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Le BlackBerry nouvelle génération a été dévoilé. Baptisé «Bold», il ressemble furieusement à l'iPhone... mais s'annonce avec une belle avance sur son principal rival. Research In Motion, son concepteur, a retenu les leçons du smartphone d'Apple. Et compte bien creuser l'écart avec son challenger.
Le BlackBerry Bold, dernier-né des labos de Research In Motion, fait déjà fureur... du moins en Bourse. Dévoilé hier lundi, il a permis à l'action de son concepteur de continuer sa grimpée. Soit + 6,9 % vers16 h à New York, sa plus forte progression depuis deux mois... et son sommet absolu au Nasdaq.
Comment expliquer cet emballement du marché ? Tout simplement parce que le grand concurrent du BlackBerry, l'iPhone d'Apple, devrait rester n° 2, malgré tous les efforts de Steve Jobs pour anéantir la concurrence. Du moins, si l'on en croit Brian Caulfield, Senior Technology Writer sur Forbes.com.
Le BlackBerry Bold a un mois d'avance sur l'iPhone V2
Pourtant, Apple manie toujours à la perfection le buzz marketing. La prochaine version de son iPhone est l'un des sujets «dont on parle» sur le Web. Les spécificités tombent au compte-gouttes, les rumeurs vont bon train, notamment pour ce qui concerne les opérateurs élus par la marque à la pomme pour le commercialiser.
En face, RIM adopte une stratégie nettement plus conservatrice. Mais, pour le moment, il a l'avantage d'arriver en avance sur le marché avec son BlackBerry Bold. Car, si Apple ne permet plus d'acheter un iPhone sur son site Internet, signe que l'annonce de la prochaine génération est imminente - on parle du 9 juin prochain, à l'occasion d'une rencontre entre Jobs et les développeurs, soit dans un mois - Research In Motion a d'ores et déjà dégoupillé sa propre grenade. Et force est de constater qu'elle devrait faire mal...
Entreprises : net avantage au BlackBerry sur l'iPhone ?
Le BlackBerry Bold ressemble beaucoup à l'iPhone - comme beaucoup d'autres fabricants, RIM a retenu la leçon de design imposée par Apple. Ecran noir brillant, cadre chromé, tout y est. Avec, en plus, cette orientation résolument «business» qui manque en partie à l'iPhone. Un public composé de power users, comme on dit aux Etats-Unis.
Apple, de son côté, devrait inaugurer quelques services orientés «entreprise» le mois prochain. Notamment la possibilité de synchroniser l'iPhone avec l'Outlook de Microsoft. Le contraste avec le BlackBerry est frappant, puisque le smartphone de RIM jouit d'une foule d'outils le connectant avec les e-mails professionnels, notamment via les logiciels de Novell, Microsoft et IBM.
En août dernier déjà, certains professionnels doutaient de l'aptitude de l'iPhone à se gagner les faveurs des cadres. Ashok Kumar, senior vice president de Capital Group, estimait ainsi qu'Apple et AT&T (opérateur exclusif de l'iPhone aux USA), en ciblant le grand public séduit par l'iPod tout en fixant le prix au niveau des PDA et smartphones (donc un public plutôt business), auraient donné naissance à un rejeton voué à l'échec.
Côté business, les entreprises ne sauveront pas l'iPhone, selon Ashok Kumar. Car elles ne voient pas forcément l'intérêt d'investir dans un smartphone coûteux alors qu'elles sont déjà adeptes du BlackBerry de RIM ou du Treo de Palm. Sans oublier leur défiance naturelle envers les produits Mac... Conclusion de l'analyste : «La vieille magie iPod ne s'est pas transmise à l'iPhone.» Tout bénéfice pour le BlackBerry.
Le BlackBerry attaque l'iPhone sur son territoire
Quant aux spécificités qui ont fait le succès de l'iPhone - sur le modèle de son «grand frère», l'iPod - Research In Motion n'est pas resté les bras croisés. Pour lutter contre l'iPhone, qui s'est taillé très rapidement une place de n° 2 sur le marché américain, il a étendu son champ d'action hors des limites des entreprises. Et ce, en ajoutant des fonctions musique/vidéo à ses appareils.
Musique/vidéo, mais aussi e-mail et surf sur le Web composent, il est vrai, la part du marché de la téléphonie mobile qui connaît la plus forte croissance. Le nombre des utilisateurs de ces appareils multifonctions devraient quadrupler dans les trois ans à venir, à 400 millions, selon RBC Capital Markets.
RIM veut sa part du gâteau et s'en donne les moyens. Il a ainsi créé un fonds de capital-risque en compagnie de Royal Bank of Canada et Thomson Reuters. Doté de 150 millions de dollars, il doit investir dans des développeurs d'applications pour smartphones. Histoire d'étoffer encore son portefeuille de services... et de creuser l'écart avec Apple.
Source: http://www.trends.be
Le BlackBerry Bold, dernier-né des labos de Research In Motion, fait déjà fureur... du moins en Bourse. Dévoilé hier lundi, il a permis à l'action de son concepteur de continuer sa grimpée. Soit + 6,9 % vers16 h à New York, sa plus forte progression depuis deux mois... et son sommet absolu au Nasdaq.
Comment expliquer cet emballement du marché ? Tout simplement parce que le grand concurrent du BlackBerry, l'iPhone d'Apple, devrait rester n° 2, malgré tous les efforts de Steve Jobs pour anéantir la concurrence. Du moins, si l'on en croit Brian Caulfield, Senior Technology Writer sur Forbes.com.
Le BlackBerry Bold a un mois d'avance sur l'iPhone V2
Pourtant, Apple manie toujours à la perfection le buzz marketing. La prochaine version de son iPhone est l'un des sujets «dont on parle» sur le Web. Les spécificités tombent au compte-gouttes, les rumeurs vont bon train, notamment pour ce qui concerne les opérateurs élus par la marque à la pomme pour le commercialiser.
En face, RIM adopte une stratégie nettement plus conservatrice. Mais, pour le moment, il a l'avantage d'arriver en avance sur le marché avec son BlackBerry Bold. Car, si Apple ne permet plus d'acheter un iPhone sur son site Internet, signe que l'annonce de la prochaine génération est imminente - on parle du 9 juin prochain, à l'occasion d'une rencontre entre Jobs et les développeurs, soit dans un mois - Research In Motion a d'ores et déjà dégoupillé sa propre grenade. Et force est de constater qu'elle devrait faire mal...
Entreprises : net avantage au BlackBerry sur l'iPhone ?
Le BlackBerry Bold ressemble beaucoup à l'iPhone - comme beaucoup d'autres fabricants, RIM a retenu la leçon de design imposée par Apple. Ecran noir brillant, cadre chromé, tout y est. Avec, en plus, cette orientation résolument «business» qui manque en partie à l'iPhone. Un public composé de power users, comme on dit aux Etats-Unis.
Apple, de son côté, devrait inaugurer quelques services orientés «entreprise» le mois prochain. Notamment la possibilité de synchroniser l'iPhone avec l'Outlook de Microsoft. Le contraste avec le BlackBerry est frappant, puisque le smartphone de RIM jouit d'une foule d'outils le connectant avec les e-mails professionnels, notamment via les logiciels de Novell, Microsoft et IBM.
En août dernier déjà, certains professionnels doutaient de l'aptitude de l'iPhone à se gagner les faveurs des cadres. Ashok Kumar, senior vice president de Capital Group, estimait ainsi qu'Apple et AT&T (opérateur exclusif de l'iPhone aux USA), en ciblant le grand public séduit par l'iPod tout en fixant le prix au niveau des PDA et smartphones (donc un public plutôt business), auraient donné naissance à un rejeton voué à l'échec.
Côté business, les entreprises ne sauveront pas l'iPhone, selon Ashok Kumar. Car elles ne voient pas forcément l'intérêt d'investir dans un smartphone coûteux alors qu'elles sont déjà adeptes du BlackBerry de RIM ou du Treo de Palm. Sans oublier leur défiance naturelle envers les produits Mac... Conclusion de l'analyste : «La vieille magie iPod ne s'est pas transmise à l'iPhone.» Tout bénéfice pour le BlackBerry.
Le BlackBerry attaque l'iPhone sur son territoire
Quant aux spécificités qui ont fait le succès de l'iPhone - sur le modèle de son «grand frère», l'iPod - Research In Motion n'est pas resté les bras croisés. Pour lutter contre l'iPhone, qui s'est taillé très rapidement une place de n° 2 sur le marché américain, il a étendu son champ d'action hors des limites des entreprises. Et ce, en ajoutant des fonctions musique/vidéo à ses appareils.
Musique/vidéo, mais aussi e-mail et surf sur le Web composent, il est vrai, la part du marché de la téléphonie mobile qui connaît la plus forte croissance. Le nombre des utilisateurs de ces appareils multifonctions devraient quadrupler dans les trois ans à venir, à 400 millions, selon RBC Capital Markets.
RIM veut sa part du gâteau et s'en donne les moyens. Il a ainsi créé un fonds de capital-risque en compagnie de Royal Bank of Canada et Thomson Reuters. Doté de 150 millions de dollars, il doit investir dans des développeurs d'applications pour smartphones. Histoire d'étoffer encore son portefeuille de services... et de creuser l'écart avec Apple.
Source: http://www.trends.be