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L’installation des brigades de la Gendarmerie à Béjaïa dépend du foncier au niveau de cette wilaya. «L’installation des nouvelles brigades de la Gendarmerie nationale est tributaire de la disponibilité des assiettes foncières» a déclaré hier, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, en déplacement à Béjaïa.
14 brigades devaient être installées à travers le territoire de la wilaya de Béjaïa «en vue de répondre à l’impératif sécuritaire dans cette wilaya». C’est la première fois qu’une pareille entrave est évoquée pour l’installation d’une institution d’envergure comme la gendarmerie nationale. Le ministre de l’Intérieur a fait cette déclaration en marge de la cérémonie d’installation du nouveau wali Ali Bendrici à la tête de la wilaya de Béjaïa en remplacement de Rachid Fatmi, nommé à Souk-Ahras.
Dans son allocution, M.Zerhouni a plaidé pour un passage progressif du système de démocratie représentative à celui d’une démocratie participative.
«Il s’agit de faire participer les citoyens dans la gestion des affaires locales à travers des organisations crédibles pour améliorer la vie dans les cités», devait-il préciser. La formation des maires entamée au lendemain du scrutin des locales s’inscrit d’ailleurs dans cette perspective. Le passage du plan communal de développement établi sur une année à un PCD quinquennal va également dans ce sens, a-t-il ajouté en substance. «On peut être fier de ce qui a été réalisé en matière de développement», a commenté le ministre de l’Intérieur.
S’agissant du bilan du wali sortant «même si», précisera-t-il «sa nomination est intervenue dans une conjoncture difficile», allusion à la période des événements du Printemps noir de 2001, beaucoup de réalisations ont été faites. Il citera de nombreux indicateurs de développement comme les routes, le logement, l’éducation, l’université, la santé.
C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur indique que «Béjaïa est passée de 5 personnes par logement en 1999 à 4.5 actuellement, soit une réalisation de 31.000 logements, dont 7000 en voie d’être achevés». 36 écoles primaires, 10 lycées, 29 polycliniques, et 29 salles de soins ont été construits durant la période de gouvernance du wali sortant. Ne s’arrêtant pas là, le ministre de l’Intérieur s’exprimera en termes de pourcentage pour situer les réalisations de Rachid Fatmi. 90% de la population est alimentée en eau potable.
De même que le taux d’électrification dépasse la moyenne nationale, soit 99%. Cependant, le point noir est situé au niveau du raccordement en gaz de ville. «Béjaïa traîne derrière la moyenne nationale avec seulement 22%» a reconnu le ministre de l’Intérieur. «La balance d’équipement s’élève à 126 milliards de dinars entre 1998 et 2008» a indiqué encore Yazid Zerhouni avant de céder la parole au président de l’APW de Béjaïa. Attendu sur l’affaire du foncier, M.Hamid Ferhat s’est contenté de réitérer sa demande d’un plan d’urgence pour la wilaya, s’appuyant sur certaines structures dont le port, l’aéroport, la pénétrante et les structures hôtelières à l’abandon.
Sur ce dernier point, le ministre a rappelé que «l’investissement dans le tourisme n’est plus une affaire de l’Etat mais plus une initiative du privé».
Présentant le nouveau wali, M.Zerhouni parlera «de sa longue expérience» en se référant à la gestion de la catastrophe naturelle qui a frappé la wilaya de Boumerdès. Auparavant, le wali sortant a tenu, dans une courte allocution, à saluer tous ceux qui ont contribué à sa gestion, remerciant au passage l’objectivité de la presse locale.
Par l'Expression
14 brigades devaient être installées à travers le territoire de la wilaya de Béjaïa «en vue de répondre à l’impératif sécuritaire dans cette wilaya». C’est la première fois qu’une pareille entrave est évoquée pour l’installation d’une institution d’envergure comme la gendarmerie nationale. Le ministre de l’Intérieur a fait cette déclaration en marge de la cérémonie d’installation du nouveau wali Ali Bendrici à la tête de la wilaya de Béjaïa en remplacement de Rachid Fatmi, nommé à Souk-Ahras.
Dans son allocution, M.Zerhouni a plaidé pour un passage progressif du système de démocratie représentative à celui d’une démocratie participative.
«Il s’agit de faire participer les citoyens dans la gestion des affaires locales à travers des organisations crédibles pour améliorer la vie dans les cités», devait-il préciser. La formation des maires entamée au lendemain du scrutin des locales s’inscrit d’ailleurs dans cette perspective. Le passage du plan communal de développement établi sur une année à un PCD quinquennal va également dans ce sens, a-t-il ajouté en substance. «On peut être fier de ce qui a été réalisé en matière de développement», a commenté le ministre de l’Intérieur.
S’agissant du bilan du wali sortant «même si», précisera-t-il «sa nomination est intervenue dans une conjoncture difficile», allusion à la période des événements du Printemps noir de 2001, beaucoup de réalisations ont été faites. Il citera de nombreux indicateurs de développement comme les routes, le logement, l’éducation, l’université, la santé.
C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur indique que «Béjaïa est passée de 5 personnes par logement en 1999 à 4.5 actuellement, soit une réalisation de 31.000 logements, dont 7000 en voie d’être achevés». 36 écoles primaires, 10 lycées, 29 polycliniques, et 29 salles de soins ont été construits durant la période de gouvernance du wali sortant. Ne s’arrêtant pas là, le ministre de l’Intérieur s’exprimera en termes de pourcentage pour situer les réalisations de Rachid Fatmi. 90% de la population est alimentée en eau potable.
De même que le taux d’électrification dépasse la moyenne nationale, soit 99%. Cependant, le point noir est situé au niveau du raccordement en gaz de ville. «Béjaïa traîne derrière la moyenne nationale avec seulement 22%» a reconnu le ministre de l’Intérieur. «La balance d’équipement s’élève à 126 milliards de dinars entre 1998 et 2008» a indiqué encore Yazid Zerhouni avant de céder la parole au président de l’APW de Béjaïa. Attendu sur l’affaire du foncier, M.Hamid Ferhat s’est contenté de réitérer sa demande d’un plan d’urgence pour la wilaya, s’appuyant sur certaines structures dont le port, l’aéroport, la pénétrante et les structures hôtelières à l’abandon.
Sur ce dernier point, le ministre a rappelé que «l’investissement dans le tourisme n’est plus une affaire de l’Etat mais plus une initiative du privé».
Présentant le nouveau wali, M.Zerhouni parlera «de sa longue expérience» en se référant à la gestion de la catastrophe naturelle qui a frappé la wilaya de Boumerdès. Auparavant, le wali sortant a tenu, dans une courte allocution, à saluer tous ceux qui ont contribué à sa gestion, remerciant au passage l’objectivité de la presse locale.
Par l'Expression