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Que d’incompréhensions du côté des investisseurs français en Algérie. Trois jours après l’attentat qui a frappé l’un des leurs, toujours aucune réaction officielle algérienne, en forme de condoléance et de message de soutien. Pire même encore, l’inauguration de la Foire d’Alger par le président de la République aura été teintée d’immense amertume. Abdelaziz Bouteflika a tout simplement évité le stand français.
Les patrons français, au milieu desquels était présente le secrétaire d’Etat français au commerce extérieur Anne Marie Idrac –un des rares ministres européen sur la Foire-, n’auront même pas eu droit à la visite du président. Alors que chacun s’attendait à ce que M. Bouteflika s’attarde sur le stand France au lendemain de l’attentat de Beni Amrane qui a couté la vie à un ingénieur français du groupe Razel, pour rassurer les investisseurs de ce pays qui s’estiment durement touchés et surtout directement visés par la violence terroriste, celui ci les a ignoré de la plus belle des manières.
Mais faut-il en être heureux ? Comment peut-on imaginer vouloir pacifier des relations avec la France alors même que les gestes minimums ne sont pas faits du côté algérien?, estiment aujourd’hui des patrons français rencontrés par ******************** mais qui ont requis l’anonymat. Pas de message de condoléance, aucun geste de soutien, certains patrons français auront fait le lien entre l’attentat de Beni Amrane et cette absence de toute réaction du pouvoir algérien, et d’imaginer qu’il y avait là un message non verbal destiné à les chasser d’Algérie. Mais les investisseurs qui participent du développement du pays doivent-ils faire les frais des tensions entre les gouvernants et les Etats ?Si les relations entre l’Algérie et la France traversent actuellement une période de tension sur l’Union de la Méditerranée et la repentance, il se pourrait également que le président Bouteflika ait été également très fâché des résultats des élections au Conseil Français du Culte Musulman qui a eu lieu dimanche en France. Pour la première fois depuis l’indépendance, les Marocains se sont emparés de la représentation officielle de l’Islam de France. Et Alger est furieux de voir ses 4,5 millions de musulmans d’origine algérienne devancés par moins d’un million de Marocains de France. Le coup de téléphone du président Sarkozy à Abdelaziz Bouteflika lundi matin visait aussi à rassurer le président algérien sur les intentions des Français à ce sujet.
T.S.A.
Les patrons français, au milieu desquels était présente le secrétaire d’Etat français au commerce extérieur Anne Marie Idrac –un des rares ministres européen sur la Foire-, n’auront même pas eu droit à la visite du président. Alors que chacun s’attendait à ce que M. Bouteflika s’attarde sur le stand France au lendemain de l’attentat de Beni Amrane qui a couté la vie à un ingénieur français du groupe Razel, pour rassurer les investisseurs de ce pays qui s’estiment durement touchés et surtout directement visés par la violence terroriste, celui ci les a ignoré de la plus belle des manières.
Mais faut-il en être heureux ? Comment peut-on imaginer vouloir pacifier des relations avec la France alors même que les gestes minimums ne sont pas faits du côté algérien?, estiment aujourd’hui des patrons français rencontrés par ******************** mais qui ont requis l’anonymat. Pas de message de condoléance, aucun geste de soutien, certains patrons français auront fait le lien entre l’attentat de Beni Amrane et cette absence de toute réaction du pouvoir algérien, et d’imaginer qu’il y avait là un message non verbal destiné à les chasser d’Algérie. Mais les investisseurs qui participent du développement du pays doivent-ils faire les frais des tensions entre les gouvernants et les Etats ?Si les relations entre l’Algérie et la France traversent actuellement une période de tension sur l’Union de la Méditerranée et la repentance, il se pourrait également que le président Bouteflika ait été également très fâché des résultats des élections au Conseil Français du Culte Musulman qui a eu lieu dimanche en France. Pour la première fois depuis l’indépendance, les Marocains se sont emparés de la représentation officielle de l’Islam de France. Et Alger est furieux de voir ses 4,5 millions de musulmans d’origine algérienne devancés par moins d’un million de Marocains de France. Le coup de téléphone du président Sarkozy à Abdelaziz Bouteflika lundi matin visait aussi à rassurer le président algérien sur les intentions des Français à ce sujet.
T.S.A.