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Le Mythe du Magreb arabe...

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  • Le Mythe du Magreb arabe...

    Pour le premier responsable de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (Malg) de la Révolution algérienne, Rabat, Tunis et Le Caire n’ont pas apporté la contribution en armes attendue pour la résistance contre l’occupation coloniale de l’Algérie et leur soutien était soumis à condition.
    Voici une déclaration... oh combien tardive, relative au mythe que les pays arabes ont aidé l'Algérie durant la Révolution. Il faut remercier la Tribune d'avoir publié cette entrevue.
    J'ai déjà écrit dans le passé des choses que certains croyaient que j'inventais.
    Non. Les pays arabes n'ont pas changé depuis l'ère de Nasser.
    Ce sont tous des minables qui ne cherchent que leur intérêts et cela au dépends des autres et je précise aux dépends des autres états arabes... alors qu'envers l'Occident ils n'ont pas cessé de faire des courbettes...
    Je me rappelle au Cessez le Feu en Algérie, certains de mes camarades revenus de la Tunisie...qui nous racontaient combien les pays arabes n'ont pas aidé alors que la Chine, les pays asiatique.... ont reçu nos dirigeants a bras ouverts.
    Vous serez surpris, mais même Krim Belkacem a été reçu par l'administration Kennedy qui lui avait suggéré alors d'acheter des mitraillette américaines car elles étaient très peu chères...

    Je vous passerais le fameux incident du fameux bateau arraisonné au large de l'Algérie... et qui selon un membre du MALG contenait du matériel égyptien datant de 1896 a 1914... rebus de l'Armée de Nasser, substitué a l'armement que les Algérien avaient acheté de Yougoslavie..

    Sachant tous les mauvais coups et que les algérien savent qu'il n'y a rien a attendre de cet pays, pourquoi même imaginer un Magreb Arabe ?

    Il est temps que les trois pays d'Afrique du Nord, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc se réunissent et pensent sérieusement faire quelque chose que les européens on fait en 1957:
    -1. Créer une Union douanière
    -2 Avoir la libre circulation des marchandises entre les 3 pays
    -3 Faciliter les échange humains
    -4 Avoir une monnaie acceptée des trois pays
    -5 Avoir un Haut Conseil Commun a l'Éducation

    Pour le moment nous avion des potentiels énormes, surtout le Maroc et l'Algérie et surtout l'expertise que la Tunisie a développée grâce au coup d'envoi de Bourguiba.

    Ces trois pays pourraient créer une Union Nord Africaine qui pourra rivaliser avec l'Europe...
    Entre temps, nous sommes trois pays en quête d'un Fou pour régler tous nos problèmes ... car les sages, y en a plus chez nous.

    Il suffit de tourner la page et de décider.

    Pour ceux qui ne comprennent pas ma position, je vous invite à lire l'article du 14 Juin, dans la Tribune...

    J'ajoute, hélas, que les Algériens connaissent mal (ou ne connaissent pas) l'Histoire de la Révolution de leur pays.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

  • #2
    kikh kikh kikh, "un peu tardive"

    Comme si on parlait de l'ere monolithique, l'aide du Maroc est indelebile et est documentee, d'ailleurs, faut dire ca a l'algerien en chef, Mr Boutef, qui s'est fait instruit militairement par les marocains:

    Bouteflika le militaire

    En 1956, l'ALN ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs, sous peine d’être poursuivis pour désertion. Abdelaziz Bouteflika rejoint l'Armée des frontières au Maroc à l'âge de 19 ans.

    Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint "contrôleur" pour la direction de la Wilaya V (au Maroc), sa tâche consistait "à plaider la cause de l’ALN" auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacrera à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.

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    • #3
      Au Maroc, les responsables du FLN et de la wilaya 5 s'installent en mars 1955 à Nador, où ils bénéficient du soutien de l'ALM. Ils reçoivent de l'armement égyptien débarqué des cargos Dina et Farouk. A l'été 1956, 500 armes par mois sont acheminées de Tanger vers Nador, Oujda et Figuig. La wilaya 5 bénéficie ensuite des armes de l'ALM, à mesure que cette dernière est intégrée dans l'armée royale.

      Le 19 septembre est créée à Oujda une commission FLN qui va mettre en place des cellules dans toutes les villes marocaines. Des hôpitaux et des centres de repos sont créés. Boussouf exerce un commandement dictatorial, qui suscite les critiques de Abane Ramdane. Il prend le contrôle de la wilaya 5, dont le PC reste à Oujda, ravitaille les wilayas 4, 5 et 6, et organise les transmissions et le renseignement, en particulier par les écoutes des réseaux français. Des officiers marocains, avec la bienveillance du prince Moulay Hassan, aident à la mise sur pied des unités de l'ALN (lettre de Hassan récupérée dans les bagages de Ben Bella, lors de sa capture le 22 octobre 1956) (8).

      Commentaire


      • #4
        Et bien sur pour encore plus de details:

        "mythe" tu disais? Ca revient a ce que je disais dans un autre post, faire tout, y compris bien entendu la negation pure et simple de l'histoire pour balayer la route et instaurer le Maroc comme l'ennemi supreme aux yeux des algeriens, y compris cacher, falsifier, nier, ou tout simplement mentir.

        IMPLANTATION, ORGANISATION ET POTENTIEL

        DE L'ALN AU MAROC

        En mars 1955, le PC de la wilaya 5, installé à Nador avec le soutien de l'ALM, dirige quelques groupes isolés de djoundi, alors que les cargos Dina et Farouk débarquent de l'armement sur lequel le Maroc prélève son quota. Larbi ben M'hidi, Abdelhafid Boussouf, Aït Ahmed, Lotfi, sont parmi les militants de ce premier état-major. En août, des écoles de transmissions sont mises sur pied à Oujda, Nador et Tétouan. Des achats de postes radio sont réalisés auprès des bases militaires américaines. Boussouf organise les Transmissions-Liaisons du FLN en même temps qu'un Centre d'écoutes des unités françaises (1).

        En 1956, alors que l'ALN Maroc reçoit environ 500 armes par mois, des sections sont implantées au nord, de Saidia à Bou Beker. Les sections nos 13, 14 et 15 font mouvement vers le sud, où un PC subordonné de la wilaya 5 s'installe à Figuig. Un service de l'habitat est chargé de recenser les Algériens résidant au Maroc, et le Croissant-Rouge, récemment créé, s'occupe des réfugiés.

        Le 17 février 1957, le PC de la wilaya 5 avec Boumediene s'installe à Oujda. En mars est créé le centre d'instruction de Berkane, et la zone 8 (mintaka 58) s'organise dans le sud, en liaison avec l'ALM implanté de Goulimine à Figuig. Un commandement centralisé wilaya 5 - ALN Maroc est constitué avec Boussouf et Boumediene.

        Les décisions du Congrès de la Soummam rentrent peu à peu en application. Elles concernent l'administration bureaucratique (très nombreux registres et rapports périodiques) et la solde mensuelle, qui est de 1 000 F par djounoud, 1 500 pour le sergent (arif) et l'infirmier, 1 800 pour l'adjudant (musaïd), 2 500 à 3 000 pour l'aspirant et le sous-lieutenant (mulazim), 3 500 pour le lieutenant (dhabit aouel) et le médecin (dhabit tham) 4 000 pour le capitaine et 5 000 pour le colonel (sag tham) (2).

        En avril 1958, désigné par le CCE au poste de COM Ouest, Boumediene constitue son PC, avec une douzaine de services (pharmacie, commissariat Politique, transmissions, renseignement, dépôts, fabrication de tenues, boulangerie, photo, sécurité), à la base 15 au nord-est d'Oujda. La zone opérationnelle Nord est Organisée en huit secteurs Politiques sous la direction de Hocine Gadiri. La ferme Bel Hadj à Berkane est exploitée pour l'alimentation de la troupe. Quinze centres d'accueil (Marakiz, pluriel de Merkez) au nord, et huit au sud, reçoivent des missions d'instruction et de logistique. L'hôpital Loustau d'Oujda est le principal centre de soutien Santé.

        Des ateliers de fabrication d'armement sont Boussouf avec des ingénieurs allemands, argentins, hollandais, britanniques et grecs. Ces ateliers sont implantés à :

        - Tétouan, en 1958. Fabrication de grenades ,

        - Souk el Arba en 1958. Fabrication de bombes, grenades, bungalores

        - Bouznika en 1959. Fabrication de bombes, grenades et armes blanches ;

        - Shkiret en 1960. Fabrication de mortiers de 45 et d'explosifs

        - Timmara en 1960. Fabrication de PM Mat 49 et armes blanches

        - Mohammedia en 1960. Fabrication de mortiers de 45, 60 et 80 (3).

        C'est à partir de 1957 qu'est organisée l'instruction dans les camps spécialisés suivants (4) :

        - Berkane, fin 1956. 1 500 instruits ,

        - Larache, 1957-62. 1 200 instruits dont des terroristes de la Fédération de France du FLN ;

        - Khemisset, 1957-59. 400 instruits

        Kebdani (djebel Nador), 1959-62. 4 000 instruits (spécialistes en explosifs et artifices, commissaires politiques) ,

        - Seghangan (ouest Nador), 1960-62. 4 000 instruits

        - Sammar, Tifasar, Beni Enzar et A:in Messaoud sont des annexes de Kebdani et de Seghangan.

        Des centres de formation des Transmissions fonctionnent à Oujda,Tétouan et Nador, où l'ALN occupe sept immeubles. D'autres centres spécialisés existent dans les marakiz et dans la région de Nador 5). Quelques

        Congolais, Maliens et Mauritaniens sont formés dans ces camps.

        En juillet 1959, on voit apparaître l'organisation de katibas et de facilas (sections disposant de trois FM, de PM et d'un poste radio), et en janvier 1960, une direction de l'instruction installée à Kebdani, et un commandement des frontières à Oujda (6). En juillet 1960, les effectifs atteignent

        6 500 hommes répartis comme suit

        - centres d'instruction : 920

        - zone opérationnelle orientale Nord 3 150 dont 1 900 opérationnels

        - zone opérationnelle orientale Sud 1 600 dont 1 200 opérationnels

        - Maroc occidental : 800.

        Selon Guentari, c'est en 1960 que sont créés les bataillons : 5 au nord, plus une CLZ, 6 au sud. Selon le 2e bureau, Boumediene vient en novembre réorganiser l'ALN Maroc, qui comprend alors 12 katibas au nord et 3 bataillons au sud (zone 8), plus 12 commandos de 25 combattants. Dans le même temps, le cargo Bulgaria débarque 1 800 tonnes d'armement semi-lourd, pour lequel le gouvernement marocain imposera des limitations d'emploi.

        En novembre 1960, un plan de recrutement prévoit d'incorporer 10 000 Algériens résidant au Maroc. 1 000 sont recrutés en décembre, 1 500 en janvier-février et 1 000 en mars 1961. Les pères d'un enfant sont mobilisés. Le Maroc s'oppose au recrutement d'Algériens servant dans son administration (7).

        En avril 1961, le cargo Chulym, débarque à Casablanca des armements que 100 camions transportent à Nador début mai (8).

        En juillet 1961, la zone orientale Nord comprend le ler bataillon à Beni Drar, le 2e bataillon à Martimprey, les 3e et 4e bataillons à Bou Beker-Touissit, le 5e, bataillon à Oujda. Ces bataillons comptent 400 hommes articulés en 2 compagnies de combat de 120 hommes, une compagnie lourde à 4 mortiers de 81, 6 canons antichars, 2 mitrailleuses MG, 4 Flack 20, une section de minage et une section d'observateurs frontaliers. La Mintaka 8 crée 4 commandos pour remplacer ceux qui ont été anéantis en novembre 1960.

        A la fin de 1961, une CLZ (compagnie lourde de zone) est mise sur pied au sud. L'ALN comprend alors 10000 hommes dont 6000 combattants : 5 bataillons et une CLZ au nord, 6 bataillons et une CLZ au sud. Des experts russes, tchèques et allemands instruisent les djoundi à l'emploi des armes lourdes (9).

        Après le cessez-le-feu, tous les bataillons, à l'exception des Ile et 12e, et les personnels des centres d'instruction sont regroupés dans la région d'Oujda. Ils sont alors de deux types :

        le bataillon d'infanterie de 500 hommes, Comprenant une compagnie de commandement, 3 compagnies de combat et une compagnie lourde à 4 mortiers de 81, une section de mitrailleuses et une section de 82 antichars ;

        le bataillon lourd de 300 hommes, comprenant une batterie de 6 canons de 85 mm, une batterie de 6 mortiers de 120 et une batterie antiaérienne à 4 canons de 37 et 4 mitrailleuses lourdes.

        Un bataillon du génie à deux compagnies sera mis sur pied à Oran en vue d'assurer le déminage des barrages. Un sous-groupement Sud surveille la frontière marocaine.

        (1) M. GUENTARI, op. cit. pp. 105-604-645.
        (2) M. GUENTARI. op. cit., pp. 144-148.
        (3) M. GUENTARI, op.cit., pp. 608-645. Seul le mortier de 60 (400 fabriqués) sera utilisé. Le mortier de 45 explosait et le mortier de 80 était à l'essai. La production de PM passa de 1 000 à 2000. Noter que Guentari est bien infonné sur le service de Santé, p. 660.
        (4) M. GUENTARI, op.cit., pp. 105 et 616. IH 1773/2, IH 1427/1.
        L'état-major de l'ouest, jumelé à Oujda avec le commandement de la wilaya 5, achemine vers Figuig les groupes de djoundi qui transitent par le camp de Khemisset ou qui sont instruits au camp de Larache. Des dépôts d'armes sont implantés à Casablanca, Kenitra, Souk el Thata, des ateliers -d'armement près de Tiflet et Souissi, les directions de l'Armement et des Finances à l'ambassade de Rabat. Les colonels marocains Ben Miloudi et Ben Hamou contribuent au ravitaillement de l'ALN. Le 31 mai 1960, un protocole est signé par le prince Moulay Hassan et Ferhat Abbas. Le prince y réitère " sa vonlonté de continuer à apporter au gouvernement d'Alger (sic) son appui constant et son aide matérielle...et à neutraliser les entreprises de la France au Maroc, ". En contrepartie, le GPRA s'engage "à ne rien entreprendre au Maroc qui puisse troubler l'ordre public ". Les articles de ce protocole précisent les modalités d'arrestation des Algériens délinquants et des déserteurs de l'armée française et de l'ALN, d'internement des opposants dans des centres de rééducation civique, d'élimination des agents des réseaux de renseignement français. de contrôle des Algériens aux frontières, et d'information du Maroc sur l'importation et l'acheminement des armes (28) En novembre 1960, Boumediene vient au Maroc procéder à la réorganisation des unités, comme il l'avait fait en Tunisie.
        Après la restauration de Mohammed V (15 novembre 1955), le docteur Hafed, chef de l'ALM, met tous ses réseaux à la disposition du FLN. Le soutien du roi se confirme : il fait acheter le cargo Athos (qui sera intercepté par la Marine d'Oran), et reçoit à Rabat les " dirigeants historiques ", qu'il invite à la Conférence de Tunis. C'est alors que leur avion est intercepté (22 octobre 1956). Boussouf devient responsable du FLN au Maroc, il reçoit 250 millions d'anciens francs de Mohammed V, 100 000 dollars du docteur Hafed, puis 117 millions d'anciens francs de maître Cherif, conseiller du roi. Le prince Hassan donne des armes des arsenaux marocains par l'intermédiaire du docteur Khatib, ministre des Affaires africaines.
        Dernière modification par ayoub7, 14 juin 2008, 07h24.

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        • #5
          Il y a quelque chose que je ne comprend pas. Si le passe nous renseigne sur les agissements des pays arabes tel maroc tunisie egypte alors pourquoi diable aller chercher a s'allier avec ces marchands de tapis.
          Je prefererai et de loin m'allier avec LA CHINE meme si les conditions geographiques paraissent etre une difficulte. Et concernant le Maroc je ne vois vraiment pas comment il serait possible de s'associer a une monarchie au mille vertues descendance noble, grand maroc, histoire millenaire etc etc...
          L'Algerie est un pays riche qui peut compter sur ses richesses uniquement et non sur ses voisins. Malheureusement l'Algerie est gouvernee par des bras casses depuis 1962 et les Algeriens capables et honnetes pour un certain nombre ont quitte le pays et ceux qui sont restes regrettent bien de ne pas etre partis. Alors union par ci union par la, tout ca que de belles paroles. En attendant esperons que les innombrables fils se reclamant soit disant de la revolution qui gouvernent se retrouvent devant satan le plus rapidement possible et avant cela point de salut.

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          • #6
            "mythe" tu disais? Ca revient a ce que je disais dans un autre post, faire tout, y compris bien entendu la negation pure et simple de l'histoire pour balayer la route et instaurer le Maroc comme l'ennemi supreme aux yeux des algeriens, y compris cacher, falsifier, nier, ou tout simplement mentir.
            Ya monsieur Ayoub tu es tres tres mal place pour accuser les autres de menteurs falsificateurs je crois que dans cet art la tu devrais beneficier du titre docteur honoris causa. Tu as ete le premier a accorder beaucoup de credit a ce qu'a declare Ait ahmed sur l'avion du FLN alors accorde un minimum de credit a ce que dit ce personnage, et a defaut on se tait, la parole est d'argent et le silence est d'or.
            Citant des exemples, il révélera que le roi Mohammed VI avait donné son accord pour que soit remise gracieusement à la Révolution algérienne 5 000 pièces d’armements, mais son fils et prince héritier, Hassan II, avait exigé que lui soit payé en échange de la livraison une somme d’argent pour chaque pièce. Concernant toujours le Maroc, Daho Ould Kablia ajoutera que le même Hassan II avait posé comme condition le partage avec l’armée marocaine du contenu d’une embarcation remplie d’armes en provenance d’Allemagne, en contrepartie de son accord pour la laisser accoster dans la base navale de la marine royale marocaine et de permettre l’acheminement des armes jusqu’au commandement général ouest de l’Armée de libération nationale (ALN) à Oujda.

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            • #7
              ya Mr fl_asia, les faits sont la, documentes et chiffres. Annoncer quelque chose qui nie ces faits, tu peux l'appeller ignorance ou meconnaissance de faits si tu veux, je l'appelle mensonge dirige car la difference est que l'ignorance est involontaire, le mensonge lui ne l'est pas.
              Dernière modification par ayoub7, 14 juin 2008, 21h59.

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              • #8
                Il y a des marocains, des tunisiens et bien d'autres qui sont morts contre l injustice et pour aider les algeriens. Je me demande ce qu'ils penseraient de ceux qui disent que nos freres arabes ne nous ont pas aidé.
                Maintenant que les differents gouvernements arabes avaient des preferences ou essayaient d avancer leur pions au sein du FLN c'est tout a fait plausible et meme normal. C'est la nature de la politique et des relations entre etats.
                L'important c'est que les marocains, les tunisiens, les egyptiens ont accueillis les revolutionnaires et meme des refugies.
                Le FLN avaient d'importants camps en Tunisie et au Maroc. La tunisie s'est meme faite bombardee. Ces pays avaient clairement affiche leur position en faveur de l algerie independante et l'egypte a meme ete attaquee en grande partie a cause de son soutien a la cause algerienne (1956 port said).
                SVP ne pas travestir l histoire et ne pas insulter le futur.

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                • #9
                  Avucic,
                  En gros je suis pour l'union du Maghreb mais pas arabe je vais l'apeller plutot le Maghreb Islamique, et si on doit ajoute de l'ethnicite je dirais le Maghreb Islamique Berbere.

                  Pourquoi ? Par ce que toute nation qui ne nait pas sur ces propres valeurs identitaires, culturelles et historiques n'est pas une nation mais un centre d'interet pour les nations avoisinantes plus fortes, et lequels les peuples ne sont que du betail et de la main d'ouvre stupide pour les gouvernants qui sont en general etrangers a la culture meme du pays (exemple : ...).

                  Mais helas, l'union ne vient pas avec les desirs car les gouvernants sont bien installes et soutenus par les occidentaux, et ils feront tous pour garder leurs interets.

                  Meme les Francais ne voudront pas de tels changements au risque de perdre ce qu'ils ont construits depuis 250 ans et surtout apres avoir decouvert le Petrole qui coule a flot dans nos cheres pipes directement pour l'Europe alors que le peuple Algerien vit das la misere.

                  Mais bon l'idee est bonne msid la realisation est tres difficile.

                  Aprendre l'histoire oui mais pas seulement de la "revolution" car ce n'est pas de l'histoire, notre histoire remonte a plus de 3000 ans, il faut apprendre toute l'histoire, en sachant qui on est on saura ou on va.

                  Commentaire


                  • #10
                    Bizarre l'algerien cherche toujours de se donner en victime comme le juif qui commence à mettre en doute l'époque andalouse.Effectivement il y aura toujours des malentendus ,regardez ce qui s'est passé entre De gaule ,les anglais et les americains ,et pourtant les français sont et seront toujours reconnaissants.L'Algerien lui cherche toujours a se donner en spectacle et attirer le drap vers lui .L'Egypte a subit les foudres de la France à cause de l'algerie ,la tunisie s'est fait bombardée,la maroc a donné des bases et des hommes pour l'algerie et pourtant la syndrome DZ est là ,il subsite toujours
                    Dernière modification par keazy, 14 juin 2008, 10h23.
                    Coucher du soleil à Agadir

                    Commentaire


                    • #11
                      L'ego nous fait dire des choses en décalage complet avec la réalité, mais bon si ça permet de le soulager et de ne pas être redevable envers les autres lah ichafi. ça sert les intérêts du FLN pour plus de légitimité éternelle au pouvoir.

                      Commentaire


                      • #12
                        il y a des vérités qui sont très bonnes a dire, je regarderais la libye d'un autre œil après cette lecture. nos voisin au lieu de nous aider, nous ranssonnaient.

                        Commentaire


                        • #13
                          La mythe du Maghreb Arabe ???

                          Je lui prefere Tamazgha ou le Nord africain ou a la limite Maghreb simplement.

                          Ce mythe a ete tue par:

                          Au Maroc : l'operation Ecouvillon ou l'Armee de Liberation Nationale du sud a ete aneantie et, la repression dans le Rif (foyer de l'ALM-Maroc)

                          En Tunisie : Le traitement des Moudjahidines du Sud de simples d'esprit par Bourguiba et leur traduction en justice.

                          En Algerie, La trahison de certains des principes pour lesquels des Martyrs sont tombes.

                          Les Armees de Liberation au Maroc et en Tunisie refusaient les compromis ayant conduit a la fin des protectorats. Ils n'ont jamais ete d'accord pour lacher l'ALN - Algerie.

                          En fait, il n y avait pas de frontieres entre toutes ces armees de liberation.

                          Commentaire


                          • #14
                            ne polluez pas le sujet avec votre UMA. elle n'excite pas

                            Commentaire


                            • #15
                              Mr AYOUB
                              VOILA ,CE QUE DIT UN ANCIEN DU MALG .JE VOUS AVAIS EN PLUS PARLE DE L'ESPIONNAGE DE VOS SERVICES, POUR QUE LE MAROC S'ACCAPARE DU 1/3 DE l'ALGERIE. NOS SERVICES SE SONT RENDUS COMPTE DE VOTRE MAUVAISE FOI : C'EST POUR CETTE RAISON QUE L'ALGERIE A REFUSE DE VOUS 'RESTITUER VOS TERRITOIRES'.NIET.

                              Suite aux récentes révélations de l’Égyptien Mohamed Haykal Hassanine, quant au rôle joué par Hassan II dans l’affaire du détournement de l’avion des cinq historiques du FLN par l’aviation française, et au démenti apporté à ce sujet par un des concernés de l’opération, Hocine Aït Ahmed, voilà un ancien responsable du Malg qui apporte son grain de sel au sujet de la nature de l’aide fournie par l’Égypte, le Maroc et la Tunisie à la Révolution algérienne. N’y allant guère avec le dos de la cuillère, Daho Ould Kablia a quasiment réduit à néant le soutien apporté par ces trois pays, tout en ajoutant qu’il était accompagné à chaque fois de conditions. Dans une conférence donnée jeudi à Alger, dont les détails ont été rapportés par le quotidien londonien Al Quds, sur l’histoire de la Révolution algérienne, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, qui intervenait en sa qualité de responsable de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (Malg), affirmera qu’à l’exception de la Libye, sous l’ère du roi Idriss Senouci, le Maroc, la Tunisie et l’Égypte n’ont pas apporté l’aide espérée par l’Algérie. Citant des exemples, il révélera que le roi Mohammed VI avait donné son accord pour que soit remise gracieusement à la Révolution algérienne 5 000 pièces d’armements, mais son fils et prince héritier, Hassan II, avait exigé que lui soit payé en échange de la livraison une somme d’argent pour chaque pièce. Concernant toujours le Maroc, Daho Ould Kablia ajoutera que le même Hassan II avait posé comme condition le partage avec l’armée marocaine du contenu d’une embarcation remplie d’armes en provenance d’Allemagne, en contrepartie de son accord pour la laisser accoster dans la base navale de la marine royale marocaine et de permettre l’acheminement des armes jusqu’au commandement général ouest de l’Armée de libération nationale (ALN) à Oujda.
                              Quant à l’apport de la Tunisie, le responsable algérien révélera qu’elle a pris beaucoup plus qu’elle n’a donné à l’Algérie. Il dira que le président tunisien, Habib Bourguiba, exerçait toutes sortes de pressions sur le commandement de la Révolution algérienne à Ghardimaou, à la frontière commune entre les deux pays, ce qui a eu pour effet, selon l’orateur, d’empêcher le projet de création d’un centre d’entraînement des agents du renseignement sur le sol tunisien. Versant dans le détail, Ould Kablia indiquera que Bourguiba s’immisçait même dans le choix de la langue d’un discours avant sa diffusion par la radio Saout al-Arab. Abordant les relations de la Révolution algérienne avec l’Égypte, le responsable du Malg déclarera que toutes les aides qu’apportaient les Égyptiens étaient accompagnées de chantage sur de nombreuses questions. “Je conserve des documents personnels d’Ahmed Francis, le représentant du gouvernement provisoire de la République algérienne au Caire, en 1958, confirmant le refus des autorités égyptiennes de nous remettre des aides financières adoptées par la Ligue arabe pour soutenir les efforts de la Révolution algérienne. L’Égypte a procédé au remplacement de l’argent par des quantités de pommes de terre et de pois chiches”, a affirmé le ministre algérien. Dans le même ordre d’idées, il ajoutera que le président Gamal Abdel Nasser “a tenté d’imposer des ministres dans le gouvernement provisoire de la République algérienne, et notamment de mettre à sa tête Ahmed Ben Bella, qui se trouvait à cette période en détention”, en France, suite au détournement de l’avion transportant les cinq historiques du FLN en octobre 1956, alors qu’ils se rendaient du Maroc vers la Tunisie pour participer à une réunion des leaders des pays du Maghreb qui venaient d’accéder à l’indépendance au cours de la même année. Ould Kablia précisera que la direction de la Révolution algérienne avait refusé la politique du fait accompli que voulait imposer le raïs égyptien, d’où le transfert du siège du GPRA du Caire à Tunis. Il dévoilera que Fethi Dib, directeur du service du renseignement égyptien à cette époque, servait de courroie de transmission entre Nasser et les responsables algériens. Le président de l’Association des anciens du Malg, qui a rendu hommage à la Libye et à l’Irak, a insisté sur le fait que la Chine “était le premier pays à approvisionner l’Algérie en armements et en denrées alimentaires gratuitement, quant aux autres pays, dont la Yougoslavie de Tito et l’ex-URSS, nos relations étaient purement commerciales”. Par ailleurs, Dahou Ould Kablia dira que Abdelhafidh Boussouf était le fondateur de la première cellule du renseignement algérien, qui avait pour nom ministère de l’Armement et des Liaisons générales. Il indiquera que la majorité des personnalités, qui étaient à la tête du Malg, qui a formé 900 agents du renseignement spécialisés à travers 13 promotions, ont occupé après l’indépendance de l’Algérie des fonctions stratégiques au sein de l’État algérien. Voilà des vérités, certes amères, mais qui ne laissent plus de place aux assertions sans fondements des uns et des autres, qui ne cessaient de clamer qu’ils avaient aidé la Révolution, alors que la réalité est tout autre.

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