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De nouvelles familles de répulsifs plus performants

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  • De nouvelles familles de répulsifs plus performants

    Depuis 1953, seules quatre familles de répulsifs contre les moustiques et autres insectes nuisibles ont fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité. La star des produits s'appelle le DEET (pour diéthyl-m-toluamide) : c'est le plus utilisé au monde et il n'a jamais été détrôné. Mais les choses pourraient bientôt changer. Une équipe de chimistes et d'entomologistes de l'université de Gainesville (Floride) vient en effet de réveiller l'espoir de doter le monde de nouveaux produits capables d'empêcher la transmission de maladies comme le paludisme, les encéphalites virales, la dengue, la fièvre de la vallée du Rift ou la fièvre jaune qui ont toutes en commun d'être véhiculées par des insectes.

    Ces spécialistes viennent d'identifier de nouvelles familles de répulsifs dont la durée d'action est en moyenne trois fois plus longue que celle du DEET ! Leur travail, publié dans la revue PNAS, ravive un champ de la recherche largement abandonné par des industriels incapables de financer et de réaliser eux-mêmes des programmes de cette ampleur. Il faut dire que les répulsifs étalés sur la peau humaine ou les vêtements ne restent pas efficaces longtemps : l'évaporation, la dilution par la sueur, l'absorption par la peau, l'abrasion par le frottement en viennent rapidement à bout.

    Comme souvent, les premiers travaux ont été conduits par les militaires, en collaboration avec le département américain de l'Agriculture. Depuis 1942, ils ont élaboré, maintenu et enrichi une chimiothèque de 30 000 molécules dotées de propriétés répulsives ou insecticides. Toutefois, un grand nombre d'inconnues subsiste. On sait en effet, que les insectes piqueurs sont spécifiquement attirés par des odeurs complexes émises spécifiquement par nos pieds, notre cuir chevelu ou nos aisselles. Mais on ignore lesquelles sont les plus attractives et dans quelles proportions. D'autant que les bactéries présentes à la surface de notre corps émettent aussi des substances susceptibles d'attirer les insectes. Tout ce que l'on croit savoir, c'est que les répulsifs bloqueraient les récepteurs des insectes qui «reniflent» dans les molécules attractives certaines structures chimiques spécifiques.

    2 000 molécules analysées

    Heureusement, l'efficacité répulsive d'un produit peut être évaluée au moyen d'un test simple. Il suffit de mesurer le temps au bout duquel des moustiques femelles recommencent à piquer une peau de volontaires humains à travers un vêtement imprégné du répulsif.

    Pour mener à bien leur recherche, les scientifiques américains ont d'abord analysé les rapports entre la structure chimique et l'activité de 200 produits d'une famille très connue (les alcylpipéridines). Puis, au moyen d'un système informatique expert, ils ont pu déterminer quels étaient les huit paramètres chimiques (nombre de liaisons, poids moléculaire, etc.) qui prédisent le mieux l'efficacité répulsive de la molécule testée.

    Au départ 2 000 composés très différents ont été choisis : certains sont connus et leur structure élucidée, d'autres ne sont que des molécules virtuelles. Pour chacune des substances, le passage dans l'ordinateur permet, comme on l'a vu, de prédire leur efficacité répulsive. Comme l'explique le Dr Eli Brunier, un des auteurs de l'étude : «Nous voulons savoir pour chacun des répulsifs combien de temps ils peuvent assurer une protection presque parfaite contre les insectes vecteurs.»

    Pour le vérifier, 34 molécules sur les 2 000 analysées ont été synthétisées, puis imprégnées dans les vêtements portés par des volontaires mis en contact avec des moustiques. Résultat : sept de ces substances assurent une protection de la peau contre les piqûres, très largement supérieure à celle du vieux DEET pour des doses équivalentes. Là où ce dernier ne protège la peau «que» pendant 2 jours et demi, deux des nouvelles molécules assurent une protection de 9 et 10 jours. À plus forte dose, le délai s'élève à respectivement 73 et 85 jours contre seulement 25 jours avec le DEET !

    Dans les prochaines semaines les chimistes floridiens testeront ces candidats sur de nombreuses espèces de moustiques, de tiques, de mouches, tous vecteurs de parasitoses. Passée cette étape, il faudra faire d'autres tests toxicologiques sur la peau humaine, puis faire des essais cliniques à même la peau. Dans cinq à six ans, si tout va bien, ces travaux pourraient déboucher sur une demande d'autorisation de mise sur le marché et, peut-être, une commercialisation…

    Par le Figaro


  • #2
    morjane bonjour
    cette solution est du type approche commercial du problème.
    la solution du type préventive ne fait exposer l'etre humain a aucun risque aux molecules etrangères. Un simple mousticaire fera des merveilles. Sauf que les ebenistes et les professionel de l'ameublement fassent un peu d'effort pour orienter l'ameublement dans un sens etre de la classe superieur lorsqu'on utilise les moustiquaires.
    en afrique on fait vendre aux pauvres crédules des moustiquaires impregnés d'insecticides!!!!!!!!!

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