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le plus grand port d'Afrique le tanger-med

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  • le plus grand port d'Afrique le tanger-med

    Tanger-Med", ou l'ébauche du plus grand port d'Afrique

    http://img224.imageshack.us/img224/8456/tmsa8ef1.jpg

    Le port de Tanger-Méditerranée, "Tanger-Med" comme on l'appelle, se situe à 40 kilomètres à l'est de Tanger, sur un lieu d'une beauté exceptionnelle, sur la côte méditerranéenne. Il a longtemps été question de l'installer sur la côte atlantique, au sud de Tanger. La tâche aurait été moins ardue et aurait permis de diviser le coût des travaux (plus de 1 milliard d'euros) par deux. Mais c'était dire adieu aux 100 000 navires qui passent chaque année dans le détroit de Gibraltar, la deuxième "autoroute maritime" du monde.

    Le site de Oued R'mel, sur la Méditerranée, a donc été retenu. Pour construire ce qui sera, à terme, l'un des plus grands ports de Méditerranée, sinon d'Afrique, il a fallu raser le flanc de la montagne et gagner sur la mer. Construire 60 kilomètres d'autoroute, élever cinq viaducs, poser 45 kilomètres de voies de chemin de fer, exproprier et indemniser plusieurs milliers d'habitants.

    Pour réaliser ce chantier en un temps record - cinq ans -, l'Etat marocain a créé l'Agence spéciale Tanger-Méditerranée (TSMA). C'est à cette structure, chargée de piloter l'ensemble du projet, que s'adressent les investisseurs.

    Le premier des trois terminaux de Tanger-Med est opérationnel depuis la mi-juillet. Un, puis deux, puis trois des plus grands porte-conteneurs du monde (300 ou 400 mètres de long, transportant entre 11 000 et 12 000 conteneurs à la fois), venus souvent d'Asie via le canal de Suez, accosteront dans ce port en eau profonde (18 mètres de tirant d'eau). Le danois Maersk, numéro un mondial des porte-conteneurs, a été chargé d'exploiter ce premier terminal.

    CRÉER 150 000 EMPLOIS

    L'activité principale de Tanger-Med sera le transbordement. Les porte-conteneurs géants pourront débarquer leurs marchandises sans dévier de leur route et repartir aussitôt. A charge, ensuite, à de plus petits navires, les "feeders", de desservir des ports de second ordre.

    Œuvre du groupe Bouygues, la digue, longue de 2 kilomètres, est une curiosité. Formée de gigantesques réservoirs circulaires en béton, elle est capable de résister à des vagues de 10 mètres de haut. Chacun de ces réservoirs pèse 37 000 tonnes et est garanti de fabrication pour un siècle !

    Tanger-Med risque de saturer à partir de 2015. Aussi, un second port, Tanger-Med II, est-il déjà à l'ordre du jour. Il devrait être opérationnel en 2012.

    Mais Tanger-Med, ce n'est pas seulement un port. C'est aussi un complexe de dimension internationale qui va s'adosser, à partir de début 2008, sur trois nouvelles zones franches (logistique, commerciale et industrielle). L'objectif est de créer 150 000 emplois d'ici à 2015 et de faire de la région la base arrière industrielle de l'Europe.

    Sitôt débarqués des porte-conteneurs, les produits (textiles, pièces aéronautiques ou automobiles, notamment) seront retravaillés sur place. En subissant des transformations à hauteur de 30 % minimum de leur valeur d'origine, ils prendront le label marocain. Ces marchandises pourront ainsi être expédiées vers l'Europe et les Etats-Unis, sans droits de douane ni quotas, en vertu des accords de libre-échange conclus par Rabat avec Bruxelles et Washington. Une aubaine.

    Tanger joue de sa proximité avec L'Europe pour contrer la concurrence asiatique. En moins de 24 heures, une commande peut quitter le nord du Maroc, franchir le détroit de Gibraltar et arriver à Barcelone par camion. Alors que de Shanghaï, il faut 22 jours par bateau...

    Florence Beaugé Le Monde

  • #2
    http://img174.imageshack.us/img174/6474/1c4zn.jpg

    http://img174.imageshack.us/img174/7079/2c0mn.jpg

    http://img265.imageshack.us/img265/3640/3c4kq.jpg

    http://img174.imageshack.us/img174/6943/4c3ua.jpg

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI inaugure le méga port Tanger-Med entré partiellement en service depuis hier vendredi (JUILLET2007)

    http://www.lejournaldetanger.com/ima...anger--med.jpg

    http://www.map.ma/eng/sections/royal...ed_route_m.jpg
    Dernière modification par Tems, 04 juin 2008, 12h35.

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    • #3
      LE ROI AVEC LE PDG DE RENAULT-NISSAN
      http://www.telquel-online.com/288/im...onomie_288.jpg

      Avec le projet d’installation de l’usine Renault-Nissan, baptisé “Hercule”, le Maroc entre de plain-pied dans le club fermé des pays accueillant une véritable industrie automobile. Et ce ne serait qu’un début…


      Projet “Hercule” ! Difficile de trouver un nom plus évocateur pour désigner l’immense usine d’assemblage automobile que projette de construire l’alliance Renault-Nissan dans la nouvelle zone franche du port Tanger Med. Avec une superficie de 300 hectares, un investissement d’un milliard d’euros à l’horizon 2015, 6000 emplois

      directs (et 30 000 emplois indirects), et une capacité de production qui devrait atteindre à terme les 400 000 véhicules, le projet affiche incontestablement des mensurations titanesques. Le samedi 1er septembre, date de la signature du protocole d’accord pour l’édification de cette méga-usine, c’était donc la foule des grands jours à Tanger Med. En plus des deux signataires de l’accord, Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, et le premier ministre marocain, Driss Jettou, la cérémonie de signature s’est déroulée en présence de tout ce que compte le Maroc comme gratin économique et politique, le roi Mohammed VI en tête.

      Le baptême de Tanger Med
      “Par sa dimension et surtout ses enjeux économiques, l’usine de Renault-Nissan s’inscrit dans la droite ligne des grands chantiers structurants qui ont marqué l’ère Mohammed VI. Dont, justement, le port Tanger Med, pour lequel on ne pouvait espérer meilleur baptême”, affirme un observateur proche du dossier. En effet, au-delà de l’aspect purement économique, ce projet revêt une importance stratégique. Dans les milieux économiques internationaux, on parle déjà d’un véritable tournant, qui scelle définitivement le destin du port tangérois comme pôle économique majeur du pourtour méditerranéen. Un avis que partage volontiers Saïd El Hadi, le président du directoire de l’agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) : “L’accord qui vient d’être signé confirme, si besoin en était, le potentiel de Tanger Med. Il aura en outre un effet d’entraînement certain sur les opérateurs économiques, qui attendaient des signaux favorables”, déclare-t-il.

      Pourquoi un tel optimisme ? La réponse est simple. Elle a été formulée par Carlos Ghosn himself : “Il s'agit du plus gros investissement réalisé par l’Alliance Renault-Nissan jusqu'à maintenant”. Renault y produira des véhicules à bas coûts dérivés de la plate-forme Logan (berline 5 portes, pick-up, fourgon...), vendus sous le label des deux marques Renault et Dacia. Pour sa part, Nissan y assemblera un utilitaire low-cost (10 000 dollars). L’ensemble de la production est destiné à l’export, à hauteur de 90 % vers le marché européen, et 10% vers les pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, voire d’Afrique subsaharienne.

      Mais au-delà des détails techniques, il faudrait surtout retenir les déclarations enthousiastes de Ghosn sur le site de Melloussa : “Situé à seulement 15 kilomètres des côtes espagnoles et à la croisée des grandes routes maritimes, ce site bénéficie d'une situation géographique exceptionnelle”. Venant de celui que l’on surnomme le “Cost killer”, le compliment est de taille. Si la proximité de Tanger Med est pour beaucoup dans le choix du site marocain, Renault-Nissan n’en a pas moins bénéficié d’avantages spécifiques.

      Suivant l’adage selon lequel les premiers venus sont les premiers servis, le gouvernement marocain s’est montré plutôt généreux : en plus de l’octroi du terrain de 300 hectares, d’un accès privilégié à la ligne de chemin de fer et divers avantages fiscaux, le constructeur automobile aura droit à d’autres concessions, listées dans un document… protégé par une clause de confidentialité. Parmi celles-ci, la compensation de la faiblesse majeure du Maroc comme terre d’accueil d’un investissement industriel : le coût de l’énergie. Selon une source qui a préféré garder l’anonymat, Renault-Nissan bénéficiera ainsi d’une importante ristourne sur sa facture énergétique.

      Des effets d’entraînement
      Le choix du Maroc pour abriter l’usine Renault-Nissan marque le début d’une politique d’implantations orientée vers la rive sud de la Méditerranée et ses faibles coûts de production. Une tendance qui ne manque pas de provoquer quelques sueurs froides dans les destinations traditionnelles de délocalisation de l’industrie automobile que sont les pays d’Europe de l’Est, la Turquie et, surtout, l’Espagne toute proche. Dans ces pays où les coûts de production ne cessent d’augmenter, on commence à appréhender l’éventualité d’une débandade parmi des constructeurs, réputés pour leur comportement moutonnier. Se voulant rassurant, Carlos Ghosn a affirmé que la nouvelle usine vient combler un déficit de production enregistré dans le programme Logan. D’ailleurs, même la Somaca verra sa capacité de production annuelle passer de 30 000 à 80 000 unités.

      Malgré tout, la crainte est réelle. A fortiori lorsque l’on sait que l’exode des constructeurs entraîne généralement celui de leurs fournisseurs. Présents au Maroc depuis plusieurs années, des équipementiers comme les Japonais Sumitomo et Yazaki, mais surtout le Français Valeo et l’Américain Delphi, ouvrent d’emblée la marche. Valeo vient ainsi d’annoncer le doublement de sa capacité de production, tandis que Delphi a signé un mémorandum d’entente avec le gouvernement marocain pour l'installation d'une nouvelle unité dans la zone franche de Tanger avec, à la clé, la création de 3000 emplois. “À l’instar de ce qui s’était passé après l’ouverture de l’usine Nissan au Missouri, le mouvement est maintenant enclenché. Équipementiers et constructeurs savent désormais que le Maroc présente de réelles opportunités de développement”, affirme Philippe Cornet, PDG de Renault Maroc. De là à s’attendre à l’installation d’autres constructeurs, il y a un pas que de nombreux observateurs franchissent allégrement.

      Aussi important soit-il, le projet de l’usine de Melloussa semble avoir été pensé, mené et négocié dans un laps de temps très réduit, presque à la hâte. De l’aveu même de Carlos Ghosn, dans une déclaration au quotidien français Le Monde : “Nous avons bouclé cet accord en un temps record. Les discussions n'ont commencé qu'en juin”. Et de préciser : “L'initiative en revient au premier ministre marocain, qui est venu me voir à Paris en février 2007”. À quelques jours de la fin de son mandat, Driss Jettou donne ainsi l’impression d’avoir tout fait pour accélérer la conclusion de cet accord. Volonté de concrétiser au plus vite un projet géant, ou désir personnel d’inscrire une réalisation majeure sur son CV de primat sortant ? Certainement les deux à la fois.


      Algérie. Le candidat malheureux

      En plus des craintes de délocalisation, suscitées ici et là par le projet de création d’une usine Renault-Nissan dans la zone franche de Tanger, c’est surtout en Algérie que l’annonce a fait le plus jaser. Nos voisins reprochent en effet à Renault d’avoir délaissé injustement l’Algérie pour le Maroc. Leur argument : étant le plus grand marché automobile de la région (environ 180 000 véhicules par an), l’Algérie méritait d’accueillir un tel projet. Et de laisser entendre, à mots à peine couverts, que le Maroc n’aurait pas pu décrocher cet investissement sans l’entremise de ses nombreux “protecteurs” dans les milieux politiques hexagonaux.
      En réalité, les observateurs savent pertinemment qu’un tel investissement (environ 1 milliard d’euros) ne se joue pas sur des considérations strictement politiques. Et que la préférence pour le Maroc est d’abord le résultat de facteurs d’ordre d’abord économique, en tête duquel trône le port Tanger Med, “qui n’a pas son équivalent en Algérie, même sous forme de simple projet”, souligne un responsable de Renault.
      Ironie du sort, la signature de l’accord de création de l’usine Renault-Nissan survient quelques jours après l’annonce officielle de la mort du projet Fatia, qui devait se concrétiser par une unité de construction de véhicules de la marque Fiat à Tiaret, dans l’ouest du pays.
      Dernière modification par Tems, 04 juin 2008, 12h41.

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      • #4
        Il y a de quoi etre fier de ce port.

        Le reve de devenir une plaque tournante dans tous le monde va se realiser.

        Etre l'un des leader dans la reexportation dans le monde c'est possible. Proximité avec L'EUROPE , premiere porte d'entrée de l'Afrique.

        Il faut aussi penser à developper d'autre port annexe (Tetouan , El hoceima ,) afin qu'il puisse etre en contact avec tanger Med. Agrandir l'aeroport de Tanger.
        Developper l'axe autoroutier vers Fes notamment.

        Si UMA il y avait , ce port profiterai à tous le maghreb. Plus de 80 Millions de personnes.

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        • #5
          J'avais Entendu Parle D'un Projet Avec Les Chinois Pour La Construction D'un Port Nador Med ......esperons Qu'il Vera Le Jour...

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          • #6
            temsamani merci pour l'article et aussi pour tout les photos ça fais plaisir espèrent quand verra d'autre projet de cette envérgure partout dans le maroc mais aussi en algerie et en tunisie méme si ... , allé peace and love

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            • #7
              Si UMA il y avait , ce port profiterai à tous le maghreb. Plus de 80 Millions de personnes

              L'Algérie compte creer son propre grand port en developpant celui de Djendjen pres de Jijel qui devrait profiter des investissements massifs de l'industrie dans la region (projets egyptien, italien, arcellor mittal et differents projets de Cevital), de l'entree en service de la future autoroute est/ouest et de l'achevement de la transaharienne...mais je pense que les 2 ports dans l'avenir seront complementaires car n'ayant pas tout a fait la même fonction

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              • #8
                donc le port djedjen sera spécialiser dans les métiers premier ??? ou la transformation ,quelle sera la différence entre djedjen et tangermed

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                • #9
                  http://www.babrio.com/eclairages-tan...--2m,2463.html

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                  • #10
                    si le maroc et le peuple marocain comptait sur tes frontière, pour faire ce qui est entrain de se faire ici, jamais rien ne serait fait.
                    en demandant la réouverture des frontière, le maroc etait juste qlq centaines d'année plus mur et en avance sur la mentalité des digérants algériens...:22:

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                    • #11
                      des dirigeants mais aussi apparament du peuple.

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                      • #12
                        ce sont pas de vrai dirigeants, ils ne font que digérer les fruits de la rente petrolière.

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                        • #13
                          sa c'est leurs problème il faut juste qu'ils lâche le polisario qu'il ouvre la frontière comme n'importe quelle pays au monde après ca ils ont le droit de faire se qu'ils veule de leurs avenir.

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                          • #14
                            Sinon, il y a vraiment de quoi etre fiere, avec tout ce qui est entrain de ce faire ici, et j'espère inchallah que les choses vont s'améliorer d'avantage..

                            Commentaire


                            • #15
                              inchaallah si sa continu comme sa oui sinon si il ralentissent les réformes sa va revenir en arrière.

                              donc il faut faire gaffe la deçu.

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