En plus de la présence contestée d'Israël, le choix de la date 13 juillet pour la tenue du sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) à Paris, constitue un autre élément de blocage pour une participation de l'Algérie, selon une source proche du gouvernement algérien. Jamais exposé publiquement par les Algériens, cet argument a en réalité pesé dans les réticences du président Bouteflika. «Comment M. Sarkozy ose t-il inviter les présidents des anciennes colonies françaises à Paris, à la veille de la Fête nationale française ? », s'interroge un haut responsable algérien. Pour lui, prendre part à une telle rencontre le 13 juillet constituerait une nouvelle humiliation pour les Algériens, après celle du refus de la repentance exprimé à plusieurs reprises par le président français.
initialement, le président français avait, selon nos sources, émis le souhait de voir les troupes de tous les pays de la future UPM défiler symboliquement ensemble le 14 juillet à Paris. Mais, face à l'accueil glacial réservé par plusieurs pays –dont l'Algérie- à cette proposition, elle a été rapidement retirée par les conseillers de M. Sarkozy. «M. Sarkozy pense qu'il suffirait de prononcer quelques mots sur la colonisation et de dire que nous avons tous un destin commun pour que les choses se passent comme il le souhaite. Ce n'est pas simple : on ne peut pas avancer ensemble dans la même direction si le passé n'a pas été soldé », précise la même source.
Par ailleurs, les Algériens estiment que l'Algérie pourrait rejoindre l'Union pour la Méditerranée (UPM) « plus tard ». « La Suisse n'est toujours pas membre de l'Union européenne et la Grande-Bretagne n'a toujours pas signé les accords de Schengen et n'a pas adhéré à la zone euro. Pourtant, ces deux pays sont bien européens. L'Algérie est un pays méditerranéen mais il a le droit de prendre son temps avant de faire pleinement partie de l'UPM », conclut notre interlocuteur.
Source: T.S.A.
initialement, le président français avait, selon nos sources, émis le souhait de voir les troupes de tous les pays de la future UPM défiler symboliquement ensemble le 14 juillet à Paris. Mais, face à l'accueil glacial réservé par plusieurs pays –dont l'Algérie- à cette proposition, elle a été rapidement retirée par les conseillers de M. Sarkozy. «M. Sarkozy pense qu'il suffirait de prononcer quelques mots sur la colonisation et de dire que nous avons tous un destin commun pour que les choses se passent comme il le souhaite. Ce n'est pas simple : on ne peut pas avancer ensemble dans la même direction si le passé n'a pas été soldé », précise la même source.
Par ailleurs, les Algériens estiment que l'Algérie pourrait rejoindre l'Union pour la Méditerranée (UPM) « plus tard ». « La Suisse n'est toujours pas membre de l'Union européenne et la Grande-Bretagne n'a toujours pas signé les accords de Schengen et n'a pas adhéré à la zone euro. Pourtant, ces deux pays sont bien européens. L'Algérie est un pays méditerranéen mais il a le droit de prendre son temps avant de faire pleinement partie de l'UPM », conclut notre interlocuteur.
Source: T.S.A.
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