La circoncision réduirait les risques de contamination par le virus du sida, selon des recherches présentées au Brésil
L'étude a été présentée mardi, lors d'un congrès mondial à Rio, par un chercheur français qui a coordonné une étude en Afrique.
Selon des membres de l'Onusida et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), d'autres travaux seront absolument nécessaires pour déterminer si la circoncision peut être une arme de prévention efficace contre le sida.
La circoncision est une opération qui consiste à retirer le prépuce du sexe masculin. Cette intervention chirurgicale est pratiquée sur les nourrissons notamment par les juifs et les musulmans.
Bertrand Auvert, membre de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), a coordonné de 2002 à 2005 une étude en Afrique sub-saharienne sur plus de 3000 hommes de 18 à 24 ans.
"La prévalence du HIV est inférieure dans les populations où l'on pratique traditionnellement la circoncision par rapport à d'autres parties de l'Afrique ou au Sud-Est asiatique où la majorité des hommes ne sont pas circoncis", a-t-il observé.
L'étude, menée dans une région à très forte incidence de la maladie, a été réalisée dans des conditions d'hygiène très strictes et a montré, selon Bertrand Auvert, que la circoncision a évité l'apparition de 6 à 7 cas d'infections potentielles par le virus du sida sur 10, soit une diminution d'environ 65% des risques d'infection.
Deux autres études ont été lancées, en Ouganda et au Kenya, avec l'appui de l'Onusida, a souligné le docteur David Serwadda, chercheur de l'Université ougandaise Markere.
"S'il est prouvé que la circoncision a un effet de prévention dans la contamination du sida dans les trois études, elle pourrait être utilisée au côté d'autres instruments de prévention déjà avérés comme les préservatifs masculins et féminins", a souligné Bertrand Auvert.
Selon certains chercheurs, la surface interne du prépuce recèlerait un certain nombre de cellules qui pourraient être facilement infectées par le VIH.
L'étude a été présentée mardi, lors d'un congrès mondial à Rio, par un chercheur français qui a coordonné une étude en Afrique.
Selon des membres de l'Onusida et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), d'autres travaux seront absolument nécessaires pour déterminer si la circoncision peut être une arme de prévention efficace contre le sida.
La circoncision est une opération qui consiste à retirer le prépuce du sexe masculin. Cette intervention chirurgicale est pratiquée sur les nourrissons notamment par les juifs et les musulmans.
Bertrand Auvert, membre de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), a coordonné de 2002 à 2005 une étude en Afrique sub-saharienne sur plus de 3000 hommes de 18 à 24 ans.
"La prévalence du HIV est inférieure dans les populations où l'on pratique traditionnellement la circoncision par rapport à d'autres parties de l'Afrique ou au Sud-Est asiatique où la majorité des hommes ne sont pas circoncis", a-t-il observé.
L'étude, menée dans une région à très forte incidence de la maladie, a été réalisée dans des conditions d'hygiène très strictes et a montré, selon Bertrand Auvert, que la circoncision a évité l'apparition de 6 à 7 cas d'infections potentielles par le virus du sida sur 10, soit une diminution d'environ 65% des risques d'infection.
Deux autres études ont été lancées, en Ouganda et au Kenya, avec l'appui de l'Onusida, a souligné le docteur David Serwadda, chercheur de l'Université ougandaise Markere.
"S'il est prouvé que la circoncision a un effet de prévention dans la contamination du sida dans les trois études, elle pourrait être utilisée au côté d'autres instruments de prévention déjà avérés comme les préservatifs masculins et féminins", a souligné Bertrand Auvert.
Selon certains chercheurs, la surface interne du prépuce recèlerait un certain nombre de cellules qui pourraient être facilement infectées par le VIH.
http://info.france2.fr/monde/12504988-fr.php
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