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Maroc : Faut-il augmenter le prix du carburant ?

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  • Maroc : Faut-il augmenter le prix du carburant ?

    • Le prix moyen du baril importé sur les quatre premiers mois de 2008 ressort à 103 dollars contre 72,7 dollars en 2007.
    • La valeur des importations du pétrole brut en hausse de 69%.
    • Révision de la structure des prix, réforme de la compensation en cours..., le gouvernement tente d’amortir le choc. Jusqu’à quand ?



    Le prix du pétrole continue de flamber et nul n’est en mesure de prédire à quel moment ou à quel niveau cette «course folle» prendra fin. A 133 dollars le baril, en ce début de semaine, après un pic de 135 dollars, certains analystes n’excluent pas que le brut atteigne les 200 dollars, et l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), elle-même, ne voit pas ce qui pourrait infléchir les prix ou même les stabiliser à leur niveau actuel, compte tenu du fait que les causes de la surchauffe, dit-elle, sont hors de son contrôle.

    Pour le Maroc, comme pour tous les pays non producteurs de pétrole, la situation, évidemment, devient de plus en plus difficile ; d’autant plus difficile que les autres matières premières, agricoles notamment, ne sont pas épargnées par la fièvre inflationniste.

    2 milliards de dirhams de subventions par mois
    Mais, contrairement aux pays où la hausse est répercutée sur les consommateurs - ce qui menace directement certains secteurs comme le transport, aérien en particulier et, partant, la croissance économique - le Maroc, pour le moment, sollicite davantage, pour y faire face, les caisses de l’Etat que le porte-monnaie des consommateurs.

    Mais jusqu’à quand pourra-t-il le faire ? Selon des sources gouvernementales, à 150 dollars le baril, l’enveloppe destinée à la Caisse de compensation atteindrait les 40 milliards de dirhams, et le Maroc, dans cette hypothèse, ne pourrait pas ne pas répercuter la hausse, au moins partiellement, sur le consommateur.

    D’ores et déjà, certaines parties prenantes du dossier ont suggéré au gouvernement de réajuster à la hausse les produits considérés comme «non stratégiques» comme le gasoil 350 PPM et l’essence super sans plomb, mais la proposition, sans être rejetée formellement, n’a pas non plus été avalisée.

    Même si Nizar Baraka, ministre des affaires économiques et générales, a répété à maintes reprises que l’Etat continuera de subventionner les carburants et les autres produits de première nécessité, tout laisse penser que, le moment venu, la proposition de faire payer au moins une partie de la hausse par les consommateurs sera mise à exécution. Une chose est en tout cas sûre : avec les vacances qui arrivent et l’afflux attendu de MRE (Marocains résidents à l’étranger), la consommation de carburants va considérablement augmenter et le coût de la subvention d’autant.

    Il faut savoir en effet que, depuis le début de l’année, et jusqu’au mois d’avril, la subvention des produits pétroliers se monte à près de 2 milliards de dirhams par mois. A partir du mois de mai, le montant passe à 2,5 milliards de dirhams par mois ; et si l’envolée du brut continue, la facture sera évidemment encore plus lourde.

    A fin mars, les arriérés de la Caisse de compensation vis-à-vis des sociétés pétrolières se montaient à 5 milliards de dirhams, dont 1,5 milliard de dirhams en cours de déblocage, selon le directeur de la caisse, Najib Benamour. «Mais, aussitôt ce 1,5 milliard débloqué, 2,5 milliards viendront remettre le compteur à son niveau initial, et même un peu plus», confie un opérateur de la distribution.

    Bien sûr, avec les 800 millions de dollars (environ 6 milliards de dirhams) de don octroyés par l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, ainsi que l’excellent comportement des recettes fiscales, le budget est relativement soulagé. Mais n’oublions pas que celui-ci est bâti sur l’hypothèse d’un baril à 75 dollars, alors que le prix moyen de ce même baril, sur les quatre premiers mois de cette année, a grimpé à 103 dollars, contre 72,5 dollars pour l’ensemble de l’année 2007.

    Une nouvelle structure des prix en janvier 2009
    Les chiffres de l’Office des changes sont à cet égard éloquents. Sur le premier trimestre de 2008, les importations de pétrole brut se sont appréciées, en valeur, de 68,9% par rapport à la même période de 2007, soit 8,14 milliards de dirhams contre 4,82 milliards de dirhams au premier trimestre 2007. Pourtant, précise-t-on à l’Office des change, le volume, lui, n’a pas beaucoup augmenté : + 9,3% seulement (soit 132 000 tonnes en plus).

    Normal quand le prix moyen de la tonne importée s’est renchéri de 54,5%, passant de 3 387 dirhams la tonne à 5 232 dirhams la tonne entre les deux périodes considérées (voir tableau en p.10). Et si on y ajoute les autres produits énergétiques (gasoil, fioul, gaz de pétrole, etc.) la facture grimpe à 15,18 milliards de dirhams, soit le second poste des importations, après les demi-produits (15,5 milliards de dirhams).

    Ces évolutions produisent un double impact : un creusement du déficit commercial, lequel impacte négativement le compte des transactions courantes et, in fine, la balance des paiements (voir La Vie éco du 23 mai 2008), et un alourdissement des charges sur le budget de l’Etat, consécutivement à la hausse de l’enveloppe allouée aux subventions.

    Face à cela, que peut faire le gouvernement ? En dehors de faire payer la hausse du pétrole par les consommateurs, ou tout au moins une partie d’entre eux (à travers le système de ciblage en cours d’étude), pas grand-chose. Une refonte de la structure des prix des carburants, comme le suggèrent certains au sein de l’administration ? Le chantier est ouvert et devrait aboutir à la fin de l’année.

    Une nouvelle structure des prix est en effet en préparation et, à son aboutissement, au 1er janvier 2009, le coefficient d’adéquation (de 2,5% contre 6,5% après la privatisation de la Samir) qui permet au raffineur d’indexer ses prix sur ceux des produits raffinés de Rotterdam, devrait subir encore une baisse. Cette diminution du coefficient d’adéquation étant rendue possible par l’entrée en service de l’unité d’hydrocraking de la Samir au début de l’année prochaine et qui lui permettra de produire plus de gasoil et moins de fioul.

    Ces changements auront-ils un impact sur les prix ? Sans doute. Encore faut-il que le cours du brut, s’appréciant davantage, ne vienne pas annuler le gain que devrait générer une nouvelle structure des prix ! En attendant, le Maroc est devenu un gigantesque laboratoire d’études à la recherche de gisements pétrolifères.
    Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

  • #2
    Disons Que Logiquement Ont Ne Peux Qu'ëtre Pour Sony Augmentation Vu Les Prix Du Barils , Mais Moi Je Pense Que Serai Une Catastrophe Pour Les Petits Travailleurs (taxi, Bus, Les Khatafs A Tous Faire Et Mëme Les Marocains Qui Bosse Et Qui Font Des Trajets Allez Retour Serait Pinaliser Moi Je Pense Qu'il Faut Trouv2 U Juste Milieux .

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    • #3
      Je suis d'accord. Mais celà n'est pas soutenable à terme pour les finances publiques. C'est un vrai dilemme.
      Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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      • #4
        Déjà que c'est très cher !
        Mais où va le Maroc ?
        Il faut pas se laisser faire !
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          Déjà que c'est très cher !
          Mais où va le Maroc ?
          Il faut pas se laisser faire !


          Fais l'effort d'être constructif au lieu de te moquer.
          Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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          • #6
            Fais l'effort d'être constructif au lieu de te moquer
            C'est le passe-temps favori de tes compatriotes chicha, ayoub, elcohen & co. Je me suis mis à leur niveau ces deux derniers jours mais je ne tiendrai jamais. Comment font'ils ?
            Tu sais, toutes leurs attaques, leur provocation me sont montès à la têtes ces derniers jours. D'habitude je laisse passer mais parfois, je ne peux pas !
            Ce n'est pas bien mais bon...
            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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            • #7
              Tu sais, toutes leurs attaques, leur provocation me sont montès à la têtes ces derniers jours.
              AW, a ce point. donc poster l'informatiom qu'un bisnessman marocain construit une universite americaine au maroc est une attaque
              je me demande bien comment tu reagirais si le maroc supportait une guerilla et avait comme ultime but le decoupage de l'algerie

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              • #8
                elcohen : tu le fais exprès ou tu es limité ? Bien sûr que j'applaudis une telle inintiative mais pourquoi viens-tu encore mettre le S.O. au milieu ?

                Le problème avec toi et ta clique est que vous venez verser votre venin sur l'Algérie à cause du Polisario ! Je le répète, c'est peine perdu car on s'en fout. Et vous au contraire, vous prenez ça personnel alors vous ne faites que critiquer une Algérie que vous ne connaissez pas ! A ceux qui connaissent pas les marocains, ils vont se dire : "Mais qu'est-ce qui veulent ces énergumènes !".

                Au fond, vous me faites pitié car vous passez du temps à faire du vent ! Vous dites que vous êtes soi disant contre le pouvoir algérien. N'oubliez surtout pas que le pouvoir algérien est composé par des Algériens ! Même si nous avons des motifs de dissatisfaction contre eux, on a pas besoin que des plaies, des charognards viennent en mettre une couche juste par opportunisme ! Balayez devant votre porte !

                PS: Heureusement que tous les forumistes marocains ne sont pas comme vous !

                PS2 : Beaucoup d'algériens connaissent le Maroc alors que toi et ta clique ne la connaisez l'Algérie qu'à travers le net et c'est biaisé. C'est comme si un algérien ne retenait que la mendicité et la prostitution du Maroc en étant sélectf comme vous l'êtes !

                PS3 : Je n'ai pas oublier le jour où tu parlais d'une algérienne comme quoi c'était une trainée et tu as fait des parralèles. C'était lâche et très irrespectueux de faire ça sur un forum algérien qui plus est ! Alors, tout ce que tu diras maintenant, ce n'est pour moi que de la fiente !
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  C'est le passe-temps favori de tes compatriotes chicha, ayoub, elcohen & co. Je me suis mis à leur niveau ces deux derniers jours mais je ne tiendrai jamais. Comment font'ils ?
                  Tu sais, toutes leurs attaques, leur provocation me sont montès à la têtes ces derniers jours. D'habitude je laisse passer mais parfois, je ne peux pas !


                  Je suis passé par. Les attques continues de bledard jawzia houari et co m'avaient énervé également. Mais j'ai dépassé ce stade. Représentent-ils l'algérie ? non. Les algériens ? non plus. C'est de simples FAistes.
                  Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                  • #10
                    tu le fais exprès ou tu es limité ? Bien sûr que j'applaudis une telle inintiative mais pourquoi viens-tu encore mettre le S.O. au milieu ?

                    Desole mais tu as semble etre destabilise par cette nouvelle. tu peux toujours relire ton intervention. dans un post qui parle d'une oeuvre de bienfesance tu sors le topic des bidonvilles!!!
                    sinon, moi je n'ai pas sortis le SO.
                    Je n'ai pas oublier le jour où tu parlais d'une algérienne comme quoi c'était une trainée et tu as fait des parralèles. C'était lâche et très irrespectueux de faire ça sur un forum algérien qui plus est ! Alors, tout ce que tu diras maintenant, ce n'est pour moi que de la fiente !
                    Il faut dire le coteste stp.
                    nous parlion d'un sujet quand soudain une "semi moderateur" commence a insulter tous les marocain et marocaines avec des insultes que je vois souvent repeter ici




                    Le problème avec toi et ta clique est que vous venez verser votre venin sur l'Algérie à cause du Polisario ! Je le répète, c'est peine perdu car on s'en fout. Et vous au contraire, vous prenez ça personnel alors vous ne faites que critiquer une Algérie que vous ne connaissez pas ! A ceux qui connaissent pas les marocains, ils vont se dire : "Mais qu'est-ce qui veulent ces énergumènes
                    Exactement, je ne vois pas pourquoi j'ai un voisin qui veut emputer une partie de mon pays. un gouvernement qui a comme bute ultime decouper le maroc. (d'ailleur j'au vue des documenraire ou bcp d'expert affirme que l'algerie veut affaiblire le maroc...mais c'est quoi ca!!!)

                    le jour ou vous vous melerez de vos affaire comme nous on le fait, il n y aura plus probleme.et moi je ne te mentirez pas en te disant que nous somme tous des freres...blablabla, je ne vois aucun lien avec les algeriens, et vous direz de meme aussi, chacun a ses specifites, sa culture et ses traditions avec quelques resamblance minimes...alors donnez nous la paix.
                    Dernière modification par elcohen, 04 juin 2008, 20h36.

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                    • #11
                      avoir israel coome voisin - oui, mais déplacez-vous

                      Pas de Commentaires hatifs SVP - à lire à tête reposée : c'est tiré du manuel d'histoire .......(personnelement je me suis jamais interessé au sahara occidental : 1ere fois que j'y jette un oeil )

                      oh fréres mrocains descendez encore plus bas que les mains de moukakoum le divin



                      Pas de Commentaires hatifs SVP - à lire à tête reposée : c'est tiré du manuel d'histoire .......(personnelement je me suis jamais interessé au sahara occidental : 1ere fois que j'y jette un oeil )
                      Histoire oh fréres mrocains descendez encore plus bas
                      Article détaillé : Histoire du Sahara occidental

                      La période pré-coloniale :
                      Ce secteur fut conquis par la dynastie des almoravides entre 1042 et 1052; puis l'autorité du pouvoir marocain s'affaiblit progressivement. Ce territoire était habité par des tribus nomades isolées. Lors de conflits entre tribus, il arrivait que certaines d'entre elles fissent appel au sultan marocain pour son soutien militaire, ravivant l'influence marocaine pour un temps, comme l'attestent les échanges commerciaux monnayés en dirhams marocains. Juste avant la colonisation espagnole, il y avait des liens juridiques d'allégeance entre le Sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. La Cour internationale de Justice a néanmoins reconnu que ces liens d'allégeance n'étaient pas de nature à retirer au peuple du Sahara occidental son droit à l'autodétermination et donc qu'ils ne donnaient pas de droit de souveraineté du Maroc sur le peuple sahraoui. (source).

                      La province espagnole :
                      Territoires hispanophonesEn 1884, l'Espagne annexa ce territoire et le nomma « Sahara espagnol ». Les tribus locales luttèrent contre la puissance coloniale avec l'aide du Maroc. Cet appui cessa lorsque ce dernier fut soumis à un protectorat français en 1912.

                      L'ONU poussa dès 1965 l'Espagne à décoloniser ce territoire devenu province espagnole. Mais l'Algérie était alors en conflit ouvert avec le Maroc au sujet du tracé de leur frontière commune. De plus, le Maroc et la Mauritanie avaient aussi des revendications territoriales opposées sur ce territoire. De ce fait, les trois voisins du Sahara occidental ne parvinrent pas à créer un front commun face à l'Espagne qui perpétua ainsi sa domination.
                      Le règlement du conflit algéro-marocain et un accord conclu entre le Maroc et la Mauritanie permirent d'unifier le front anti-espagnol. Parallèlement, plusieurs groupes locaux se lancèrent dans la résistance armée.

                      En 1969 après la normalisation des relations entre l'Algérie et le Maroc, les trois Pays Maghrebins ( Algérie - Maroc et Mauritani ) concernés par rapport à la décolonisation du Sahara Occidentale signent un document par lequel les trois Dirigents ( le Président Houari Boumédiène, le Roi Hassan II et le Président Ould Dada Mokhtar ) éxigent l'autodétermination du Peuple du Sahara Occidental.

                      L'annexion par le Maroc :
                      Le retrait des troupes espagnoles entre 1975 et 1976, décidé peu avant la mort de Franco ouvrit la voie au partage entre la Mauritanie et le Maroc, qui venait d'organiser sa Marche verte (6 novembre 1975) pour marquer la volonté d'une souveraineté marocaine sur ce territoire. Un accord tripartite (Espagne, Maroc, Mauritanie) fut signé le 24 novembre 1975 à Madrid pour officialiser le partage à proportion de deux tiers contre un tiers au profit du Maroc et de la Mauritanie.
                      Le partage

                      Résultat, en 1975, quand l'Espagne décide de décoloniser le Sahara Occidental, le territoire est partagé entre le Maroc au nord, et la Mauritanie au sud.

                      Le thèse du grand Maroc
                      Alors pour le roi du Maroc, cette annexion est d'abord une sorte d'alibi politique. Elle est légitimée par la thèse du "grand Maroc ", une thèse géohistorique, qui a déjà conduit en 1963 à un conflit avec l'Algérie pour une partie du Sahara algérien.


                      La marche verte
                      Et la célèbre "marche verte " pour laquelle le roi avait rassemblé plus de 300 000 marocains, avait eu lieu le long de la frontière avec le Sahara occidental. L'annexion du Sahara occidental, qui y fait suite permettait de renforcer l'unité nationale autour du roi, et d'éloigner l'armée marocaine des affaires politiques.

                      Le 27 février 1976, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) fut proclamée par le Front Polisario, notamment en réaction à l'accord de Madrid qui n'avait pas tenu compte des populations locales ni de la volonté de l'ONU, qui exigeait un référendum d'auto-détermination. Dans le même temps, la lutte armée du Front Polisario se retourna contre les forces marocaines et mauritaniennes perçues comme de nouvelles forces d'occupation.

                      Le Maroc annexa de fait le reste du territoire en 1979, à la suite du retrait de la Mauritanie. Une guerre d'embuscades avec le Front Polisario contestant la souveraineté de Rabat prit fin en 1991 suite à un cessez-le-feu favorisé par la médiation de l'Organisation des Nations unies ; un référendum organisé par les Nations unies sur le statut final a été reporté à plusieurs reprises.


                      Polémique sur la souveraineté marocaine :

                      Alors que le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, l'Union africaine a reconnu en 1982 la "République arabe sahraouie démocratique" (qui revendique l'indépendance du Sahara occidental), et l'a accueillie comme État-membre, sous l'impulsion de l'Algérie. Cette reconnaissance a conduit le Maroc à se retirer de l'Union.

                      Il convient de signaler à cet égard, que le Sahara occidental est considéré par le Maroc comme constituant ses provinces du sud. Ce pouvoir revendiqué comme historique et légal par le Maroc sur cette partie du Sahara est contesté par le Front Polisario, soutenu par l'Algérie voisine qui souhaite selon le Maroc avoir ainsi une ouverture sur l'océan Atlantique et voir exploiter d'hypothétiques champs pétrolifères restant à découvrir dans cette région largement inexplorée.

                      Avant même que l'affaire du Sahara occidental ne prenne la tournure d'une crise ouverte, avec la volonté affirmée de l'Espagne, au début de la décennie 1970, de procéder à l'indépendance pure et simple de ce territoire (Saguia el-Hamra et Rio de Oro), Alger affichait la volonté d'endiguer ce qu'elle appelait « l'expansionnisme chérifien, grave danger », s'il en était, pour tous les voisins de l'est et du sud, aidée en cela et armée par son allié traditionnel des années 1970 à 1989, l'URSS qui voyait d'un mauvais œil géostratégique d'abord les bases américaines, puis la présence discrète des États-Unis au Maroc.

                      Il existe aussi quatre enclaves espagnoles le long de la côte méditerranéenne (Ceuta, Melilla, Peñon Velez de la Gomera et Peñón de Alhucemas), ainsi que les îles (Chafarinas). L'existence de ces territoires est une source de tension entre les deux États.






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                      • #12
                        @neutralite

                        On dit "moulakoum" pas "moukakoum"
                        tout comme on dit "lalakoum" et pas "lakakoum"

                        Commentaire


                        • #13
                          FRERE MAROCAIN
                          Faite se que l'algerie veut comme sa on serra trés généré avec vous prenné exemple de la tunisie

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                          • #14
                            ya si lcohen

                            moulakoum, lalakoum : ce n'est que les crancres qui ne desselent pas la faute de frappe - mais alors reponds moi sur le fond.

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