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Humiliation: Le PM mauritanien fait le pied de grue à l'aéroport d'Alger

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  • Humiliation: Le PM mauritanien fait le pied de grue à l'aéroport d'Alger

    Humiliation: Le PM fait le pied de grue à l'aéroport d'Alger

    Date : 09/06/2008

    Nouakchott, Mauritanie(Le Calame) - Le premier ministre mauritanien, qui avait fait le déplacement à Alger pour la traditionnelle "grande commission mixte mauritano-algérienne de coopération", a dû faire le pied de grue à l'aéroport d'Alger, avant que les officiels algériens ne fassent signe de vie et daignent le recevoir. Dès son arrivée à l'aéroport, le dimanche 1er juin la délégation avait constaté qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, étant donné qu'il n'y avait pas d'officiels à l'accueil de la passerelle.

    Pour la circonstance, nos représentants ont fait preuve de patience, en demandant aux pilotes de leur avion de ne pas faire demi-tour immédiatement, et d'attendre que les choses s'éclaircissent un peu plus. Mais tout de même : c'est près de deux heures que la délégation aura poireauté avant qu'on ne vienne la chercher.

    On se perd en conjectures sur les raisons de cette humiliation d'un officiel et, de surcroît, haut responsable d'un pays comme la Mauritanie, qui considère l'Algérie comme un pays frère. On évoque ici beaucoup de raisons possibles.

    En malmenant le premier ministre mauritanien, les autorités d'Alger voudraient faire payer à la Mauritanie l'engagement de certains de ses responsables aux côtés des thèses marocaines sur le Sahara occidental. Positions relayées par certains médias indépendants de Nouakchott, qui ont prêté au président de l'assemblée nationale, lors de sa visite au Royaume du Maroc, des propos favorables au principe d'autonomie interne proposée par le roi Mohamed VI aux provinces sahraouies. Une information démentie, par un communiqué de Ould Boulkheir lui-même, et rendue public, à travers les médias d'Etat, avant-hier dimanche au soir. La deuxième hypothèse de cette humiliation serait selon certains, le "débarquement" de l'aile favorable à Alger et au Polisario - c'est-à-dire l'ex-premier ministre, Zeine Ould Zeidane et son ministre des affaires étrangères, considérés, tous les deux, comme pro-algériens et proches du Polisario - et leur remplacement par un ancien du Maroc, considéré, à tort ou à raison, comme plus proche de celui-ci.
    Par ailleurs, il y a beaucoup de partis politiques mauritaniens qui expriment, ouvertement, leurs positions en faveur de telle ou telle partie, ce qui peut être perçu par l'une ou l'autre des "protagonistes", comme une atteinte au principe de "neutralité positive" auquel la Mauritanie s'était astreinte, et qu'"il est dangereux d'y toucher". Une controverse qui intervient à un moment où la tension entre les deux "belligérants" est montée d'un cran, et, à quelques semaines de la visite du souverain marocain en Mauritanie. Il est certain que les deux parties tenteront, par tous les moyens, à traîner la Mauritanie dans un conflit qui n'est plus le sien, depuis la signature des accords de Tripoli en 1980, où, rappelons-le, la Mauritanie renonçait à toute revendication territoriale sur la Saguiet El Hamra.

    Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'un haut responsable mauritanien est malmené par le FLN dans un aéroport algérien. Un autre illustre hôte ; et non des moindres : Moctar Ould Daddah, lui-même ; fut ainsi séquestré pendant plusieurs heures à l'aéroport de Béchar, en 1975, par Houari Boumediene.

    L'opinion publique mauritanienne se demande, tout de même, aujourd'hui pourquoi le premier ministre n'a-t-il pas fait aussitôt demi-tour, au lieu d'attendre une réunion sur une "coopération", à tout le moins fantasmagorique?

    Mohameden Ould Meyne

    Le Calame

  • #2
    En malmenant le premier ministre mauritanien, les autorités d'Alger voudraient faire payer à la Mauritanie l'engagement de certains de ses responsables aux côtés des thèses marocaines sur le Sahara occidental.
    Je ne sais pas pourquoi ces grognards de la guerre froide s'obstinent à faire de cette affaire une cause nationale?
    A todo cerdo le llega su San Martín.

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    • #3
      cA LUI APPRENDRA A JOUER AU MALIN
      Si c etait pas l algerie , la mauritanie serait deja entre les mains de hassan2,(GRAND MAROC),qui na RECONNU l indépendance de la mauritanie qu en 1969.
      Boumediene aurait du laisser l armée de hassan2 occuper nouakchott, wallah, ces mauritaniens seraient depuis longtemps de simples sujets de sa majesté, c est une erreur de notre part.
      Ces mauritaniens n ont pas INTERET a froisser alger ou sinon , il l;es jettera dans la gueule du loup, et ca sera bien fait pour eux.

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      • #4
        Ces mauritaniens n ont pas INTERET a froisser alger ou sinon , il l;es jettera dans la gueule du loup, et ca sera bien fait pour eux.
        Franchement !!!
        Prends-tu Alger pour le nombril du monde ?
        Alger est avant tout un repère d'imbéciles qui nous gouvernent.
        Les Mauritaniens sont libres de faire la politique qu'ils veulent...

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        • #5
          si les mauritaniens était comme les saharaouis marocains je t'assure que tu ne serai pas en trains de les plaindre .

          si la mauritanie était devenu marocaine je t'assure que ces habitants serais les habitants les plus riches d'entre nous et les plus chouchouté au même titre que les habitants du sahara marocain.

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          • #6
            Le gouvernement n'avait pas encore ficele le dossier Mauritanie sur la conversion de la dette en Investissement

            L’Algérie et la Mauritanie ont signé lundi dernier à Alger cinq accords de coopération portant sur les domaines des communications, de la santé, de la météorologie, de la famille et des relations avec le Parlement. Ces accords qui ont été signés à l’issue de la 16ème session de la grande commission mixte algéro-mauritanienne, portent sur un programme exécutif dans le domaine de la promotion de la condition de la femme, de la famille et de l’enfant, un accord-cadre dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et de trois accords de coopération dans les secteurs de la santé, des relations avec le Parlement et de la météorologie. L’accord sur la santé complète et modifie un accord antérieur entre les deux pays signé en 1996. Par ailleurs, la dette mauritanienne envers l’Algérie, dont le montant n’a pas été révélé, sera convertie en investissements en Mauritanie. Les modalités de cette conversion seront examinées ultérieurement entre les experts des deux pays, à l’occasion d’une visite prochaine en Algérie du ministre mauritanien des Finances d’après les déclarations du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, et du Premier ministre mauritanien, Yahia Ould Ahmed Al Wakef,
            lors d’une conférence de presse conjointe. C’est à la partie mauritanienne qu’échoit la présentation des offres, a indiqué M. Belkhadem, en rappelant que la dette due à l’Algérie par la Mauritanie, dont le montant n’a pas été révélé, avait fait l’objet, par le passé, d’une restructuration. L’Algérie a, d’autre part, accepté de financer l’étude sur un projet de route entre Tindouf (sud-ouest de l’Algérie) et Choum (nord de la Mauritanie), a-t-il révélé. La construction de cette route, dont l’étude sera soumise aux instances monétaires internationales pour finaliser le montage financier, doit permettre d’impulser les échanges commerciaux entre nos deux pays, dont le montant, très faible, ne dépassait pas, il y a deux ans, 8 millions de dollars. L’Algérie a aussi accédé à la demande mauritanienne d’augmenter le nombre de bourses octroyées aux étudiants mauritaniens dans les universités et les centres de formation professionnelle algériens, et étudie les possibilités de permettre à des agriculteurs mauritaniens de bénéficier de matériel agricole algérien.
            Dans le secteur de la pêche, les deux pays ont convenu de clarifier la façon d’exploiter les cinq permis qui restent à l’Algérie en Mauritanie. Alors que, dans le secteur énergétique, l’accord de coopération pétrolière «toujours en vigueur» entre Sonatrach et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), signé en novembre 2007, porte sur l’exploitation de 4 blocs du bassin de Taoudenni (nord-est de la Mauritanie). Le Premier ministre mauritanien s’est dit «satisfait de la disponibilité des frères en Algérie à faciliter [sa] mission et à accéder aux demandes de la partie mauritanienne». Pour sa part, M. Belkhadem a estimé que «ce qui a été réalisé n’est pas peu mais reste insuffisant par rapport aux potentialités des deux pays».
            Par ailleurs, M. Al Wakef a souligné dans la question du Sahara occidental «la position de neutralité positive de la Mauritanie, qui est invariable, pour parvenir à une solution agréée par toutes les parties».

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