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L'irak possederait plus de brut que l'Arabie-Saoudite.

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  • L'irak possederait plus de brut que l'Arabie-Saoudite.

    Etant donné que «M. Hussein a favorisé des entreprises françaises russes et chinoises» en finalisant avec elles (y compris des compagnies italiennes) des accords pour l`exploitation du pétrole irakien alors que «les multinationales étasuniennes ainsi que l`anglo-étasunienne BP Amoco en ont été exclues» ces accords «seront honorés si M. Hussein reste à la tête du pays» mais «s`il en est éloigné de grandes manoeuuvres s`ouvriront autour des gisements irakiens» peut-on lire dans le rapport. Et dans cet Irak qui deviendra le prochain «protectorat» de Washington les compagnies étasuniennes tireront leur épingle du jeu : Exxon Mobil et BP Amoco qui seront secondées par l`anglo-hollandaise Royal Dutch Shell.
    BARILS DÉTERRÉS
    Quelle est la visée de ces manoeuuvres? L`Energy Information Administration (EIA) une organisation gouvernementale étasunienne explique que l`Irak possède des réserves de pétrole consistantes atteignant en 2002 les 112 milliards de barils. Ce «trésor» vient après celui de l`Arabie Saoudite qui compte 262 milliards de barils. Aux réserves irakiennes connues s`ajoutent celles qui ont été découvertes ces dernières années dans le désert occidental une zone que selon une information diffusée par l`Associated Press le premier ministre israélien Ariel Sharon a proposé à George W. Bush d`occuper «préventivement» par une «opération conjointe».
    Les barils retrouvés devraient avoisiner le chiffre de 220 milliards de barils. Mais poursuit l`EIA «étant donné que le pays est resté en grande partie inexploré à cause de la guerre leur nombre pourrait être plus élevé». Globalement les réserves de pétrole irakien se situeraient alors autour des 332 milliards de barils ce qui veut dire que Bagdad détient la palme mondiale devant l`Arabie Saoudite. De leur côté les Etats-Unis ne disposent que de 22 milliards de barils. Selon le rythme de consommation actuel le brut étasunien ne durerait que onze ans alors que les fûts irakiens pourraient alimenter les besoins en énergie pour plus d`un siècle et demi. Or il faut savoir que Washington dépend de plus en plus des importations de pétrole. Le pays en a tellement besoin qu`il importe de l`Iran quelque 795 000 barils par jour. Dans le marché en outre «les prix sont tellement élevés que la relance économique pourrait être compromise» analyse l`EIA.
    BUSH CHENEY AND CO
    Dès lors la solution semble à portée de main. En occupant l`Irak les Etats-Unis disposeraient d`énormes réserves de pétrole à bas prix. La mainmise sur le brut irakien permettrait à Washington d`affaiblir l`OPEP le cartel des pays producteurs de pétrole. Qui plus est le contrôle du robinet de Bagdad libérerait l`Oncle Sam de la dépendance vis-à-vis de l`Arabie Saoudite un pays devenu peu fiable aux yeux des Etats-Unis et lui offrirait l`opportunité d`influer sur la fixation des prix. Washington pourrait également diriger l`effet de concurrence du pétrole irakien contre la Russie mais surtout contre l`Union européenne et le Japon. Ces derniers dépendent respectivement à hauteur de 30% et 81% du brut du Golfe.
    Voilà pourquoi le contrôle des vannes pétrolières de Bagdad est de plus en plus un objectif primaire pour les Etats-Unis. Sans oublier les visées de la puissante «connection» du brut très présente au sein de l`administration de George W. Bush le représentant maximus du lobby pétrolier américain secondé par le vice-président Dick Cheney qui était jusqu`à hier le directeur général de la compagnie Halliburton Co la «première gagnante» d`une éventuelle guerre en Irak.

    Source: www.clenmpq.com
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