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Maroc : situation a SIDI IFNI .

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  • Maroc : situation a SIDI IFNI .

    Violences à Sidi Ifni sous fond de manipulations politique

    48 heures après les violents affrontements survenus au Sud du Maroc (on parle d’une quarantaine de blessés), plus précisément à Sidi Ifni, entre les forces de l’ordre et des habitants de la commune (d’environ 40 000 habitants), la tension semble être légèrement apaisée. Néanmoins, la ville demeure sous haute surveillance et les éléments de la sécurité nationale veillent à restaurer le calme.

    «Nous avons été frappés, violentés, et passés à tabac. Le comportement de la police est inadmissible», déclare un habitant de Sidi Ifni, joint au téléphone dimanche soir. Y a t-il eu des morts, comme annoncé par la chaîne TV Al Jazeera, dans la journée de samedi ? «Je ne peux pas confirmer ni infirmer cette information. Par contre, une véritable chasse à l’homme a été lancée par la police contre de nombreux jeunes de la ville qui ont rejoint la montagne comme lieu de refuge», poursuit cette source.

    Cette source, qui a préféré garder l’anonymat, est proche (et/ou membre) d’une association basée à Paris et dont la vocation est quelque peu floue. Dès dimanche, les sociétaires ont contacté des médias (presse écrite, audiovisuel, web) français afin de les sensibiliser sur les évènements qui se sont produits à Sidi Ifni (action menée par des demandeurs d’emplois avec blocage du port de la ville depuis le 31 mai dernier). Ces derniers ont déclaré qu’une dizaine de personnes avaient perdus la vie et des viols avaient été commis.

    De fait, nous avons pris contact avec deux personnes présentes à Sidi Ifni, et sur recommandations d’un certain Ouazzani, l’interlocuteur «parisien». Le premier coup de fil se résumait à «je ne sais pas s’il y a des morts par contre la police continue à semer la terreur dans la ville et elle pourchasse des individus dans la montagne». Le second échange téléphonique s’avérait encore plus…éloquent. «Je ne suis pas en mesure de vous donner des informations car je suis à Guelmin. Désolé… ». Drôle de témoignages !

    S’il ne fait aucun doute sur la répression violente qui a frappé Sidi Ifni, ce week-end, il n’en demeure pas moins que des individus, mal intentionnés, ont tenté de manipuler l’opinion publique étrangère. Pourquoi ont-ils (ré)agi de la sorte ? Cela répondait-il à des considérations géo-politiques avec en toile de fond le Sahara ? Y a-t-il des soubassements politiques ? Des intentions de nuire sur fond de règlements de compte ?

    La situation est déjà suffisamment douloureuse et complexe pour ne pas y ajouter une dimension politique. Toute la lumière doit être faîte sur les responsabilités de chaque partie concernée. S’adjuger le droit de colporter des rumeurs (et non des informations vérifiées et vérifiables) sur le dos de personnes innocentes n’apportent rien de constructif au débat et surtout n'aide pas à faire toute la lumière sur cette «affaire». Une affaire dont l’explosion (et l’expression) est purement sociale et ne comporte aucune motivation…régionaliste.

    Ville isolée et des dizaines d’arrestations

    Selon des informations recoupées, la police aurait mis la main sur des outils de communication comme le téléphone portable ou encore des PC, durant le week-end, afin d’isoler Sidi Ifni du monde extérieur. En outre, et d’après des sources concordantes, des policiers auraient fait irruption dans des maisons privées et ils ont opéré à des dizaines d’arrestations.

  • #2
    Emeutes de Sidi Ifni. Ce qui s'est vraiment passé

    Les émeutes de Sidi Ifni n'ont pas fait de victimes selon le gouvernement. La ville reste assiégée par des milliers (5000) d'éléments des forces de l'ordre. Le film des événements.

    Vingt-sept personnes ont été arrêtées et seulement huit sont toujours sous les verrous après avoir été présentées devant la justice. C'est une source autorisée au ministère de l'Intérieur qui résume ainsi l'état des lieux après les émeutes qui ont secoué Sidi Ifni samedi dernier. Selon la même source, la situation est sous contrôle et il n'y aurait eu aucune victime. « Vous n'avez qu'à aller demander dans les hôpitaux», conclut notre interlocuteur.

    Selon des sources sur place, la réalité serait tout autre. Les milieux associatifs parlent d'une ville en état de siège que personne ne peut quitter. «Au moment où je vous parle, nous sommes toujours en pleine montagne et un hélicoptère procède à d'incessants vols au-dessus de la région», déclare au «Soir échos» Mohamed Issam, responsable de l'UNTM et membre du célèbre secrétariat local de Sidi-Ifni-Aït Baâmrane. Ce dernier affirme n' avoir eu d'autre solution que de prendre la fuite, à l'instar de centaines d'habitants de cette ville.

    Samedi vers six heures, rapportent plusieurs sources, les forces de l'ordre, en grands renforts, investissent la ville dès leur arrivée de Tiznit et commencent par le quartier «Lalla Meryem» pour assaillir toutes les maisons. «Ils ont commencé par rafler les membres du secrétariat, et le docteur Mohamed El Ouahdani, responsable local du Centre marocain des droits de l'homme, a été emmené avec ses trois frères et son père», affirme une source locale qui confirme l'existence de vols commis par les éléments des forces de l'ordre et l'usage excessif de la matraque. Au même moment, une première dans l'histoire des émeutes urbaines au Maroc, un bateau débarque au port et ce sont des centaines d'éléments du CMI qui mettent pied à terre pour déloger les diplômés au chômage qui bloquaient l'activité au port depuis une semaine. Près de 160 personnes auraient été arrêtées et auraient été conduites, les yeux bandés, «vers une destination inconnue», selon une source locale. Le gouvernement nie et s'en tient à ses chiffres . Comme il nie le fait que la ville soit en état de siège.

    Après le port, c'est toute la ville qui s'embrase. Le lendemain à neuf heures, une marche pacifique, à laquelle prennent part des femmes essentiellement, est prise d'assaut au niveau de l'Avenue Mohammed V. Les choses dégénèrent et les forces de l'ordre, face aux jets de pierres, recourent aux balles caoutchoutées, au gaz lacrymogène et, comme toujours, aux matraques. Une source locale confirme aussi des actes de vandalisme commis par les manifestants. Une voiture, une 4L appartenant à un caïd, aurait été brûlée. En plus du commissariat de police qui a été saccagé.

    Finalement, à en croire des sources sur place, la ville a été scindée en deux par les forces d'intervention pour mieux gérer une situation explosive. La source du problème ? Les diplômés au chômage, se disant lésés quant à la répartition des postes au port, ont fini par bloquer ce dernier quitte à laisser pourrir le poisson chargé à bord de plus de 80 camions. Malgré plusieurs interventions, dont celles des députés de la région, la situation n'a fait qu'empirer. Les diplômés au chômage de la ville accusent également le gouverneur de Tiznit, Souilem Bouchaâb, d'avoir fermé la porte du dialogue. Et même d'avoir donné des instructions pour leur interdire l'accès au siège de la province.

    Plusieurs associations de défense des droits humains ont demandé l'ouverture d'enquêtes sur ce qui s'est passé à Sidi Ifni.

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    • #3
      Le Maroc a demandé lundi à Al-Jazeera de présenter des excuses publiques après l’annonce samedi par cette chaîne de télévision que plusieurs manifestants avaient trouvé la mort lors de violents incidents à Sidi Ifni.



      Samedi, le gouvernement marocain avait catégoriquement démenti la mort de manifestants lors d’affrontements ayant opposé les forces de l’ordre à des chômeurs, près du port de pêche de Sidi Ifni.

      "La question de la fermeture du bureau d’Al-Jazeera au Maroc n’est pas posée, mais le Maroc réclame de cette chaîne des excuses publiques", a déclaré lundi soir le porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri.

      Samedi, le directeur du bureau d’Al-Jazira au Maroc avait été entendu par la police judiciaire sur ordre du parquet de Rabat.

      L’intervention des forces de l’ordre à Sidi Ifni s’est soldée officiellement samedi par un bilan de 44 blessés, dont 27 policiers, et 20 arrestations.

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      • #4
        Les sources, please...

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        • #5
          yabi.ladi et bladi

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          • #6
            http://70.84.17.149/?artid=10303

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            • #7
              algerie

              Le sang a coulé dans la petite ville portuaire de Sidi Ifni, située à 700 km au sud de Rabat.
              8 morts, 44 blessés et des dizaines d’arrestations, c’est le lourd bilan des violents affrontements qui ont opposé, samedi dernier, de jeunes chômeurs aux forces de l’ordre. Une centaine de jeunes manifestants bloquaient toutes les issues menant au port, depuis le 30 mai dernier.
              89 camions transportant une cargaison de quelque 800 tonnes de poissons se sont retrouvés immobilisés. Selon les témoignages rapportés par la presse de la gauche marocaine, la brutalité policière aurait été sans bornes. Plusieurs quotidiens la dénoncent. L’éditorialiste de Libération, journal de l’Usfp (Union socialiste des forces populaires) a constaté que «les habitants de Sidi Ifni sont en colère: face à leurs revendications à caractère social, les forces de l’ordre sont intervenues en utilisant des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes».
              Et au journaliste de poursuivre et d’enfoncer le clou en mettant en exergue le «mépris» des pouvoirs publics marocains vis-à-vis des revendications des manifestants de Sidi Ifni. «Les revendications des habitants de Sidi Ifni sont connues depuis longtemps. Ils reprochent aux autorités leur négligence...et cela dure depuis au moins quatre ans, et rien ne bouge», souligne le quotidien.
              Le Soir, journal indépendant, constate et dénonce: «Le ras-le-bol est de plus en plus palpable. Tabasser aveuglément des chômeurs et violer l’intimité des maisons sont, dans les conditions actuelles, une aventure aux conséquences incertaines» fait remarquer le quotidien. Al Ahdath Al Maghribya signale quant à lui que le mouvement de colère a fait tache d’huile. D’autres quartiers se sont soulevés. Les face-à-face ont pris une tournure de plus en plus violente. «D’autres affrontements ont eu lieu dans les cités Boulaalam, Lalla Meryem, Al Marssi et Kouloumina, où les policiers répondaient aux jets de pierres, par des tirs de balles en caoutchouc, en poursuivant les manifestants dans les maisons et sur les terrasses», a précisé quant à lui, ce quotidien.
              A vrai dire, la rue marocaine connaît depuis quelques jours des manifestations à répétition qui en disent long sur le malaise social qu’endure la société marocaine.
              Le 16 mai 2008, des affrontements ont opposé les forces de l’ordre aux étudiants de l’université de Marrakech (sud). Ces derniers revendiquaient une augmentation du montant de leurs bourses ainsi qu’une amélioration des conditions dans lesquelles se déroulaient leurs examens.
              La manifestation s’est soldée par des blessés dans les rangs des deux camps. Ahmed Merzak, président de l’université de Marrakech, a cependant signalé que des locaux de l’administration ont été incendiés.
              Le 21 mai 2008, une grève générale de 24 heures a été décidée par la Confédération démocratique du travail, la CDT. Elle a touché les secteurs public et privé. Le chômage qui se situait autour des 9,7% dans le Royaume en 2007, selon les chiffres officiels, fait des ravages chez les jeunes. Sur dix demandeurs d’emploi, 4 d’entre eux ont moins de 25 ans.
              Le Royaume chérifien, comme beaucoup d’autre pays de la planète, fait face difficilement à la hausse des prix des produits de consommation. Toutefois, la flambée des prix du pétrole a sensiblement augmenté la facture pétrolière.
              Les importations pétrolières du Royaume au 1er trimestre 2008 ont atteint 74 millions d’euros. Une hausse de 68,9% par rapport au 1er trimestre 2007.
              La rue gronde et les prix de l’or noir s’envolent, l’incendie risque de se transformer en brasier
              tous le journaux du monde parle de morts et ici les makhzeniste nous disent non ,tous les journaux mentent ,quand il s'agit de l'algerie ils sont serieux les quotidiens pour le maroc cai des torchons
              Dernière modification par langar, 10 juin 2008, 13h20.

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              • #8
                la source .

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                • #9
                  algerie

                  l'expression al+ le monde fr


                  tu nous diras comme ca pourquoi le quotidien marocain la verite a ete suspendu

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                  • #10
                    Tems, voila la source:

                    Mohamed VI sur le grill
                    http://www.lexpressiondz.com/article...-10/53352.html

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                    • #11
                      ha ha ha m6 sur le gril sauf que le m6 en question est pas au Maroc mais en congé a l'exterieur du pays.....

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                      • #12
                        algerie

                        je l'ai donner avant en haut la source quest tu raconte toi la l'expression al+ le monde fr

                        expression algerie monde france


                        Tems, voila la source:t'ai ridicule mon pauvre

                        Mohamed VI sur le grill
                        http://www.lexpressiondz.com/article...-10/53352.html
                        Dernière modification par langar, 10 juin 2008, 14h09.

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                        • #13
                          algerie

                          les sources hospitalieres sont les plus fiables puisque elle ont acceullie les victimes , faut y arreter maintenant

                          ya pas de forum marocain sur google ou quoi , si ca continue il faudra faire une petition ou un vote contre votre presence insultante ici sur fa

                          A Sidi Ifni, l'affrontement, selon des sources hospitalières, a fait 44 blessés dont 27 parmi les forces de l'ordre alors que le CDMH estime qu'"il y aurait entre un et cinq morts". source marrachech
                          Dernière modification par langar, 10 juin 2008, 14h11.

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                          • #14
                            Langar tu n'as pas d'autres sources à part les .dz?

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                            • #15
                              ok langar, je suis "ridicule" pour avoir donne la source, merci pour la provoc gratuite...

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