L'Algérie vit des heures difficiles, entre peur, inquiétude et angoisse.
Hier, dimanche, un double-attentat à la bombe a fait deux morts à Beni Amrane, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger (plus de dix morts avaient été annoncés dans un premier temps, avant que le bilan ne soit revu à la baisse ce lundi après-midi).
Aujourd'hui, en début d'après-midi, un autre attentat à la bombe ayant fait une vingtaine de morts à Bouira, à 120 km à l'est d'Alger aussi, a été annoncé par la célèbre agence de presse Reuters, repris par la non moins célèbre chaîne de TV Al-Jazira, selon un journaliste du quotidien algérien indépendant Le Soir d'Algérie.
Depuis Alger, Abder Bettach, en poste pour Le Soir d'Algérie dans la capitale, revient pour Le Post sur un après-midi "de panique."
Comment ça s'est passé?
"En début d'après-midi, on a appris qu'il y avait eu un attentat à Bouira. On s'est tout de suite beaucoup inquiétés, d'autant plus qu'un de nos bureaux régionaux se trouve exactement dans l'immeuble où on nous a dit que l'attentat avait eu lieu."
Qu'avez-vous fait?
"Nous avons aussitôt appelé notre bureau là-bas, et un de nos collaborateurs nous a rassurés: il n'y avait aucun attentat!"
Comment avez-vous réagi?
"On a été très surpris. Il n'y avait absolument rien. On s'est tous inquiétés pour rien. En plus, dans la foulée, on nous a annoncé un autre faux attentat à Alger. C'était trop!"
La rumeur s'est vite répandue?
"Plus que ça! Elle s'est propagée à une vitesse incroyable. On a été inondés d'appels: des Etats-Unis, du Canada, de France,...Un ressortissant algérien originaire de Bouira qui vit aujourd'hui en Afrique du Sud nous a même appelé! C'était vraiment la panique."
C'est-à-dire?
"Ce faux scoop a semé un vent de panique incroyable. En quelques minutes, ça nous a replongés dans les années noires de l'Algérie, dans les années 90, quand il y avait eu beaucoup d'explosions, d'attentats à la voiture piégée, au colis piégé,..."
Que pensez-vous de tout ça?
"C'est grave. C'est quand même dommage que les journalistes ne vérifient pas."
Hier, dimanche, un double-attentat à la bombe a fait deux morts à Beni Amrane, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger (plus de dix morts avaient été annoncés dans un premier temps, avant que le bilan ne soit revu à la baisse ce lundi après-midi).
Aujourd'hui, en début d'après-midi, un autre attentat à la bombe ayant fait une vingtaine de morts à Bouira, à 120 km à l'est d'Alger aussi, a été annoncé par la célèbre agence de presse Reuters, repris par la non moins célèbre chaîne de TV Al-Jazira, selon un journaliste du quotidien algérien indépendant Le Soir d'Algérie.
Depuis Alger, Abder Bettach, en poste pour Le Soir d'Algérie dans la capitale, revient pour Le Post sur un après-midi "de panique."
Comment ça s'est passé?
"En début d'après-midi, on a appris qu'il y avait eu un attentat à Bouira. On s'est tout de suite beaucoup inquiétés, d'autant plus qu'un de nos bureaux régionaux se trouve exactement dans l'immeuble où on nous a dit que l'attentat avait eu lieu."
Qu'avez-vous fait?
"Nous avons aussitôt appelé notre bureau là-bas, et un de nos collaborateurs nous a rassurés: il n'y avait aucun attentat!"
Comment avez-vous réagi?
"On a été très surpris. Il n'y avait absolument rien. On s'est tous inquiétés pour rien. En plus, dans la foulée, on nous a annoncé un autre faux attentat à Alger. C'était trop!"
La rumeur s'est vite répandue?
"Plus que ça! Elle s'est propagée à une vitesse incroyable. On a été inondés d'appels: des Etats-Unis, du Canada, de France,...Un ressortissant algérien originaire de Bouira qui vit aujourd'hui en Afrique du Sud nous a même appelé! C'était vraiment la panique."
C'est-à-dire?
"Ce faux scoop a semé un vent de panique incroyable. En quelques minutes, ça nous a replongés dans les années noires de l'Algérie, dans les années 90, quand il y avait eu beaucoup d'explosions, d'attentats à la voiture piégée, au colis piégé,..."
Que pensez-vous de tout ça?
"C'est grave. C'est quand même dommage que les journalistes ne vérifient pas."
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