Peut être vous n’avez jamais entendu parler de la secte des assassins ce nom qui dérive de hachichin, qui lui-même vient de hachich que je vais expliquer par la suite à quoi il servait. Cette secte est surtout connue pour avoir été le bourreau de Nizam el-Mulk, le célèbre visir de Malik Chah le sultan Seldjoukide. Nizam El mulk a écris un fantastique livre que je vous conseille de lire « Le traité de gouvernement » qui peut surtout intéresser les commis de l’Etat.
Pour faire un peu d’histoire, la secte des assassins (1090-1258) fut créée par un chiite ismaèlien qui s’appelle Hassan Sabbah, natif de la ville de Kom et ce suite à une une scission au sein des chiites. Pour comprendre le contexte, l’ennemi juré des chiites de l’époque étaient les Turcs seldjoukides, partisans d’un sunnisme intégral qui a mis fin au chiisme iranien pour contrôler désormais l’empire abbasside. Hassân as-Sabbah avait de grands rêves politiques : il pensait porter au trône d’Egypte un Fatimide chiite, le prince Nizar fils d’El muntassair billah, et préparer à partir de là une reconquête de la Perse. Mais le dernier bastion du chiisme s’effondra et le mouvement Nizarite créé autour du fils d’Al Moustansir, échoua devant Al Afdhal, fils d’un vizir arménien et beau père de Ahmed le frêre de Nizar, tout puissant, qui entendait assurer lui-même la succession. Nizar fut emprisonné vivant. Tirant la leçon de cet échec, Hassân changea de tactique et s’orienta vers l’activité clandestine. Il prêchera désormais la haine contre les représentants de l’islam officiel. Sa prochaine cible fut la Syrie, où il put recruter beaucoup de chiites intégristes et fonder toute une série de villages fortifiés. il s’empara de la forteresse d’Alamout dans le voisinage du sultan Malik chah. D’autres châteaux s’élevèrent dans les environs. Malik chah voulut les détruire mais c’était en vain. Le grand visir de Malik Chah fut mis à mort, comme je l’ai précis supra, par un des disciples d’Hassan, et Malik chah lui-même mourut sans avoir le temps d’assurer sa vengeance. D’autres meurtres, d’autres menaces, agrandirent cette puissance naissante. Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un poignard près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus.
S’agissant de l’organisation de la secte, Hassan Sabbah la divisa en trois classes, les daïs(prédicateurs), les raficks(compagnons), et les fédaviés(dévoués). Les daïs étaient les docteurs chargés de convertir les infidèles. Les reficks étaient les compagnons, les initiés de la doctrine. Les fédaviés ou dévoués, étaient les instruments de leur maître. Les fédaviés apprenaient que leur salut éternel dépendait de leur dévouement et qu’une seule désobéissance les feraient disparaître pour toujours. Pour les soumettre, on leur promettait le paradis, on leur en donnait quelquefois une jouissance anticipée. Pendant leur sommeil, provoqué par une boisson enivrante (haschish), ils étaient transportés dans de magnifiques jardins où ils trouvaient à leur réveil tous les charme de la jouissance.
Les Assassins ne succombèrent que sous les coups des Mongols en 1258 sous la conduite d’Houlagou; A l’époque c’était le septième successeur d’Hassan, Rokneddin Kharchah, régnait. Les Mongols, le vainquirent et le mirent à mort. Les Assassin, recherchés dans toute l’Asie, furent impitoyablement massacrés, partout où il fut possible d’en trouver. Détrompez vous, cette secte subsiste encore en Iran et dans les montagnes du Liban
Pour faire un peu d’histoire, la secte des assassins (1090-1258) fut créée par un chiite ismaèlien qui s’appelle Hassan Sabbah, natif de la ville de Kom et ce suite à une une scission au sein des chiites. Pour comprendre le contexte, l’ennemi juré des chiites de l’époque étaient les Turcs seldjoukides, partisans d’un sunnisme intégral qui a mis fin au chiisme iranien pour contrôler désormais l’empire abbasside. Hassân as-Sabbah avait de grands rêves politiques : il pensait porter au trône d’Egypte un Fatimide chiite, le prince Nizar fils d’El muntassair billah, et préparer à partir de là une reconquête de la Perse. Mais le dernier bastion du chiisme s’effondra et le mouvement Nizarite créé autour du fils d’Al Moustansir, échoua devant Al Afdhal, fils d’un vizir arménien et beau père de Ahmed le frêre de Nizar, tout puissant, qui entendait assurer lui-même la succession. Nizar fut emprisonné vivant. Tirant la leçon de cet échec, Hassân changea de tactique et s’orienta vers l’activité clandestine. Il prêchera désormais la haine contre les représentants de l’islam officiel. Sa prochaine cible fut la Syrie, où il put recruter beaucoup de chiites intégristes et fonder toute une série de villages fortifiés. il s’empara de la forteresse d’Alamout dans le voisinage du sultan Malik chah. D’autres châteaux s’élevèrent dans les environs. Malik chah voulut les détruire mais c’était en vain. Le grand visir de Malik Chah fut mis à mort, comme je l’ai précis supra, par un des disciples d’Hassan, et Malik chah lui-même mourut sans avoir le temps d’assurer sa vengeance. D’autres meurtres, d’autres menaces, agrandirent cette puissance naissante. Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un poignard près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus.
S’agissant de l’organisation de la secte, Hassan Sabbah la divisa en trois classes, les daïs(prédicateurs), les raficks(compagnons), et les fédaviés(dévoués). Les daïs étaient les docteurs chargés de convertir les infidèles. Les reficks étaient les compagnons, les initiés de la doctrine. Les fédaviés ou dévoués, étaient les instruments de leur maître. Les fédaviés apprenaient que leur salut éternel dépendait de leur dévouement et qu’une seule désobéissance les feraient disparaître pour toujours. Pour les soumettre, on leur promettait le paradis, on leur en donnait quelquefois une jouissance anticipée. Pendant leur sommeil, provoqué par une boisson enivrante (haschish), ils étaient transportés dans de magnifiques jardins où ils trouvaient à leur réveil tous les charme de la jouissance.
Les Assassins ne succombèrent que sous les coups des Mongols en 1258 sous la conduite d’Houlagou; A l’époque c’était le septième successeur d’Hassan, Rokneddin Kharchah, régnait. Les Mongols, le vainquirent et le mirent à mort. Les Assassin, recherchés dans toute l’Asie, furent impitoyablement massacrés, partout où il fut possible d’en trouver. Détrompez vous, cette secte subsiste encore en Iran et dans les montagnes du Liban
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