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amnesty demande des comptes au maroc

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  • amnesty demande des comptes au maroc

    bsr le mois d'avril ecoulee amnesty internationnal a contacter les autoritees marocaines

    Amnesty International a appelé aujourd’hui le gouvernement marocain à ouvrir immédiatement une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur les allégations selon lesquelles au moins 28 migrants se seraient noyés dans la mer lorsque leur embarcation a été secouée et crevée par des membres des forces de sécurité marocaines.
    Amnesty International a rencontré quelques-uns des survivants. Selon leurs témoignages, au moins 28 personnes, dont quatre enfants âgés de deux à quatre ans, se seraient noyées. Une femme nigériane a dit avoir perdu sa fille Soses, âgée de trois ans et quatre mois.
    Les autorités marocaines ont nié catégoriquement toute implication des forces de sécurité dans ces noyades, survenues au large du port d’Al Hoceïma, le lundi 28 avril 2008. Elles ont affirmé que les forces de sécurité avaient sauvé des migrants qui étaient sur le point de se noyer, et avaient repêché 10 corps.
    Les survivants du naufrage ont raconté que quatre membres des forces de sécurité marocaines à bord d’un bateau s’étaient approchés de l’embarcation gonflable sur laquelle ils étaient 72 à avoir pris place, et leur avaient ordonné de s’arrêter. Comme les migrants refusaient d’obtempérer, le bateau des forces de sécurité s’est rapproché, les hommes ont commencé à secouer l’embarcation gonflable, puis l’un d’eux l’a crevée à quatre endroits avec couteau.
    Les survivants du naufrage ont été secourus et ramenés à terre par deux autres bateaux des forces de sécurité marocaines. Certains cadavres auraient aussi été ramenés sur le rivage. À leur arrivée sur la terre ferme, deux des survivants ont été hospitalisés, tandis que les autres étaient conduits dans un poste de police, où ils ont été photographiés et ont dû donner leurs empreintes digitales. Ils ont raconté à Amnesty International qu’ils avaient ensuite été emmenés en camion, de nuit, jusqu’à la ville d’Oujda, à la frontière algérienne, dans ce qui semble s’apparenter à une expulsion sommaire.
    « Nous avons demandé qu’une enquête soit ouverte sur ces décès, que ses résultats soient rendus publics et que toute personne reconnue responsable de ces noyades soit traduite en justice », a déclaré Amnesty International.
    « Cependant, les précédentes enquêtes ouvertes par les autorités marocaines sur la mort de plusieurs migrants abattus à Ceuta et Mellila en 2005, et au Sahara occidental en 2007, n’ont toujours pas abouti. Les autorités marocaines doivent faire clairement savoir que, si les forces de sécurité ont quelque chose à se reprocher, elles seront tenues de rendre des comptes.
    source Amnesty International
    Dernière modification par langar, 13 juin 2008, 22h04.

  • #2
    algerie

    si ca c'est pas de la barbarie et de la sauvagerie ca y ressemble

    Commentaire


    • #3
      algerie

      Amnesty 2008 : situation des droits de l'homme au Maroc


      La fameuse Amnesty fait sortir son rapport 2008 et dresse un bilan alarmant des droits de l'homme: Soixante ans d’échecs en matière de droits humains – les états doivent présenter des excuses et agir
      le rapport se présente sur 300 pages lequel comprend un chapitre reservé présentant le résumé de lasituation des droits de l'homme dans la région moyen orient et afrique du nord (p56). Le maroc est cité sur plusieurs paragraphe de ce chapitre, en plus d'un chapitre entier page 275 réservé au Maroc, par ex :
      - guerre contre le terrorisme
      -restricitions de la liberté d'expression et de la liberté de dessidence
      - peine de mort
      - réfugiés et migrants
      Il y a également des passages forts comme :
      les gouvernements de l arégion prévéligient encore la sureté et la sécurité de l'Etat au détriment des droits de l'homme et lavie des citoyens (p57)


      Au chapitre réservé au Maroc on trouve (des extraits):
      La liberté d'expression, d'association et de réunion restait soumise à des restrictions et des personnes qui avaient formulé des critiques au sujet de la monarchie ou d'autres sujets considérés comme politiquement sensibles ont fait l'objet de poursuites pénales. Des défenseurs des droits humains, des journalistes, des membres de Justice et bienfaisance, un mouvement politique interdit, ainsi que des Sahraouis opposés à l'administration marocaine du Sahara occidental ont été arrêtés et inculpés. Plus d'une centaine de militants islamistes soupçonnés de préparation d'actes de terrorisme ou d'implication dans de telles activités ont été incarcérés. Les arrestations et les expulsions collectives de migrants se sont poursuivies. Les autorités ont maintenu un moratoire de facto sur les exécutions mais des condamnations à mort ont été prononcées. Cette année encore, des femmes ont été victimes de violences bien que les autorités aient lancé une campagne contre ces pratiques. Des hommes ont été emprisonnés pour homosexualité.

      Défenseurs des droits humains

      Plusieurs membres de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) qui avaient participé à des manifestations pacifiques avec des slogans critiquant la monarchie ont été incarcérés et inculpés d'« atteinte à la monarchie ». Amnesty International les considérait comme des prisonniers d'opinion.

      Restriction de la liberté de presse

      Plusieurs journalistes ont été arrêtés et inculpés d'infractions pénales en raison d'articles considérés comme dangereux pour la sécurité nationale ou portant atteinte à la monarchie. Les autorités ont rédigé un nouveau projet de code de la presse qui, selon certaines sources, prévoyait des infractions passibles de peines d'emprisonnement.
      Mustapha Hormatallah et Abderrahim Ariri, respectivement journaliste et directeur de l'hebdomadaire Al Watan al An, ont été arrêtés le 18 juillet après avoir publié une note interne des services de sécurité à propos du relèvement du niveau d'alerte terroriste.
      Le 6 août, Ahmed Benchemsi, directeur des hebdomadaires Nichane et Tel Quel, a été inculpé en vertu de l'article 41 du Code de la presse d'« atteinte à la monarchie », une infraction passible d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

      Militants sahraouis

      Plusieurs centaines de militants sahraouis, dont des mineurs, ont été arrêtés, soupçonnés d'avoir participé au cours de l'année et des années précédentes à des manifestations contre l'administration marocaine du Sahara occidental. Des dizaines d'entre eux se sont plaints d'avoir été torturés ou maltraités durant leur interrogatoire par les forces de sécurité. Plusieurs ont été jugés pour participation à des actions violentes ; d'autres ont été remis en liberté après avoir été interrogés.

      Militants de Justice et bienfaisance

      Des milliers de membres du groupe interdit Justice et bienfaisance auraient été interrogés par la police au cours de l'année. Au moins 267 ont été inculpés de participation à des réunions non autorisées et d'appartenance à une organisation interdite. Le procès de Nadia Yassine, porte-parole du groupe, inculpée en 2005 de diffamation envers la monarchie, a été reporté d'un an.

      Rachid Gholam, membre de Justice et bienfaisance et chanteur religieux, a été déclaré coupable, en mai, d'incitation à la corruption morale et à la prostitution. Il a été condamné à un mois d'emprisonnement et à une amende. Cet homme s'est plaint lors de sa première comparution devant un juge d'avoir été battu et déshabillé par les policiers puis photographié en compagnie d'une prostituée.

      Lutte contre le terrorisme

      Plus d'une centaine de militants islamistes présumés ont été arrêtés, dans la majorité des cas par la police. Toutefois, des agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST), un service de sécurité accusé les années précédentes de recourir à la torture et aux mauvais traitements, auraient participé à certaines interpellations. Plusieurs centaines de militants islamistes condamnés et emprisonnés à la suite des attentats à l'explosif perpétrés à Casablanca en 2003 continuaient de réclamer un réexamen de leur procès. Beaucoup s'étaient plaints d'avoir été contraints de faire des « aveux » sous la torture, mais ces allégations n'avaient fait l'objet d'aucune enquête. Des détenus de la prison de Salé ont observé des grèves de la faim pour protester contre leurs conditions de détention.

      Réfugiés, demandeurs d'asile et migrants

      Des milliers d'étrangers soupçonnés d'être des migrants clandestins, parmi lesquels figuraient des réfugiés et des demandeurs d'asile, ont été arrêtés et expulsés collectivement. Dans la plupart des cas, ils n'ont pas eu la possibilité d'interjeter appel de la décision d'expulsion ni de faire examiner les éléments l'ayant motivée, alors que ces droits sont garantis par la législation marocaine. Ils étaient souvent abandonnés à la frontière algérienne avec des quantités insuffisantes d'eau et de nourriture.


      Violences et discrimination à l'égard des femmes

      Le Code de la nationalité a été modifié, en avril, en vue de permettre aux Marocaines mariées à des étrangers de transmettre leur nationalité à leurs enfants.
      En novembre, les autorités ont fait savoir que 82 p. cent des cas signalés de maltraitance de femmes se produisaient au sein du foyer. Elles ont annoncé le lancement d'une campagne visant à mettre fin aux violences contre les femmes.

      Discrimination – emprisonnement pour homosexualité
      Six hommes ont été condamnés à des peines d'emprisonnement dont certaines allaient jusqu'à dix mois pour « actes impudiques ou contre nature avec un individu de son sexe ».

      Justice de transition

      Chargé d'assurer le suivi des travaux de l'Instance équité et réconciliation (IER), le CCDH a annoncé en août que 23 676 personnes avaient été indemnisées pour des atteintes aux droits humains commises sous le règne du roi Hassan II. L'IER, mise en place en 2004 pour enquêter sur les disparitions forcées et les détentions arbitraires, entre autres atteintes graves aux droits fondamentaux commises entre 1956 et 1999, a terminé ses travaux en 2005. Il n'y a eu aucune avancée sur deux questions : l'accès des victimes à la justice et l'obligation pour les auteurs présumés des violations de rendre des comptes. Ces deux points ne relevaient pas du mandat de l'Instance.

      Camps du Front Polisario

      Le Front Polisario n'a pris aucune mesure pour mettre fin à l'impunité dont bénéficiaient ceux qui étaient accusés d'avoir commis des atteintes aux droits humains dans les camps durant les années 1970 et 1980.

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