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algérie :Mais qu'attendent donc les centres commerciaux ?

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  • algérie :Mais qu'attendent donc les centres commerciaux ?

    Une puissance en puissance

    Franchise

    Mais qu'attendent donc les centres commerciaux et les enseignes pour s'implanter en Algérie ? Voilà un marché incontestablement prometteur, sans doute autant que celui des pays de l'Est.

    Par sa taille d'abord. Le pays compte quelque 33 millions d'habitants, 50 millions à l'horizon 2050. Et ne souffre pas de problème de vieillissement : environ un tiers des Algériens ont moins de 15 ans. Par sa richesse ensuite, grâce à un manne pétrolière qui constitue l'essentiel de ses exportations. La consommation des ménages a augmenté de 90% entre 1995 et 2003. Le revenu moyen tourne autour de 200 euros par mois, sans compter le salaire d'appoint pas forcément déclaré.

    « L'Algérie constitue une société de consommation en puissance », insiste Bertrand Boullé, président de Mall & Market (conseil en stratégie commerciale), qui a ouvert une filiale sur place. Il ne manque plus que les enseignes! Le succès des officines de téléphonie mobile montre la voie, mais les échanges restent cantonnés aux marchés, souks et petites boutiques. Très peu de grandes surfaces ont emergés en dehors de quelques supermarchés. Il n'existe pas encore de moyennes surfaces de bricolage ou de jardinage et quasiment pas d'enseignes de textiles étrangères. « L'offre produit n'est pas à la hauteur des attentes du consommateur d'aujourd'hui. Ce dernier veut de la qualité, de la sécurité, et de la mode », résume Me Benmiloud, avocate d'affaires et master-franchisée Carré Blanc et Geneviève Lethu.

    Sur le terrain pourtant, tout reste à faire et les projets de mall restent rares, sans comparaison avec l'explosion que l'on peut constater dans des pays comme la Roumanie. Les promoteurs de centres commerciaux ne regardent pas encore ce marché. L'un des principaux freins est l'insécurité, et précisément les risques terroristes. Comme le montrent les récents attentats. Et puis, administrativement, l'accès n'est pas aisé. Il faut un visa, et dans l'autre sens, c'est encore plus compliqué. La question du foncier constitue ensuite la principale pierre d'achoppement. La disponibilité du foncier est l'un des problèmes majeurs.

    Beaucoup de terres sont en effet aujourd'hui réservées à l'agriculture et doivent d'abord être déclassées. Une importante partie du patrimoine appartiennent à l'Etat et se trouve en attente de réattribution en concession afin d'accueillir les projets. Au-delà des lenteurs bureaucratiques rendant difficile la maîtrise des sols, il reste également que, concrètement, les terrains des centres villes sont rares et chers. Les bons emplacements sont pris d'assaut. A Oran, par exemple, il faut compter sur un axe de premier choix 5000 euros par mois pour un local de 100 m², avec en prime le paiement d'une année d'avance.

    A terme, la modernisation de l'Etat, l'amélioration de la sécurité et les attentes fortes du marché ne peuvent qu'attirer projets et enseignes, déjà nombreuses à s'être envolées jusqu'au Moyen Orient. Les choses commencent à bouger. Il y a quelques années, il n'existait aucun projet; aujourd'hui, il y a un début de mise en oeuvre et, d'ici deux ou trois ans, le contexte devrait évoluer. Les gens sont prêts et Air France a doublé ses vols, c'est un signe d'ouverture.

    Déjà, un premier hyper Carrefour a vu le jour à Alger il y a deux ans, sur 3 500 m² et trois niveaux. Une première modeste, sans galerie marchande et avec un parking de... 80 places. Toujours en partenariat avec le groupe local Ardis, de l'homme d'affaires Rahim Abdelouahab, le distributeur devrait récidiver d'ici à la fin de l'année dans la capitale, à proximité d'un centre d'affaires et d'un Hilton. Sis sur 9000m² et de 3400 places de parking. Objectif : une vingtaine d'exemplaires identiques d'ici à cinq ans dans les principales villes : Oran, Setif, Constantine ...

    D'autres opérateurs se lancent dans la course.
    - Le groupe Cevital, puissant industriel agroalimentaire local (plus de 5000 employés), spécialiste dans la raffinerie de l'huile et du sucre, projette ainsi de développer des malls dans plusieurs villes du pays. Le groupe Blanky (agroalimentaire) a pour sa part déjà initié une chaîne de supérettes avec l'enseigne Prony. Son projet de complexe ludo commercial El Manara (en bordure de mer) est en revanche resté dans les limbes. Il est vrai que le patron a eu, depuis, quelques soucis, avec la justice.
    - Au niveau national, le groupe Merhi, réfléchit également à la question. Adossé à deux autres maisons genevoises, le suisse Jelmoli s'apprête de son côté à créer une réplique de son centre de commerce et de loisirs dans la Praille (Genève) dans le nouveau quartier de Bab Ezzouar, situé à 5 min de l'aérport : 32 000 m² à ouvrir d'ici à fin 2008 et où Carrefour, Zara, et Celio auraient confirmé leur présence. Si tout se passe bien, l'Helvétique ambitionne ensuite d'ouvrir à Oran, à Constantine et à Annaba.

    Les enseignes, elles, commencent à prendre pied dans les métropoles algériennes. Naf Naf, Jeff de Bruges, Carré Blanc, Geneviève Lethu, Etam, Yves Rocher, et encore Celio ou Orchestra y ont démarré leur réseau en franchise. Le groupe Vivarte étudie le terrain notamment pour son enseigne La Halle. Quick s'apprête à fêter sa troisième ouverture algéroise, à la fin de l'année, après avoir ouvert 2 retsaurants en mars et juillet, en partenariat avec le groupe Bertrand. Alger reste la première ville cible mais Oran, Constantine, Annaba, Setif ou encore Blida attirent également les ambitions, riches en population avide de consommer...

    Vu dans la revue Sites commerciaux
    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

  • #2
    les échanges restent cantonnés aux marchés, souks et petites boutiques
    Il faut lutter contre le marché informel qui arrange tout le monde. Tant qu’il y aura des marchés parallèles comme El-Hamiz et Djourf (Bab Ezzouar) les enseignes officiels ne pourront pas voir le jour.

    Exemple des boutiques officielles de téléphones mobiles, comme Fono, Raya, Nokia et autres qui souffrent à cause des petites boutiques de Belfort et les marchés improvisés.

    Le problème est connu mais on laisse faire.
    Dernière modification par shadok, 13 juin 2008, 11h10.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Avec cela, j'ajouterai le problème du foncier.
      Mais ça doit apparemment changer très bientôt. A ce moment-là, il va y avoir du changement.
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        Djourf est informel??? je pense que non...

        c'est vrai que c moche, j'aime bien...

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        • #5
          @penthésilée

          Djourf est un marché anarchique qui s'est constitué sans autorisations. Comme je disais l'informel arrange tous le monde: importateurs, vendeurs et achateurs. Je sais que les femmes aiment bien ce souk. Elle trouvent des produits pas chers. mais en parallèle ca tue la vraie économie.

          Que sais-je peut être que la vraie économie en Algérie est l'informel.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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