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Le 17 juin se tient la Journée mondiale contre la désertification

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  • Le 17 juin se tient la Journée mondiale contre la désertification

    La Journée mondiale contre la désertification marquait le 17 juin l'adoption en 1994 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, qui est entrée en vigueur en 1996.

    Selon l'ONU, la désertification affecte plus de 1,2 milliard d'humains, en Chine, en Inde et au Pakistan, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans une majeure partie de l'Afrique ainsi qu'en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil). En 2000, 70 % des terres arides étaient touchées, soit 3,6 milliards d'hectares. 110 pays qui accueillent les deux tiers des populations les plus pauvres du monde sont menacés.

    Pour le seul continent africain, les pertes liées à la dégradation des terres sont évaluées à 42 milliards de dollars par an, a indiqué la fédération SOS Sahel. La désertification en Afrique risque également de pousser 65 millions d'Africains à chercher refuge en Occident à l'horizon 2025, selon le ministre algérien de l'Aménagement du territoire Chérif Rahmani.

    D'après la Banque mondiale, il faudrait 10 à 12 milliards de dollars par an pendant dix ans pour restaurer la fertilité des terres.

    A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification, de nombreux évènements seront organisés lors dans le monde pour sensibiliser les pays et promouvoir des initiatives. SOS Sahel propose notamment un grand concert gratuit le 17 juin à Paris dans le Jardin du Luxembourg, avec le soutien du Sénat. Sous la direction artistique de Cheikh Tidiane Seck, auteur-compositeur malien, ce concert réunira une soixantaine d'artistes.

    R. BOUGHRIET

    http://www.***********************/a...ahel_5262.php4

  • #2
    Rubrique Société
    Pour lutter contre la désertification : Un centre écologique à pied d’œuvre à Toubab Dialaw
    Dans le souci de participer au développement durable du village de Toubab Dialaw, le centre Mampuya s’implique dans la lutte contre la désertification dans cette zone.

    Le centre Mampuya, situé sur les collines de la Petite côte, à Toubab Dialaw, dans le département de Rufisque, s’investit dans la lutte contre la désertification de cette zone. Initié par l’école de danse l’Expression africaine représentée par Jacqueline Moesch Mampuya qui est d’origine sénégalo-suisse, le centre s’inscrit dans le développement durable avec la préservation de la nature. Le centre joue un rôle essentiel non seulement dans la protection des écosystèmes et des ressources, mais également dans la lutte contre la pauvreté. Actif depuis moins de deux ans, le Mampuya a mis sur place un projet de micro-finance accompagné de formation en reboisement pour améliorer et développer le train de vie de la population féminine du village.
    Mampuya s’est aussi doté d’une pépinière qui est un lieu d’apprentissage à l’élévation des plantes, et à s’imprégner davantage sur les méthodes d’application des tests de germination des graines. Cette pépinière se caractérise par ses séances de recherche et d’expérimentation. Les pensionnaires du centre s’initient aussi à la protection de certaines espèces en voie de disparition ou totalement disparues du territoire. Pour Cristiane Boulet, gérante du centre, la désertification figurera parmi les questions cruciales pour le développement durable. ‘Nous devons trouver le moyen de mettre un terme à la dégradation des sols et de gérer la terre de façon plus responsable’, dit-elle. Par conséquent, elle invite la population à inverser la tendance au déclin de la productivité agricole, afin que la production alimentaire augmente au même rythme que le nombre de bouches à nourrir. Le centre entend travailler en synergie avec les populations, en accentuant la revitalisation écologique, l’échange culturel et le développement social et économique, pour créer la base d’un développement durable dans la zone. Le Centre Mampuya est également une initiative d’éco-tourisme. Il se trouve au cœur d’une zone protégée d’environ 40 ha qui s’étend sur plusieurs collines. Les visiteurs découvriront, au cours de longues promenades, les beautés de ce paysage sauvage et observeront l’avancement des projets du Centre Mampuya : le reboisement des zones appauvries par une utilisation excessive, les mesures de protection contre l’érosion des sols, la pépinière et l’élevage. Le Centre Mampuya possède aussi un complexe hôtelier, dont tous les revenus sont reversés dans des projets écologiques et sociaux du village.

    Paule Kadja TRAORE

    walfadjri

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    • #3
      **********

      Le Niger en lutte contre la désertification
      Un plan d’action national vise à accroître le nombre de terres cultivables

      Le Niger vient de lancer un plan national de lutte contre la désertification. Objectif : optimiser le rendement des terres appauvries par la surexploitation ou la déforestation pour accroître la production alimentaire. Les résultats encourageants de l’expérience pilote à Bougoum, dans la communauté urbaine de Niamey, laissent augurer d’un avenir verdoyant.



      lundi 21 novembre 2005, par Habibou Bangré




      Du balai, les dunes de sables ! Le gouvernement nigérien semble plus que jamais décidé à ne pas laisser son économie s’ensabler. Il vient de lancer un plan national de lutte contre la désertification, destiné à stopper l’avancée du désert et, au mieux, à gagner du terrain sur les grains de sable qui avanceraient de six kilomètres par an. Pour atteindre ces objectifs, les autorités comptent valoriser les terres souffrant de la surexploitation ou de la déforestation. A terme, le plan pourrait permettre d’assurer les besoins en nourriture du pays, et ainsi éviter les crises alimentaires. L’une d’elles, très sévère, a d’ailleurs récemment touché plus de 3 millions de personnes, pour la plupart des enfants.

      3 000 hectares auraient été remis en culture en 2002

      Le projet est né il y a quelques années, lorsque le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification a lancé une expérience pilote à Bougoum, dans la communauté urbaine de Niamey. « Plusieurs méthodes étaient utilisées. Les banquettes, pierres sèches entourées de fil de fer galvanisé, ralentissent la vitesse de passage de l’eau sur les sols et empêche le sable d’être charrié dans le Fleuve Niger. Les demi-lunes, des plantes ou des arbres, participent à la fixation biologique du milieu. On utilise aussi le zai, une méthode traditionnelle améliorée qui permet aux populations de fertiliser des terres complètement dénudées et d’augmenter la productivité : les paysans font des petits trous dans la terre de 20 cm de diamètres environ et de 15 à 20 cm de profondeur où ils mettent du fumier. Par endroits, on utilise la technique du seuil d’épandage qui consiste à orienter l’eau qui dans tombe des sillons vers les terres, et non vers le fleuve, pour faciliter l’irrigation », commente Hassane Saley, Secrétaire exécutif du Conseil national de l’environnement pour un développement durable.

      Grâce à ce plan de revalorisation des sols, quelque 3 000 hectares auraient été remis en culture en 2002. Les résultats ayant été encourageants, les autorités ont décidé d’étendre le concept à l’échelle nationale. Le processus se poursuit dans la région de Niamey et chacune des sept autre régions du pays décidera quand lancer sa campagne. D’après le site Media Terre, l’Etat nigérien entend débourser 1,1 milliard de FCFA pour restaurer « 8 000 hectares de terres agricoles rognées par les sables. (...) Dans chacune de ces régions, il s’agira de récupérer d’ici le mois de juin prochain 1 000 hectares de terres ». Pour accomplir cette tâche, des milliers de personnes devraient être embauchées pour mettre en place les dispositifs luttant contre l’érosion des sols.

      Les arbres plantés ne sont pas supervisés

      Le travail sera colossal. Le pays serait désertique sur un surface allant des trois-quarts aux deux tiers de son territoire. « Plusieurs facteurs expliquent la désertification importante du pays. Les hommes ont besoin de terres pour cultiver. Ils coupent donc des arbres, ce qui provoque une baisse du couvert végétal. Il y a par ailleurs beaucoup de têtes de bétail, qui consomment énormément de végétaux et piétinent beaucoup dans les zones pastorales, ce qui entraîne aussi un recul du couvert végétal. Mais il y a surtout le changement climatique, qui mène à une variabilité de la fréquence des pluies. Du coup, les plantes meurent et, dans l’Est, les dunes de sable avancent. A tel point que nous sommes obligés de déblayer les routes à chaque fois », souligne Hassane Saley, du Conseil national de l’environnement pour un développement durable. Au final, « le Niger est confronté à des défis environnementaux, sa faune sauvage a diminué de 90% en 30 ans et les effets de la dégradation des sols engendrent des conflits fonciers et l’exode rural », explique Michèle Falavigna, représentante du Programme des Nations Unies pour le développement, dont les propos sont rapportés par l’Agence France Presse.

      Le pays avait pourtant eu une initiative originale pour faire reculer le désert. Chaque 3 août, c’est la fête de l’arbre. Une journée qui célèbre l’Indépendance et lors de laquelle les habitants sont appelés à planter des arbres. Problème : « Si on plante et qu’il n’y a aucun suivi, cela ne sert à rien. Si les gens ont planté un arbre très loin de chez eux, il est difficile pour eux d’en prendre soin. Or, avec le cheptel, s’il n’y a pas un temps de protection après qu’il ait été planté, l’arbre ne poussera jamais. Il existe toutefois des plantations d’arbres, comme celui de la gomme arabique, qui sont très bien encadrées par des sociétés privées », poursuit Hassane Saley.

      L’aide des étrangers serait aussi la bienvenue. Certains partenaires se sont montrés intéressés pour participer à la lutte contre la désertification lors d’une consultation sectorielle sur l’environnement et la désertification qui s’est tenue les 16, 17 et 18 novembre derniers. Un coup de pouce qui ne sera pas de trop.

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      • #4
        tiens c'est la date de mon anniversaire
        إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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        • #5
          oujdi

          alors bonne anniversaire mon frere
          ghir ehna ou ndirou el guelb

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