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Algérie – UPM : Le jeu fourbe de Bouteflika

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  • Algérie – UPM : Le jeu fourbe de Bouteflika

    Pour les lucides:


    Ainsi donc, à en croire des sources « officielles », le président Bouteflika aurait émis deux réserves à propos de la réunion de lancement du projet d’Union pour la Méditerranée (UPM), prévue le 13 juillet prochain à Paris: la participation d’Israël et le choix de la date qui coïncide avec la Fête nationale française « à l’heure où la question de la repentance empoisonne les relations algéro-françaises »
    Aussi, dit-on, la participation du président Bouteflika est «plus qu’improbable».
    Avancer ces arguments, c’est avoir la mémoire courte : Bouteflika a accepté OFFICIELLEMENT d’entrer dans l’UPM aux côtés d’Israël ; BOUTEFLIKA a renoncé OFFICIELLEMENT à la repentance depuis novembre 2007.

    Avancer ces arguments, c’est faire le jeu de Bouteflika : si le président algérien entretient le suspens sur sa participation, c’est pour de moins nobles raisons : le manque d’enthousiasme de l’Elysée pour un troisième mandat auquel s’ajoute un état de santé défaillant.

    Les faits.

    Revenons à juillet 2007.

    Acte 1 : Bouteflika laisse Sarkozy, à Alger, humilier l’Algérie. Le président français martèle en présence du président Bouteflika : « Je viens ici ni pour blesser ni m’excuser. Je souhaite que les Algériens prennent l’histoire de la France telle qu’elle est. Chacun porte, sur ses histoires respectives, le regard qu’il souhaite. »
    Bouteflika encaisse en silence. Il sait que cette volée de bois vert est surtout adressée à lui, lui qui a demandé à la France de reconnaître ses crimes et de présenter ses excuses. Mais il n’est pas d’humeur à répliquer. Ses objectifs ont changé : l’heure est à gagner les bonnes grâces de la France et des réseaux de Sarkozy pour un troisième mandat. L’honneur national attendra. L’ordre, strict, est de ne surtout pas porter la contradiction au président Sarkozy. Il sera observé par les journalistes, comme le confirme le journal Le Monde par cette révélation : «Au cours de la conférence de presse, seul M. Sarkozy a pris la parole. Le service de presse algérien avait fait passer la consigne : pas de questions à M. Bouteflika… » Du coup, l’évènement prend des allures d’une grande abdication nationale. «Le traité d’amitié entre les deux pays n’est pas d’actualité mais du côté algérien on s’est fait une raison», conclut Le Monde.

    « Bouteflika a décrété publiquement, et s'adressant à moi, que son homologue français était un «patriote», qu'il défendait son pays de la même manière que lui-même le faisait », rapporte Jean Daniel.

    Acte 2 : la même journée, le tout nouveau ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est chargé d’annoncer deux énormes concessions à Sarkozy. D’abord la renonciation à l’exigence officielle de la repentance de la France pour ses crimes coloniaux, l’Algérie se bornant désormais à « se projeter vers le futur sans effacer le passé. » Ensuite le quitus au projet d’Union méditerranéenne « pour envisager une Méditerranée de paix et de sécurité face à toutes les menaces », applaudissant à « cette idée forte de codéveloppement que le président Sarkozy a abordée, comme par exemple ce projet de mise en place d’une banque méditerranéenne qui viendrait soutenir des projets communs aux deux rives.»

    Bouteflika ne pouvait ignorer que participer à l’Union méditerranéenne c’est s’assoir aux côtés d’Israël. Car l’Elysée avait bien précisé, à la veille du voyage d’Alger, que l’Etat hébreu sera membre à part entière de la nouvelle organisation. « L'objectif est bien sûr que l'Union méditerranéenne regroupe tous les pays du pourtour méditerranéen (…) et je vous confirme qu'Israël est bien un pays méditerranéen. » avait affirmé le porte-parole de l’Elysée, le 9 juillet.

    Acte 3 : Le 12 juillet, c’est Bouteflika lui-même qui applaudit au « rapprochement de vision entre les deux bords de la Méditerranée » dans un message à Sarkozy à qui il rappelle que « nos récents entretiens à Alger nous ont permis de constater la concordance de nos visions et la convergence de nos approches quant aux conditions de réalisation du partenariat d’exception entre nos deux pays. »
    Acte 4 : De Tunis, Sarkozy exulte. «Je crois que le président Bouteflika est devenu un ardent ambassadeur de l’union méditerranéenne », lâche-t-il, mi-narquois, lors d’un point de presse improvisé.

    Un grand boulevard s’offrait à la France sur le sol algérien.

    « Si le président français tient sa promesse de s'engager personnellement dans une coopération maghrébine et méditerranéenne dont l'axe serait en quelque sorte Paris-Alger, le voyage officiel d'Etat de décembre prochain de Nicolas Sarkozy à Alger pourrait déboucher sur un accord historique », prédit Jean Daniel.
    Le scénario n’a pas fonctionné comme prévu. L’Elysée a traîné la patte pour un troisième mandat.

    Bouteflika n’ira peut-être pas à Paris le 13 juillet. Mais cela n’aura rien à voir avec les principes, avec la participation d’Israël ou avec le choix de la date qui coïncide avec la Fête nationale française.

    **************

  • #2
    Bouteflika n’ira peut-être pas à Paris le 13 juillet. Mais cela n’aura rien à voir avec les principes, avec la participation d’Israël ou avec le choix de la date qui coïncide avec la Fête nationale française.

    desert_rose : ce Topic sera très intéressant après le 14 juillet .


    Bouteflika sait comment traiter les affaires politiques courantes et sait comment nager et dribbler Sarko ( la réponse pour Sarko & co été dite à Tripoli.. )

    l Algérie veut qu il y est une vision claire de ce projet ,
    mais cela ne signifie pas qu elle refuse » ,
    - la balle est dans le camps de Sarko et ceux qui l appuient ..
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Le fourbe ,c'est celui qui a écrit ce torchon , une benchicanerie de plus.
      Dés le début,l'Algérie a émis des réserves sur le projet de l'Union Méditerranéenne devenu entre temps Processus de Barcelone: Union Pour la Méditerranée; Mme Merkel a revu à la baisse les ambitions de Sarkozy.
      La vérité est que l'idée de ce projet n'est pas de Sarko ;elle lui a été soufflée par Shimon Perez et la preuve en est que l'équipe de France du scoop et de la parole n'a pas dénoncé l'invitation du président syrien au sommet de Paris , il n' y a que le PS qui se dit choqué par cette invitation mais comme à chaque fois,les socialistes ont encore perdu une occasion de se taire,ils se calmeront dés qu'ils comprendront que tout ce touintouin est fait pour faire avancer le projet sioniste dans toute la Palestine historique.

      Par anti-Bouteflikisme primaire ,Benchicou se range du coté des ennemis de l'Algérie car il n'arrive pas à faire la différence entre un président éphémere et l' Algérie éternelle.

      Pour revenir à l'essentiel, le Professeur Chitour sait mieux expliquer , pourquoi l'Algérie ne doit pas adhérer à ce "machin".

      http://lexpressiondz.com/article/8/2...-05/53213.html
      Dernière modification par DZone, 14 juin 2008, 15h58. Motif: correction

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      • #4
        algerie

        slt quel jeu fourbe , ont ai pas le maroc pour dire oui a tout a la france et autre pingouins

        bouteflika ai un fin limier et un vieux brisquard ce n'ai surement pas sarkozy qui va lui faire a l'envers c'est garanti

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        • #5
          C'est quoi déjà les raisons du refus d'adhérer à l'UM qu'avance bouteflika?

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          • #6
            ....fin limier et VIEUX brisquard.....
            surtout vieux il ne faut pas oublier ca et ronge par la maladie aussi
            PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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            • #7
              houari, c'est pas mon UPM, je m'en fou de ce que fait Bouef. L'interessant dans cet article est qu'il relate les contradictions et les médiocrité d'un président qui navigue son pays à vue. Les même arguments que l'article bat en brêches sont défendus par des forumistes ici. Un peu de cohérence et de transparence ne ferait pas de mal. Mais à vous de voir. Vous pouvez entammer une union avec les chinois si vous voulez.

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              • #8
                ....fin limier et VIEUX brisquard.....
                C'EST NORMAL ; puisqu'il a été formé au maroc ..........
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  La position de Boutef me parait bonne, logique et clairvoyante.
                  Que signifie cette UPM ?
                  Ou une coquille vide, un attrape-nigaud ou une arnaque.
                  En effet la france peut parfaitement établir de trés bonnes relations avec l'Algérie (il n'y a que cela qui nous interesse).Il suffit d'une volonté politique même minimale.

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                  • #10
                    pourquoi accuser boutef de quoi que ce soit... il négocie seulement les interets de l'algerie et de la place qu'elle occupera dans cette union. fallait-il accepter cette proposition de sarkozy comme les autres beni oui-oui du maghreb ? je vous rappelle que ce meme sarko est au plus bas des sondage mesurant la confiance des français.
                    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                    • #11
                      Toute ta thèse risque de buter sur un postulat bancal, selon lequel Bouteflika voudrait un troisième mandat. Ce qui est loin d'être le cas (aucune annonce officielle, ni soubresaut officieux à ce propos).

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                      • #12
                        Certes notre politique extérieure est loin d'etre parfaite, mais je ne peux qu'être d'accord sur la position de boutef,
                        il est claire que sarko ne cherche que son interet, il veux se donner un peu plus de poids dans l'union européenne; jouer un rôle de donneur de leçons en mettant les arabes et israel autour d'une table. et puis il se donne le droit de destribuer les rôles et choisir qui est en mesure d'adhérer et qui n'a pas le droit...

                        on nous prend pour des dupes! heureusement qu'on a kadafi (le clown oui, mai il dit tjr son mot) et boutef le nain (mais qui fait son poids.

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                        • #13
                          je m'en fou de ce que fait Bouef. L'interessant dans cet article est qu'il relate les contradictions et les médiocrité d'un président qui navigue son pays à vue.
                          Ce qu'il dénote surtout, c'est le manque de clairvoyance du journaliste. Faire passer une opinion, construite sur des conjectures et des approximations, pour une analyse, c'est faire preuve d'un manque lucidité abérrant.

                          Monsieur Benchicou me fait penser à l'histoire de cet aveugle de naissance, à qui une opération devait rendre la vue. Cette opération a fonctionné 3s, juste le temps pour le patient de voir passer une souris. Une fois la cécité revenue, à chaque fois qu'on lui parlait d'une navette spatiale, d'un ciel bleu, ou d'un camion de pompier, il posait toujours la même question: est-elle plus grande que la souris ?

                          Son aveuglement et sa haine envers Bouteflika, lui font négliger, les bases, sur lesquelles devraient s'édifier toute réflexion cohérente: les données concrètes. Au lieu de réviser la position de l'Algérie par rapport au processus de Barcelone, de considérer sereinement toutes les implications géostratégiques qui découleraient d'un projet, dont au finale, on ne connaît que les grandes ligne, il préfère réduire la position de l'Algérie a l'ambition SUPPOSEE du président de se présenter pour un troisième mandat. Ridicule...

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                          • #14
                            @houari
                            l Algérie veut qu il y est une vision claire de ce projet , mais cela ne signifie pas qu elle refuse » ,
                            - la balle est dans le camps de Sarko et ceux qui l appuient ..
                            bababa sarko et ceux qui l'appuient sont au pied du mur grace au génie de boutef!!!!!!ya weddi allah ye3fou 3lik ya lhouari.goul amine.

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                            • #15
                              il préfère réduire la position de l'Algérie a l'ambition SUPPOSEE du président de se présenter pour un troisième mandat. Ridicule...
                              règlement de compte,
                              il n'oublie pas ce que lui est arrivé en 2004

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