Pour George W. Bush, l’élection de 2004 dans laquelle le président Bouteflika a été réélu dès le premier tour face à son principal rival Ali Benflis est la première présidentielle pluraliste de l’histoire du pays. Selon lui, elle est à mettre sur le compte des avancées démocratiques enregistrées dans la région du Moyen-Orient depuis 2001.
De passage à Paris vendredi 13 juin, dans le cadre de sa tournée d’adieu en Europe, le président américain sortant a prononcé un discours au siège de l'OCDE dans lequel il était notamment question de la lutte contre le terrorisme et de progrès démocratiques dans le monde arabe. « Depuis 2001, les libertés ont progressé dans le Moyen-Orient. Le Koweït a organisé des élections dans lesquelles les femmes ont voté pour la première fois ( …). L’Algérie a organisé sa première élection présidentielle pluraliste. Les citoyens ont voté dans des élections municipales en Arabie Saoudite, dans des scrutins parlementaires pluralistes en Jordanie, au Maroc et à Bahreïn…», a-t-il notamment dit.
Le président américain, en prononçant cette phrase, délivre certes un appui indirect au président Bouteflika en plein débat sur la révision de la Constitution et le troisième mandat. Mais a-t-il oublié que M. Bouteflika a été déjà élu une première fois en 1999 ? Dans une présidentielle que M. Bush et l’administration américaine ne considèrent visiblement pas comme « pluraliste » ?
TSA.
De passage à Paris vendredi 13 juin, dans le cadre de sa tournée d’adieu en Europe, le président américain sortant a prononcé un discours au siège de l'OCDE dans lequel il était notamment question de la lutte contre le terrorisme et de progrès démocratiques dans le monde arabe. « Depuis 2001, les libertés ont progressé dans le Moyen-Orient. Le Koweït a organisé des élections dans lesquelles les femmes ont voté pour la première fois ( …). L’Algérie a organisé sa première élection présidentielle pluraliste. Les citoyens ont voté dans des élections municipales en Arabie Saoudite, dans des scrutins parlementaires pluralistes en Jordanie, au Maroc et à Bahreïn…», a-t-il notamment dit.
Le président américain, en prononçant cette phrase, délivre certes un appui indirect au président Bouteflika en plein débat sur la révision de la Constitution et le troisième mandat. Mais a-t-il oublié que M. Bouteflika a été déjà élu une première fois en 1999 ? Dans une présidentielle que M. Bush et l’administration américaine ne considèrent visiblement pas comme « pluraliste » ?
TSA.
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