires les plus variés dans la région du Golfe, sachant qu’à Bahreïn même, elle a été très bien appréciée par la classe politique, toutes tendances confondues, à l’exclusion de quelques marginaux qui considèrent que cela constitue une concession faite à Israël. Or, justement, c’est bien l’Etat d’Israël qui risque d’être le plus fragilisé par une telle nomination qui bat en brèche la théorie sur laquelle est fondé cet Etat confessionnel qui a bâti toute sa propagande sur le fait que les Juifs, en dehors d’Israël, sont sujets à la discrimination et au racisme. Voilà donc une citoyenne de confession juive, vivant dans un pays à majorité musulmane qui accède à un poste de responsabilité sensible, avec comme seul critère, la défense des intérêts nationaux de son pays à elle, qui l’a vu naître et grandir.
De quoi battre en brèche, toute la théorie sioniste qui s’est éventrée, des dizaines d’années durant, à prôner la séparation entre chrétiens, juifs et musulmans.
A.B. Al Bayane
C’est là, une décision officielle forte qui ne manquera pas de bousculer tous les clichés que d’aucuns veulent accoler aux pays où l’Islam est religion d’Etat.
Qui est cette nouvelle étoile qui ne manquera pas de faire parler d’elle dans les diverses chancelleries et qui, déjà, suscite un vif débat dans les pays du Golfe, réputés pour être des monarchies très conservatrices, où les femmes sont pratiquement exclues des postes de responsabilité officiels et pratiquement absentes de toutes les institutions représentatives ? Le dernier exemple en date a été le Koweït où lors des élections législatives qui viennent de se dérouler n’ont débouché sur le succès d’aucune candidate.
La nouvelle ambassadrice de Bahreïn aux Etats-Unis s’appelle Houda Azar Nono, une jeune femme appartenant à une famille juive d’origine irakienne implantée à Bahreïn depuis le début du 20e siècle et très active dans les circuits commerciaux dans le domaine de la finance.
Une famille qui comporte quelque 47 personnes, toutes impliquées dans la vie économique et sociale du pays.
Native de la ville de Manama, la capitale, Houda Azar Nono est titulaire d’un diplôme Master de gestion des affaires obtenu au Royaume Uni, après avoir effectué ses études secondaires à Bahreïn dans les seules langues qu’elle pratique actuellement, à savoir l’arabe et l’anglais.
Ses premières activités publiques ont démarré avec son implication effective dans la défense des droits de l’Homme, accédant en 2002 au poste de Secrétaire générale de l’Association barhreinie des droits humains, qui axe son action sur les questions des droits de l’Enfance, des minorités et des réfugiés. De même, son terrain de prédilection est celui de la protection de la femme contre la violence, domaine au sein duquel elle a coordonné l’action de son association avec d’autres associations de la société civile.
L’année 2006 va être déterminante pour Houda Azar Nono qui sera désignée, en tant que représentante de la communauté juive, membre du conseil de la Choura, une sorte de sénat où siègent les représentants des diverses catégories sociales ethniques et religieuses dont la communauté chrétienne et la communauté hindoue.
La désignation d’une citoyenne bahreïnie de confession juive a, on s’en douterait, suscité les commentaires les plus variés dans la région du Golfe, sachant qu’à Bahreïn même, elle a été très bien appréciée par la classe politique, toutes tendances confondues, à l’exclusion de quelques marginaux qui considèrent que cela constitue une concession faite à Israël. Or, justement, c’est bien l’Etat d’Israël qui risque d’être le plus fragilisé par une telle nomination qui bat en brèche la théorie sur laquelle est fondé cet Etat confessionnel qui a bâti toute sa propagande sur le fait que les Juifs, en dehors d’Israël, sont sujets à la discrimination et au racisme. Voilà donc une citoyenne de confession juive, vivant dans un pays à majorité musulmane qui accède à un poste de responsabilité sensible, avec comme seul critère, la défense des intérêts nationaux de son pays à elle, qui l’a vu naître et grandir.
De quoi battre en brèche, toute la théorie sioniste qui s’est éventrée, des dizaines d’années durant, à prôner la séparation entre chrétiens, juifs et musulmans.
A.B. Al Bayane
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