Des feuillages en masse jonchaient toute l’allé,
Des arbres à la queue leu leu, un ballet
Immobile. Lorsqu’il faisait doux on allait
Flâner dans ces lieux de vadrouille, enterrer
Un peu de ses ennuies et faire quelques victimes
Parmi les feuilles, un deuil inaperçu pour le
Commun des mortels. Un jour, on était allé
Atterrir à même le sol, prendre un bol d’air,
À la limite des barreaux
Humains…notre bavardage à peine ouï
Et c’est à peine qu’on y prenait goût
Que le ciel s’enragea comme pour arranger notre dégoût !
Et à mesure que la tempête s’engage,
Nos Visages sentaient déjà l’embué !
Nous courûmes à pleins poumons, le souffle
Majestueux afin d’atteindre un lieu plus sûr !
C’était à l’abri précaire, des tas d’herbes
Faisant le toit en colature…
C’était là que nous nous reposâmes les guiboles.
Il pleuvait des cailloux, un bruit sourd
Un bruit sourd qui détonne et on avait peur que ça dure.
Nos cœurs légers devenaient de plus en
Plus lourds, une randonnée gâchée à coup sûr,
Mais nous fûmes rentré bredouille quand même !
Quand même je suis revenu sur les lieux pour
Savourer ce qui fut tes ombrages,
Là bas l’air n’est plus l’air et les arbres
Ne sont plus les arbres, tout a été fauché,
Des vestiges, à ras de terre, couchés comme si
La tempête n’en voulait qu’à nos arbres touffus !
Samir, le 08/06/2008
Des arbres à la queue leu leu, un ballet
Immobile. Lorsqu’il faisait doux on allait
Flâner dans ces lieux de vadrouille, enterrer
Un peu de ses ennuies et faire quelques victimes
Parmi les feuilles, un deuil inaperçu pour le
Commun des mortels. Un jour, on était allé
Atterrir à même le sol, prendre un bol d’air,
À la limite des barreaux
Humains…notre bavardage à peine ouï
Et c’est à peine qu’on y prenait goût
Que le ciel s’enragea comme pour arranger notre dégoût !
Et à mesure que la tempête s’engage,
Nos Visages sentaient déjà l’embué !
Nous courûmes à pleins poumons, le souffle
Majestueux afin d’atteindre un lieu plus sûr !
C’était à l’abri précaire, des tas d’herbes
Faisant le toit en colature…
C’était là que nous nous reposâmes les guiboles.
Il pleuvait des cailloux, un bruit sourd
Un bruit sourd qui détonne et on avait peur que ça dure.
Nos cœurs légers devenaient de plus en
Plus lourds, une randonnée gâchée à coup sûr,
Mais nous fûmes rentré bredouille quand même !
Quand même je suis revenu sur les lieux pour
Savourer ce qui fut tes ombrages,
Là bas l’air n’est plus l’air et les arbres
Ne sont plus les arbres, tout a été fauché,
Des vestiges, à ras de terre, couchés comme si
La tempête n’en voulait qu’à nos arbres touffus !
Samir, le 08/06/2008