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Les musulmans en Europe font face à une plus grande discrimination que les musulmans américains dans la vie publique et politique, selon un rapport de l'observatoire sur l'islamophobie réalisé par l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
Contrairement aux musulmans vivant aux Etats-Unis, le rapport indique que les signes de discrimination sont plus évidents et visibles en Europe.
Dans un rapport intitulé «L'Islam et l'état du dialogue avec l'Occident» édité par le Forum économique mondial (WEF) en janvier 2008 il est dit qu'une majorité de pays européens considèrent qu'un plus grand dialogue entre l'Occident et le monde musulman comme une menace.
Le rapport a indiqué que cette idée est partagée par 79 pour cent de la population du Danemark, 67% de la population d' l'Italie et des Pays Bas, par 68% de l'Espagne, 65% de la population de la Suède et 59% de la population de Belgique.
« Ceci correspond à une crainte croissante chez les Européens d'une menace islamique» pour leurs identités culturelles, issue en partie de l'immigration dans des régions principalement musulmanes.
L'Organisation de la conférence islamique a appelé lundi les dirigeants de l'Occident et du monde musulman à engager un dialogue ouvert et critique avec une approche réaliste pour examiner les causes fondamentales des malentendus et des conflits.
Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeledin Ihsanoglu a lancé cet appel lors de la 3e conférence internationale sur le Musulman et l'Occident qui s'est ouverte lundi à Kuala Lumpur.
Le dialogue entre les musulmans et l'Occident doit rassembler des dirigeants politiques qui s'engagent fermement et être mené dans un esprit de respect mutuel et de compréhension en vue d'établir un partenariat, a indiqué M. Ihsanoglu.
L'éducation équitable et de qualité basé sur les valeurs partagées et les principes de paix, des droits de l'Homme, de tolérance, doivent être promues, a-t-il estimé.
Pour atteindre cet objectif, les lois nationales et les normes internationales doivent également être promues pour combattre la diffamation des valeurs et des croyances des autres, en particulier dans les manuels scolaires, a-t-il souligné.
M. Ihsanoglu a appelé par ailleurs les organisations internationales à identifier et à examiner les approches pratiques pour soutenir le dialogue entre cultures et civilisations, affirmant que des efforts devraient être également fournis pour réduire la fracture numérique entre les deux mondes.
La 1er conférence internationale sur le Musulman et l'Occident a eu lieu en 2006 sur proposition de la Malaisie pour résoudre les malentendus et les conflits entre les deux parties.
http://www.irna.ir
Contrairement aux musulmans vivant aux Etats-Unis, le rapport indique que les signes de discrimination sont plus évidents et visibles en Europe.
Dans un rapport intitulé «L'Islam et l'état du dialogue avec l'Occident» édité par le Forum économique mondial (WEF) en janvier 2008 il est dit qu'une majorité de pays européens considèrent qu'un plus grand dialogue entre l'Occident et le monde musulman comme une menace.
Le rapport a indiqué que cette idée est partagée par 79 pour cent de la population du Danemark, 67% de la population d' l'Italie et des Pays Bas, par 68% de l'Espagne, 65% de la population de la Suède et 59% de la population de Belgique.
« Ceci correspond à une crainte croissante chez les Européens d'une menace islamique» pour leurs identités culturelles, issue en partie de l'immigration dans des régions principalement musulmanes.
L'Organisation de la conférence islamique a appelé lundi les dirigeants de l'Occident et du monde musulman à engager un dialogue ouvert et critique avec une approche réaliste pour examiner les causes fondamentales des malentendus et des conflits.
Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeledin Ihsanoglu a lancé cet appel lors de la 3e conférence internationale sur le Musulman et l'Occident qui s'est ouverte lundi à Kuala Lumpur.
Le dialogue entre les musulmans et l'Occident doit rassembler des dirigeants politiques qui s'engagent fermement et être mené dans un esprit de respect mutuel et de compréhension en vue d'établir un partenariat, a indiqué M. Ihsanoglu.
L'éducation équitable et de qualité basé sur les valeurs partagées et les principes de paix, des droits de l'Homme, de tolérance, doivent être promues, a-t-il estimé.
Pour atteindre cet objectif, les lois nationales et les normes internationales doivent également être promues pour combattre la diffamation des valeurs et des croyances des autres, en particulier dans les manuels scolaires, a-t-il souligné.
M. Ihsanoglu a appelé par ailleurs les organisations internationales à identifier et à examiner les approches pratiques pour soutenir le dialogue entre cultures et civilisations, affirmant que des efforts devraient être également fournis pour réduire la fracture numérique entre les deux mondes.
La 1er conférence internationale sur le Musulman et l'Occident a eu lieu en 2006 sur proposition de la Malaisie pour résoudre les malentendus et les conflits entre les deux parties.
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