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Ils font partie de 600 ressortissant arabes et musulmans bannis par le gouvernement.....Au moins 30 Algériens ont été déchus de la nationalité bosniaque, suite à l’opération lancée par le gouvernement de Sarajevo contre les anciens combattants arabes ayant servi dans les rangs de l’armée locale durant la guerre civile entre 1992 et 1995.
C’est ce qu’a affirmé le ministère de la Défense bosniaque, cité, hier, par la presse de Sarajevo évoquant le bilan d’une opération entamée en 2006 visant quelque 600 anciens ressortissants arabes ou musulmans dont la nationalité a été obtenue en reconnaissance de leur combat aux côtés des milices bosniaques contre les armées serbes.
Ces Algériens font partie d’une liste de 75 Bosniaques, dont des femmes originaires d’Algérie, et qui étaient visés par cette mesure, tandis que quelque 1 500 musulmans et arabes étaient concernés par l’opération du gouvernement qui a estimé que ces individus avaient obtenu la nationalité frauduleusement ou par complaisance, sous la présidence du défunt Ali Izet Begovitch. Les autorités avaient accordé la naturalisation à 110 Syriens, 89 Egyptiens, 78 Jordaniens, 76 Soudanais, 74 Algériens, 49 Tunisiens, 18 Marocains et des dizaines d’autres ressortissants musulmans de Liban, d’Arabie saoudite, d’Irak, de Palestine, de France, d’Allemagne et d’Italie.
Le retrait de la nationalité à ces musulmans est intervenu suite à la pression exercée sur le gouvernement bosniaque par de nombreux pays, dont les Etats-Unis, dans ce qui a été baptisé de lutte contre les réseaux d’El-Qaïda.
Depuis décembre dernier, 19 personnes dont un Algérien, sur un total de 6 00 personnes déchues de leur nationalité, avaient été expulsées de Bosnie, selon la commission chargée de la révision des nationalités, mise en place en avril 2006, qui a ajouté que ce nombre s’ajoute aux 16 expulsés en 2006 et 2007. Parmi les Algériens expulsés, la commission a cité Attou Mimoun, 37 ans, qui avait été renvoyé de Sarajevo le 16 décembre 2007 sur ordre de l’adjoint du ministre de la Sécurité intérieure bosniaque, Dragan Mektic. Il a été reproché, selon Mektic, à l’Algérien d’avoir eu des contacts avec des individus ayant des liens avec des organisations subversives dont le réseau El-Qaïda.
L’Algérien n’a pas été déféré devant la justice, tandis que les autorités bosniaques n’ont pas révélé les preuves de sa culpabilité.
L’Algérien était résident dans la ville de Tesanj, dans le centre de la Bosnie, depuis 1994 et a obtenu la nationalité du pays suite à son mariage avec une ressortissante bosniaque. Selon la police, il aurait combattu dans les rangs des milices musulmanes étrangères contre l’armée serbe qui avait lancé une épuration ethnique contre les musulmans qui a donné lieu, entre autres, au massacre de Srebrenica. Un autre Algérien, Abdelkader Brahmi, a été également expulsé de ce pays en mars, a indiqué la presse bosniaque sans préciser le pays de sa destination. La commission de la révision des nationalités a également destitué de la nationalité bosniaque tous les étrangers naturalisés qui ne résident plus sur le territoire bosniaque depuis au moins cinq ans. En outre, les autorités bosniaques ont refusé d’accorder l’asile humanitaire à tous ceux qui ont été déchus de leur nationnalité.
- Le Jeune Independant
C’est ce qu’a affirmé le ministère de la Défense bosniaque, cité, hier, par la presse de Sarajevo évoquant le bilan d’une opération entamée en 2006 visant quelque 600 anciens ressortissants arabes ou musulmans dont la nationalité a été obtenue en reconnaissance de leur combat aux côtés des milices bosniaques contre les armées serbes.
Ces Algériens font partie d’une liste de 75 Bosniaques, dont des femmes originaires d’Algérie, et qui étaient visés par cette mesure, tandis que quelque 1 500 musulmans et arabes étaient concernés par l’opération du gouvernement qui a estimé que ces individus avaient obtenu la nationalité frauduleusement ou par complaisance, sous la présidence du défunt Ali Izet Begovitch. Les autorités avaient accordé la naturalisation à 110 Syriens, 89 Egyptiens, 78 Jordaniens, 76 Soudanais, 74 Algériens, 49 Tunisiens, 18 Marocains et des dizaines d’autres ressortissants musulmans de Liban, d’Arabie saoudite, d’Irak, de Palestine, de France, d’Allemagne et d’Italie.
Le retrait de la nationalité à ces musulmans est intervenu suite à la pression exercée sur le gouvernement bosniaque par de nombreux pays, dont les Etats-Unis, dans ce qui a été baptisé de lutte contre les réseaux d’El-Qaïda.
Depuis décembre dernier, 19 personnes dont un Algérien, sur un total de 6 00 personnes déchues de leur nationalité, avaient été expulsées de Bosnie, selon la commission chargée de la révision des nationalités, mise en place en avril 2006, qui a ajouté que ce nombre s’ajoute aux 16 expulsés en 2006 et 2007. Parmi les Algériens expulsés, la commission a cité Attou Mimoun, 37 ans, qui avait été renvoyé de Sarajevo le 16 décembre 2007 sur ordre de l’adjoint du ministre de la Sécurité intérieure bosniaque, Dragan Mektic. Il a été reproché, selon Mektic, à l’Algérien d’avoir eu des contacts avec des individus ayant des liens avec des organisations subversives dont le réseau El-Qaïda.
L’Algérien n’a pas été déféré devant la justice, tandis que les autorités bosniaques n’ont pas révélé les preuves de sa culpabilité.
L’Algérien était résident dans la ville de Tesanj, dans le centre de la Bosnie, depuis 1994 et a obtenu la nationalité du pays suite à son mariage avec une ressortissante bosniaque. Selon la police, il aurait combattu dans les rangs des milices musulmanes étrangères contre l’armée serbe qui avait lancé une épuration ethnique contre les musulmans qui a donné lieu, entre autres, au massacre de Srebrenica. Un autre Algérien, Abdelkader Brahmi, a été également expulsé de ce pays en mars, a indiqué la presse bosniaque sans préciser le pays de sa destination. La commission de la révision des nationalités a également destitué de la nationalité bosniaque tous les étrangers naturalisés qui ne résident plus sur le territoire bosniaque depuis au moins cinq ans. En outre, les autorités bosniaques ont refusé d’accorder l’asile humanitaire à tous ceux qui ont été déchus de leur nationnalité.
- Le Jeune Independant
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