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Le bac « Ouhda Thalitha »

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  • Le bac « Ouhda Thalitha »

    La dernière réforme de Boubekeur Benbouzid a été dévoilée hier : les candidats du bac série lettres et langues étrangères, sciences expérimentales, mathématiques, gestion et économie et techniques mathématiques ont été déroutés par le sujet de l’épreuve d’anglais. Les concepteurs de la feuille d’examen ont en effet inversé les questions des deux sujets donnés au choix.

    Le candidat pouvait donc lire un texte et répondre aux questions d’un autre ! C’est la suprême injure à l’éducation nationale où tout, décidément, va de travers, y compris le sens d’une feuille d’examen. Le bac d’hier, c’est le dernier acte de l’immense laboratoire où l’éternel ministre expérimente depuis une douzaine d’années des réformettes sur des cobayes que sont devenus nos élèves. Quand on en arrive à disqualifier un examen aussi important que le bac, par des bévues aussi primaires, on est tenté de s’interroger sur l’utilité d’un ministère de l’Education.

    Quelle compétence doit-on reconnaître à cette commission qui a élaboré ces sujets ? Mais surtout qu’est-ce qu’ont dû penser ces élèves candidats quand ils découvrirent la supercherie – en anglais dans le texte ! – voire de l’éducation nationale en général ? Ces interrogations n’interpellent sans doute pas notre ministre. Et si l’affaire venait à déborder, il ne se gênerait pas à décréter que les élèves victimes du sujet « déformé » seront admis d’office. Le bac 2008 ; celui de la « Ouhda Thalitha », est trop précieux pour se permettre une montée au créneau des parents d’élèves.
    Pas de panique donc ! C’est, malheureusement, comme cela que l’éducation nationale est gérée et réformée. Il ne faut surtout pas s’attendre à des sanctions puisque le ministre, qui aura cautionné him self toutes les malformations de l’école et tous les scandales, est toujours là, défiant toute règle de l’alternance et de l’excellence. Faut-il rappeler que 151 nouveaux manuels scolaires édités cette année pour les trois paliers de l’enseignement ont été truffés de fautes scientifiques, politiques et même idéologiques !

    On y lit même que « le colonialisme a libéré le pays » reléguant ainsi la loi scélérate du 23 février glorifiant le rôle de la France en Algérie à doux euphémisme… Mais le ministre a promis de réformer ces manuels scolaires qui ont échappé à la vigilance de ses commissions de lecture. Comment ? Il s’est engagé à réimprimer de nouveaux livres expurgés de fautes ! La facture sera très salée, mais c’est cela la réforme, nous dit-il. Quant à l’examen d’anglais d’hier, il suffisait juste de commencer le sujet par... la fin !

  • #2
    benbouzid
    ?

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    • #3
      Quant à l’examen d’anglais d’hier, il suffisait juste de commencer le sujet par... la fin !
      Oui, j'ai vu beaucoup de garçons et de filles pleurer et beaucoup d'avenirs hypothéqués!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Incompétence et médiocrité partout ! Erreur très grave, inexplicable et impardonnable. Entre nous, le plus grave est la tricherie des élèves encouragée dans certains cas par les profs. J’ai entendu même que des profs pouvaient être corrompus par les élèves et leurs parents. Que restent-ils de la valeur sacrée du professeur, des études et des examens ?
        Dernière modification par shadok, 10 juin 2008, 05h24.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Moha

          Pauvre jeunesse algérienne!!!!!
          Encore une raison pour virer ce boutef.

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          • #6

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            • #7
              Peut-on bâtir du vrai sur du faux ?
              Par :Mustapha Hammouche

              À chaque session son anomalie : fuites, erreur de formulation, trituration des résultats ou mauvaise présentation des données… Nous ne savons donc pas encore organiser un examen de baccalauréat irréprochable. Mais à voir les résultats du procès de l’Université de formation continue qui se déroulait — coïncidence ? — en même temps que les premières épreuves du bac, on peut se demander s’il est nécessaire de décrocher un diplôme propre. Du moins pour assouvir son ambition de carrière.
              2 695 personnes ont pu faire des études supérieures en présentant des dossiers d’inscription falsifiés. Si le baccalauréat ne constitue pas une condition d’accès à l’UFC, celle-ci est tout de même une université. Ce nombre faramineux d’étudiants faussaires a été réalisé en trois ans, entre 1999 et 2002. Plusieurs centaines de ces faussaires ont pu accéder à de hautes fonctions dans l’administration. La chronique judiciaire ne le dit pas, mais certains d’entre eux ont peut-être pu sévir dans l’enseignement supérieur et dans l’éducation nationale !
              Jusqu’ici, le passé révolutionnaire, même celui des parents, compensait le déficit de titres dans la carrière d’un fonctionnaire. On commença donc par s’inventer de fausses biographies. Depuis que l’étude des dossiers de maquisard est suspendue, et qu’on ne peut produire de nouveaux faux moudjahidine, voici venu le temps des faux diplômes ! En faisant de l’UFC une espèce d’université “19 Mars” pour valider les titres.
              Si tant de hautes fonctions sont occupées par des hommes sans passé authentique et sans vrais diplômes, il est aisé de comprendre pourquoi nous n’arrivons pas à organiser de vrais examens et concours, une vraie foire, un vrai championnat, une vraie réconciliation, de vraies élections… avec la netteté de la tâche bien préparée et rondement menée.
              Il n’y a finalement de vrai que la rente que nous dilapidons et le verbiage qui fait croire que nous réalisons tout cela.
              Peut-on construire un pays sur du faux ? À commencer par son passé magnifié : dans un de ces colloques où l’on parle de stratégie pour éviter d’assumer le présent, un colloque sur “la défense économique”, un universitaire, un vrai apparemment, vient de remettre en cause un mythe qui alimentait les esprits affamés, le mythe de “l’Algérie grenier de Rome”, établissant que le pays est “structurellement” incapable de nourrir sa population. Bien d’autres mythes sont appelés à tomber, mais ce genre de mises au point qui nous ramènent à notre réalité faite de fausse prospérité, bâtie sur une ressource aussi providentielle que passagère, ne sont pas les bienvenues. On les oublie vite.
              Trop occupés que nous sommes à mettre de côté nos parts individuelles de rente, celles que nos impostures respectives nous ont permis de glaner, nous n’avons pas de perspective collective. Pour nous faire passer le temps, le pouvoir s’est chargé de nous concocter un discours unique fait d’exaltation d’un passé lustré et d’incantation d’un futur mirifique que nous simulons de préparer.
              Alors qu’en fait, nous sommes en train de saper méthodiquement les bases stratégiques d’une perspective nationale : la vérité, les ressources, le travail, le mérite, la citoyenneté…
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                Comme d'habitude... c'est le bouc émissaire responsable de tous malaise
                Dernière modification par Enissay, 10 juin 2008, 20h17.
                "Le fascisme, c'est ferme ta gueule, la démocratie, cause toujours !"

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                • #9
                  ...En plus de tout ça, je vous fais la liste des pique-assiettes qui profitent de la période des examens pour venir se restaurer au lycée!!!
                  1.Le chef de daira accompagné de sa smala
                  2.le chef de brigade accompagné de ses sbires
                  3.un bon paquet de flics
                  4.un bon paquet de pompiers
                  5.touts sorte de faune orbitant autour des ces rapaces!!
                  Et bien sûr, ils ne sont pas prévus dans le budget de l'établissement et c'est autant de moins pour les enfants!...
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    le bac en algerie c'est un examin du piège chaque année y a un piege soit dans les exercices soit dans les données et cette année c'est le sujet qui était mal fait donc on sait pas si c'etait un piège ou juste une faute mais Quelle faute!!!!!!! y a beaucoup des elèves qui ont basés sur cette epreuve surtout pour ameliorer leurs notes et leurs moyenne mais malheuresement !!!!
                    donc j'espère qu'ils vont prendre cette erreur en consideration et de bien coriger cette epreuve.
                    inchallah que la plupart aura son bac inchallah.
                    Le bonheur n’est pas un gros diamant, c’est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées

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