Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Gazprom se voit en maître du monde

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Gazprom se voit en maître du monde

    10/06/2008 17:27 - L'Expansion.com

    Alexeï Miller, le patron du géant gazier russe, se fixe 7 à 8 ans pour devenir la 1ère firme pesant plus de 1000 milliards de dollars en bourse. Il annonce un baril de pétrole à 250 dollars en 2009.

    Le "monstre" pèse déjà plus de 340 milliards de dollars en bourse et assure à lui seul environ 20% de la production mondiale de gaz. Ce qui en fait l’incontestable n°1 du secteur avec aussi 30% des réserves planétaires. Mais pour le russe Gazprom, tout cela n’est qu’un début. C’est que le groupe public dirigé par Alexeï Miller, 46 ans, un proche de Vladimir Poutine, voit plus haut et plus loin : il vise rien moins que la 1ère place au monde, tous secteurs confondus, d’ici sept à huit ans. Devant les PetroChina, General Electric et autres ExxonMobil. Son objectif ? Être le premier à dépasser le seuil symbolique des 1000 milliards de dollars de capitalisation.
    Un pétrole à 250 dollars ?

    « Aujourd'hui, nous sommes les témoins d'une augmentation des prix critique pour les hydrocarbures. Maintenant, le prix va atteindre un niveau jamais atteint. La perspective sera de 250 dollars par baril de pétrole ». La prédiction d’Alexeï Miller, le PDG de Gazprom, assénée en marge de l’European Business Congress de Deauville, se réalisera-t-elle ? Nul ne le sait et encore moins à quelle échéance. En attendant, le baril de brut surfait à nouveau mardi avec ses records, aux alentours des 137 dollars sur le marché new yorkais.

    En attendant ce jour de gloire, Gazprom fait feu de tout bois, fort du soutien du nouveau président de la Russie, Dmitri Medvedev, l’ex-président de son conseil de surveillance. Sur son marché domestique, tout d’abord. En Russie, le fournisseur d’énergie compte rapidement devenir « la société numéro un », hors énergie. Pour Alexeï Miller, c’est là une priorité. Parmi les chantiers évoqués là-bas : la regazéification de toutes les régions ainsi que le développement de la production d’électricité, sans oublier la consolidation de ses actifs pétroliers (il s’est offert certains pans de l’ex-empire Youkos). L’idée étant de pouvoir produire ainsi « jusqu’à 100 millions de tonnes de pétrole par an » à l’horizon 2020.

    En France, la firme se veut tout aussi ambitieuse, puisque Gazprom s’imagine sans surprise à terme « l’opérateur de référence ». Or, actuellement, sa part de marché hexagonale est confinée à… 1%. Mais il est vrai que la France ne cesse d’importer du gaz naturel. Soit +54% en 15 ans. Chez GDF, cependant, l’acteur ultra-dominant, on ne s’inquiète guère. « Il y a encore de la marge » dixit Jean-Marie Dauger, l’un des dirigeants de l’opérateur. Ce dernier n’y voit pas « une menace, car Gazprom est à la fois un concurrent et un partenaire ». Le fait est que les deux groupes sont liés par un contrat d’approvisionnement : le russe doit livrer chaque année jusqu’en 2030 12 milliards de mètres cubes de gaz au français, lequel en retour lui rétrocède 1,5 milliard de m3 pour alimenter les tuyaux de sa filiale Gazprom France.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    a long terme je vois bien Gazprom comme acteur majeur de l'énergie en Europe du nord et de l'est, et une certaine ...Sonatrach pour l'Europe méditéranéenne (France, Espagne, Portugal, Italie,...). Ces 2 entreprises ont le même profil : une proximité géographique par rapport aux consommateurs, des réserves gazieres énormes dont elles ont la main mise, une réelle volonté de s'internationaliser, de grosses capacités financieres...une fois les barrieres europennes tombés ça va être la deferlante (soit par le biais d'acquisitions et de participations dans les acteurs actuels, soit par le biais de filiales de commercialisation)

    Commentaire

    Chargement...
    X