Bonsoir
Le prix du pétrole brut a dépassé le seuil de 137 dollars le baril pour la première fois vendredi, quasiment simultanément à New York et à Londres, réalisant, devant l'affaiblissement marqué du dollar, un envol jamais vu en une séance.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a touché le niveau inédit de 137,70 dollars, tandis que sur l'Intercontinental Exchange de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord est monté jusqu'à 137,35 dollars.
Vers 17H35 GMT, le "light sweet crude" engrangeait encore une avance de 8,68 dollars à 136,47 dollars et le Brent encore 8,34 dollars à 135,88 dollars.
Les deux principaux marchés de cotation du pétrole ont largement effacé des tablettes leur précédente marque de référence de 135,14 dollars (Londres) et 135,09 dollars (New York) du 22 mai dernier.
Les cours de l'or noir se sont envolés de presque 15 dollars jeudi et vendredi, le marché réagissant avec une nervosité extrême à une retombée du dollar, revenu à plus de 1,57 dollar pour un euro.
Le bond de 10 dollars réalisé --pour le moment-- sur la seule séance de vendredi est du jamais vu en une seule séance.
L'envol de l'or noir, qui a mis un terme au mouvement de correction du début de semaine, avait débuté brutalement jeudi avec une retombée nette du dollar après des commentaires du président de la Banque centrale européenne (BCE).
Jean-Claude Trichet avait alors évoqué une hausse à court terme des taux d'intérêts européens pour lutter contre l'inflation, ce qui a profité à l'euro et a contrario pesé sur le dollar.
"Il semble que beaucoup d'investisseurs aient utilisé la baisse du dollar comme un prétexte pour retourner sur le marché, après quelques prises de bénéfices. Cette nouvelle envolée du pétrole confirme que les tendances à long terme sont toujours intactes", a estimé Andrey Kryuchenkov de la maison de courtage Sucden.
Les analystes de Morgan Stanley, dont l'avis est fortement écouté par le marché, ont encore attisé vendredi le feu qui couvait. Ils ont affirmé que les prix de l'or noir atteindraient les 150 dollars d'ici le 4 juillet, fête nationale américaine et pic de la saison des déplacements estivaux en voiture, soit dans moins d'un mois.
(afp)
Le prix du pétrole brut a dépassé le seuil de 137 dollars le baril pour la première fois vendredi, quasiment simultanément à New York et à Londres, réalisant, devant l'affaiblissement marqué du dollar, un envol jamais vu en une séance.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a touché le niveau inédit de 137,70 dollars, tandis que sur l'Intercontinental Exchange de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord est monté jusqu'à 137,35 dollars.
Vers 17H35 GMT, le "light sweet crude" engrangeait encore une avance de 8,68 dollars à 136,47 dollars et le Brent encore 8,34 dollars à 135,88 dollars.
Les deux principaux marchés de cotation du pétrole ont largement effacé des tablettes leur précédente marque de référence de 135,14 dollars (Londres) et 135,09 dollars (New York) du 22 mai dernier.
Les cours de l'or noir se sont envolés de presque 15 dollars jeudi et vendredi, le marché réagissant avec une nervosité extrême à une retombée du dollar, revenu à plus de 1,57 dollar pour un euro.
Le bond de 10 dollars réalisé --pour le moment-- sur la seule séance de vendredi est du jamais vu en une seule séance.
L'envol de l'or noir, qui a mis un terme au mouvement de correction du début de semaine, avait débuté brutalement jeudi avec une retombée nette du dollar après des commentaires du président de la Banque centrale européenne (BCE).
Jean-Claude Trichet avait alors évoqué une hausse à court terme des taux d'intérêts européens pour lutter contre l'inflation, ce qui a profité à l'euro et a contrario pesé sur le dollar.
"Il semble que beaucoup d'investisseurs aient utilisé la baisse du dollar comme un prétexte pour retourner sur le marché, après quelques prises de bénéfices. Cette nouvelle envolée du pétrole confirme que les tendances à long terme sont toujours intactes", a estimé Andrey Kryuchenkov de la maison de courtage Sucden.
Les analystes de Morgan Stanley, dont l'avis est fortement écouté par le marché, ont encore attisé vendredi le feu qui couvait. Ils ont affirmé que les prix de l'or noir atteindraient les 150 dollars d'ici le 4 juillet, fête nationale américaine et pic de la saison des déplacements estivaux en voiture, soit dans moins d'un mois.
(afp)
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