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La problématique du vieux bâti à Oran et l'insécurité permanente

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  • La problématique du vieux bâti à Oran et l'insécurité permanente

    La problématique du vieux bâti à Oran revient au devant de l'actualité encore une fois, suite au tremblement de terre qui a secoué vendredi soir la ville d'Oran et les localités avoisinantes. Hier, une commission d'enquête a sillonné la ville pour évaluer les dégâts subis au niveau des habitations, notamment celles classées dans la catégorie du vieux bâti.

    Selon les premiers éléments d'informations recueillis auprès de la Protection civile, des cas d'effondrement partiels ont été enregistrés à Sidi El-Houari, Plateau et El-Hamri. D'autres sources relèvent d'autres cas à Carteaux.

    Un autre cas a été signalé par ses occupants. Il s'agit du 18, rue Kaddour Benyoucef, non loin de la 1ère Sûreté urbaine à Saint Antoine. Selon les riverains, les murs de l'habitation classée depuis longtemps vieux bâti, se sont effrités vendredi soir et les familles, qui ont déjà élu domicile sur la voie publique depuis le mois de décembre dernier, se sont regroupées hier devant le siège de la wilaya pour demander un éventuel relogement.

    Cette question, qui a longtemps constitué et constitue encore un os pour les gestionnaires de la ville, a été le sujet le plus abordé par le wali d'Oran au forum de la télévision, au mois d'avril dernier. Tahar Sekrane avait indiqué que la wilaya d'Oran s'apprête à lancer une vaste opération de diagnostic ciblant pas moins de 55 000 habitations, présentant des signes de vétusté et que le recensement effectué en 2007 a conclu que pas moins de 13 000 bâtisses de la ville d'Oran menaçaient ruine. Afin d'entamer des actions concrètes, le premier responsable de l'exécutif a révélé que dans un premier temps, il est prévu la réhabilitation de 200 immeubles classés vieux bâti situés dans divers quartiers de la ville.

    Le wali a également précisé que ce diagnostic permettra l'établissement d'une carte SIG (Système d'information géographique) permettant de répertorier les édifices et de relever ceux présentant une valeur historique et nécessitant une restauration spécifique. De son côté, l'OPGI en tant que propriétaire de plusieurs immeubles a procédé en 2005 à un recensement de 1.990 habitations classées vieux bâti. Ces dernières ont bénéficié de deux opérations de réhabilitation pilotées respectivement par la DUC, le CTC et la wilaya d'Oran qui a alloué une enveloppe financière de 700 millions de DA.

    Mardi dernier, le délégué du secteur urbain El-Emir, en compagnie d'agents du secteur urbain, se sont rendus afin d'enquêter sur la situation d'une habitation sise au 9, rue Mahatma Gandhi (ex-général Pélissier) abritant 24 familles. Selon M. Metaïr, qui occupe également le poste de délégué auprès de la Division de l'urbanisme et de la planification (DUP) de la municipalité d'Oran, une moyenne d'un effondrement est enregistré mensuellement au niveau de sa circonscription administrative. Dans le même sens, notre interlocuteur nous indique que plusieurs bâtiments menacent ruine. C'est le cas des immeubles situés au 3 et 6, rue Belagoune, abritant une douzaine de familles ainsi que le 13, rue Marcel Cerdan occupée par 8 familles.

    Devant les nombreux effondrements, la réalisation de centres de recasement est devenue, selon M. Metaïr, une nécessité absolue afin d'éviter de placer, en cas de sinistre, les familles dans des équipements publics notamment les écoles, perturbant ainsi la scolarité de milliers d'élèves.

    Les urbanistes sont catégoriques en affirmant que ce ne sont pas uniquement les vieux quartiers qui sont en péril, mais le danger est également présent au niveau d'autres ensembles immobiliers, construits à la fin des années 50 et également l'USTO ou Yaghmorassen, édifiés au début des années 80 et qui présentent déjà des signes de vétusté en raison des inondations répétées des caves.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    il ny pas que oran toute les villes en algerie sont sale, degrader une horreur.

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