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L’Algérie veut un standard international pour ses prisons

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  • L’Algérie veut un standard international pour ses prisons

    L’Algérie veut harmoniser ses établissements pénitentiaires en conformité avec les normes internationales. C’est dans ce cadre que s’inscrit la visite en Algérie de deux experts du Centre international britannique des prisons, appelés à animer, durant plusieurs jours, des ateliers de formation au profit des cadres relevant des établissements pénitentiaires chargés du développement du projet de la gestion stratégique des prisons.

    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les deux experts ont effectué mardi dernier une visite à la prison d’El-Harrach d'Alger destinée, a-t-on appris, «à évaluer les conditions de détention et préparer les établissements pénitentiaires pour être en conformité avec les normes internationales».

    Cette démarche entre dans le cadre d'un programme de coopération entre le Foreign Office britannique et le ministère algérien de la Justice. La visite des experts anglais en Algérie entre également dans le vaste programme de gestion des prisons, tel que défini par la loi 6 février 2006 portant réforme des établissements pénitentiaires. A ce sujet, le directeur de la direction nationale des établissements pénitentiaires M. Mokhtar Felioune a indiqué lors du coup d’envoi des travaux de ces ateliers «que la loi portant réforme des établissements pénitentiaires s’articule autour de deux axes».

    Il s’agit de «l’humanisation et de la promotion des pratiques au sein des établissements pénitentiaires et de leur modernisation ». Les travaux d’atelier qu’auront à assurer les deux experts anglais font partie de la seconde phase du programme destiné à «mettre en place des procédures de gestion techniques des établissements pénitentiaires». Cette seconde phase s’étalera sur deux années, soit de mai 2008 à mai 2010. La première phase qui a duré deux années (2006-2008) a été axée autour de la mise en place des mécanismes de consolidation de la réforme pénitentiaire. Pour la seconde phase, la direction nationale des établissements pénitentiaires a ciblé quatre maisons d’arrêt pilotes.

    Il s’agit des établissements pénitentiaires de Tidjelabine , Boufarik, El-Harrach et de Boussouf, à Constantine. Lors de son allocution en présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, M. Felioune a rappelé que la loi portant réforme des établissements pénitentiaires a eu pour première conséquence «l’amélioration substantielle des conditions carcérales, le renforcement de l’encadrement pénitentiaire dont des médecins et des paramédicaux, sans compter le fait que le programme de réinsertion a permis à un total de 2 908 détenus de passer pour l’année 2007/2008 les épreuves du BEM et du bac (1 551 BEM) (1 357 bac).

    Le même responsable dira aussi que 81 établissements pénitentiaires sont en cours de construction aux normes internationales et ce en étroite collaboration avec des bureaux d’étude de renommée mondiale. «Cette volonté de hisser la gestion des établissements pénitentiaires aux normes internationales s’est matérialisée par une formation destinée au profit de 29 116 fonctionnaires en collaboration avec des pays comme la France, la Belgique, l’Italie, la Suisse et l’Espagne.

    Cette dynamique a pour objectif de disposer d’une expérience internationale dans le but de promouvoir l’encadrement au niveau des prisons algériennes avec les normes internationales », a ajouté M. Felioune. Il est à noter que lors de la première phase, les responsables algériens ont multiplié les contacts avec les experts du Centre international des études pénitentiaires (ICPS) dans le but de disposer des outils portant modernisation des prisons algériennes.

    - Le Soir d'Algerie
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