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Coopération algéro-mauritanienne, un exemple à suivre

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  • Coopération algéro-mauritanienne, un exemple à suivre

    La dette mauritanienne reconvertie en investissements


    La dette mauritanienne envers l'Algérie, dont le montant n'a pas été révélé, sera convertie en investissements en Mauritanie, a-t-on officiellement annoncé lundi à Alger à l'issue de la 16ème session de la Grande commission mixte bilatérale.

    Les modalités de cette conversion seront examinées ultérieurement entre les experts des deux pays, ont indiqué le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, et le Premier ministre mauritanien, Yahia Ould Ahmed Al Wakef, lors d'une conférence de presse conjointe. «Nous étudierons les dossiers des investissements acceptables ou non que nous pourrons faire par cette conversion à l'occasion d'une visite prochaine en Algérie du ministre mauritanien des Finances», a ajouté Belkhadem. «Nous laissons le soin à nos frères mauritaniens de nous présenter des offres, car la dette due à l'Algérie par la Mauritanie avait fait l'objet, par le passé, d'une restructuration.

    Nous pouvions ou bien continuer sur la voie de cette restructuration (...) ou bien transformer ce qui peut l'être en investissements», a-t-il expliqué. Belkhadem a indiqué qu'il ne pouvait pas révéler le montant de la dette que la Mauritanie doit à l'Algérie, «car il s'agit d'une question d'Etats».

    L'Algérie a, d'autre part, accepté de financer l'étude sur un projet de route entre Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) et Choum (nord de la Mauritanie), a-t-il révélé. «Une fois l'étude terminée, nous la soumettrons à nos frères Mauritaniens et aux instances monétaires internationales, pour finaliser le montage financier nécessaire à la réalisation de cette route», a-t-il souligné.

    La construction de cette route «permettra assurément de donner une impulsion aux échanges commerciaux entre nos deux pays, dont le montant, très faible, ne dépassait pas, il y a deux ans, 8 millions de dollars, ce qui est indigne de deux pays voisins et frères», a-t-il dit. «Cette route est essentielle pour les échanges entre nos deux pays», a confirmé le Premier ministre mauritanien, qui a dit espérer que l'étude «soit terminée avant la fin de cette année».


    L'Algérie a aussi accédé à la demande mauritanienne d'augmenter le nombre de bourses octroyées aux étudiants mauritaniens dans les universités et les centres de formations professionnels algériens, a indiqué Belkhadem. «Nous étudions également les possibilités de permettre à des agriculteurs mauritaniens de bénéficier de matériel agricole algérien», a-t-il encore relevé.

    Le Premier ministre mauritanien s'est dit «satisfait de la disponibilité des frères en Algérie à faciliter (sa) mission et à accéder aux demandes de la partie mauritanienne». Dans le secteur de la pêche, «nous avons convenu de clarifier la façon d'exploiter les cinq permis qui restent à l'Algérie en Mauritanie», a dit Belkhadem.

    Le Chef du gouvernement a, en outre, rappelé l'accord de coopération pétrolière «toujours en vigueur» entre Sonatrach et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), signé en novembre 2007. «La coopération dans ce domaine est bonne», a-t-il assuré. Cet accord porte sur l'exploitation de 4 blocs du bassin de Taoudenni (nord-est de la Mauritanie).


    La pêche et l’UPM


    Belkhadem a estimé que «ce qui a été réalisé n'est pas peu mais reste insuffisant par rapport aux potentialités des deux pays, c'est pour cela qu'il faut revitaliser la coopération entre l'Algérie et la Mauritanie», a-t-il déclaré. Il a affirmé, d'autre part, que l'Algérie est «contre le terrorisme et coopère avec tous les pays pour combattre ce fléau qui ne connaît ni frontière, ni religion, ni ethnie».

    Par ailleurs, Al Wakef a souligné que dans la question du Sahara occidental, «la position de neutralité positive de la Mauritanie, qui est invariable, pour parvenir à une solution agréée par toutes les parties». Sur le projet de l'union pour la Méditerranée (UPM), Belkhadem a fait remarquer que cette initiative française a «changé de nom, car on nous parlait au début d'union de la Méditerranée». «Certaines parties ont applaudi cette idée (de l'UPM) et d'autres ont demandé des éclaircissements à son sujet. La consultation existe entre toutes les parties pour clarifier les contours de cette idée: s'agit-il d'une alternative, d'un complément ou d'un éclaircissement du processus de Barcelone», s'est-il interrogé.


    Les réponses apportées à ces questions «sont différentes selon les parties, mais le sommet prévu dans un mois à Paris définira avec précision le contenu de l'UPM», une idée «bienvenue du moment qu'elle apporte un plus à la coopération entre les deux rives de la Méditerranée», a-t-il poursuivi. Sur ce point, «il y a convergence de vues entre les positions algérienne et mauritanienne, pour connaître le contenu exact de ce projet», a déclaré Al Wakef.


    Nabil. C (Le financier)

  • #2
    Heureuse i9nitiative, au moins ces dfeux mays MAGHRÉBINS parlent économie et pas de sahara.

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