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La production halieutique attend son essor à Jijel

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  • La production halieutique attend son essor à Jijel

    Les perspectives des activités liées à la pêche dans la wilaya de Jijel sont jugées prometteuses par les responsables du secteur au regard des nombreuses opportunités d’investissement offertes par cette wilaya riche d’un littoral de 120km. Les ports de pêche de Jijel et de Ziama Mansouriah sont les deux principales infrastructures portuaires de la région qui contribuent à la production halieutique. Celle-ci a été évaluée à quelque 5000 tonnes pour l’année écoulée. La production est passée de 3.467 tonnes en 1999 à 3.920 tonnes de poisson (blanc, bleu et crustacés) en 2002.

    Principale infrastructure de la région, le port de pêche de Boudis, dans le centre de Jijel, opérationnel depuis trois ans, a une capacité d’accostage de 135 unités de pêche. Celui de Ziama Mansouriah, à l’ouest du chef-lieu de wilaya, a une capacité d’accostage d’une centaine d’unités. Des actions de protection et de renforcement de sa falaise sont en cours de réalisation afin d’assurer une meilleure sécurité à ce port.

    La réalisation prochaine d’un port de pêche à El Aouana, à l’ouest du chef-lieu de wilaya, permettra certainement de donner un coup de fouet à cette activité qui fait vivre un grand nombre de familles de la région. La flottille de pêche qui s’est renforcée, ces dernières années, de nouvelles embarcations construites en Italie, en Espagne et en Tunisie, compte une dizaine de chalutiers, 41 senneurs (navires équipés de filets traînant sur le fond des eaux) et 115 petits métiers.

    Toutefois, bien que des efforts aient été accomplis ces dernières années en direction des infrastructures de pêche et des équipements s’y rapportant, ce secteur souffre encore de quelques insuffisances, dans la mesure où la production halieutique n’est pas, ni en quantité ni en termes de prix, ce qu’elle devrait être pour répondre aux besoins de la consommation locale.

    La rareté et la cherté du poisson ainsi que le faible ratio de consommation par habitant sont, entre autres, des indicateurs qui démontrent l’inadéquation entre les moyens et les capacités disponibles dans un secteur qui totalise une population de près de 4000 marins pêcheurs pour l’ensemble de cette wilaya côtière.

    Les activités de soutien, en amont et en aval, pour booster la production halieutique sont nombreuses. Elles concernent la maintenance, l’avitaillement en combustible, le matériel de pêche et d’accastillage, les entrepôts frigorifiques, la production de glace, les chambres froides et le transport sous froid au moyen de camions isothermes.

    De nombreux créneaux sont également ouverts à l’investissement, se rapportant notamment à l’acquisition de navires pour la pêche côtière et hauturière, la construction et la réparation navales, le conditionnement, le transport, la transformation des produits halieutiques, les équipement de pêche et les pièces de rechange.

    Par L'Expression

  • #2
    la mer méditerranée est très polluée et les poissons se font de plus en plus rare! alors la pèche sera traditionnelle et peu productive.
    Mr NOUBAT

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    • #3
      la peche cotière n'est plus capable de répondre à la demande, il faut chercher le poisson là où il se trouve, en haute mer et pourquoi pas en mauritanie, sous forme de concessions, les sud-coréens le font depuis longtemps. Il ya qq années il existait une sté mixte de peche algero-mauritanienne avec partage de la production, sous forme de pdts surgelés.
      Si on continue à pecher de manière artisanale on répondra à la dde nle de manière artisanale et le ratio de consommation restera faible.
      Bonjour le Goitre!

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