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La qualité des services Djezzy jugée médiocre

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  • La qualité des services Djezzy jugée médiocre

    De plus en plus d'abonnés se plaignent de la «mauvaise qualité» des prestations fournies

    Un des frères Sawiris séjournerait à Londres depuis plusieurs jours déjà, où il serait en négociations avancées avec le français Orange et l'anglais Vodaphone afin de vendre les actions de Djezzy.
    14 Juin 2008, Le Courrier d'Algérie
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    Celles-ci, au plus haut, ne peuvent que chuter désormais. Mais que se passe-t-il donc chez l'opérateur dominant de téléphonie mobile, Djezzy ? De plus en plus d'abonnés, en effet, se plaignent de la «mauvaise qualité» de ses prestations, notamment en ce qui concerne ses fameuses offres « millénium » ainsi que « les appels gratuits à partir de 21 heures ».

    Ces offres, il faut le rappeler, concernent les appels vers Djezzy uniquement, ce qui signifie en termes techniques, des appels «on-net», favorisant ainsi ce que l'on appelle «l'effet club », pourtant combattu et interdit par la loi, que l'Autorité de Régulation est censée faire respecter.

    Il est en effet quasi impossible, à en croire de nombreux témoignages, de pouvoir appeler « gratuitement » durant ces créneaux, ce qui fait « rager » les clients. Ces derniers n'arrivent pas non plus à « toucher » le service-clients de Djezzy, lequel semble lui aussi « saturé » depuis de nombreuses semaines.

    Les responsables de Djezzy, qui parent au plus pressé, semble-t-il, rejettent quand même en bloc l'existence de ce genre de tracas, indiquant simplement que «si des désagréments se produisent de temps à autre, ils ne peuvent qu'être le fait de facteurs exogènes».

    Or, tel ne semble pas être le cas d'experts qui suivent de très près ce genre de question. L'un d'eux, que nous avons pu joindre hier au téléphone a tenu à nous expliquer ce phénomène, dommageable pour le marché de la téléphonie mobile en Algérie, par le menu détail.

    Pour lui, en effet, « au-delà de ces tracas et problèmes techniques, il faut certainement chercher des raisons plus profondes, lesquelles auraient dû, et pu, être réglées depuis bien longtemps de cela ». La problématique, en somme, se pose en termes d'investissements.

    Or, notre source indique que « Djezzy ne veut simplement pas investir ». Pour comprendre de quoi il retourne exactement, notre source a tenu à faire quelques rappels historiques. Ainsi, le marché algérien semble être des plus volatiles. Les prévisions les plus optimistes faites au moment du lancement de la téléphonie mobile en Algérie ne donnaient pas plus de la moitié des abonnés actuels.

    Mieux, il est prévu que 5 millions de nouveaux abonnés achètent des puces pour l'année à venir. Djezzy, qui ne s'est jamais basé sur des études de marché fiables, se contentant de prévisions empiriques faites sur la base de modélisations effectuées sur ordinateur, s'attendait à « décrocher environ 6 millions d'abonnés, pas plus ».
    200 000 gros consommateurs d'un coup

    Une fois cet objectif atteint, puis largement dépassé, nous explique notre source, « il aurait fallu mettre en place un nouveau plan d'investissements conséquent afin de répondre à cette nouvelle demande, au demeurant toujours croissante ». Or, nous apprend notre source, « Djezzy a cessé d'investir, du moins de manière conséquente, parant seulement au plus pressé, dès qu'il a atteint la barre psychologique de la dizaine de millions d'abonnés ».

    Or, la seule explication à cet état de fait, au demeurant peu logique, est que « les propriétaires de Djezzy, qui se sont déjà délestés de l'industrie du ciment, cherchent à vendre ». Preuve en est, ajoute encore notre source, que « un des frères Sawiris séjournerait à Londres depuis quelques jours afin de négocier ce contrat de vente, notamment avec le français Orange et l'anglais Vodaphone ».

    Notre source explique ce choix stratégique par le fait que « les propriétaires de Djezzy sont des financiers, et non pas des spécialistes de la téléphonie ». Or, en tant que financiers, « ils savent que les actions de Djezzy sont au plus haut. Elles ne peuvent donc que chuter. C'est, dès lors, le moment idéal pour vendre ».

    Revenant à la problématique de l'offre Millenium, notre source explique que « Djezzy, qui roulait déjà avec un réseau saturé, s'attendait à faire venir au moins 200 000 nouveaux abonnés, tous gros consommateurs pour choisir cette formule, ce qui représente, en fait, cinq fois plus d'abonnés ». Le plus difficile dans cette affaire, c'est que le trafic se fait en « on-net », renforçant un peu plus « l'effet club », pourtant interdit par la loi.

    Sur le plan chiffré, Djezzy fonctionnait déjà en 2006 avec 80 % d'appels internes. Avec cette offre, il doit en être à plus de 90 %. Ce n'est pas tout. Toutes les études faites confirment que 60 % des communications se font pendant la nuit, cela chez les trois opérateurs.

    Djezzy a donc choisi le créneau horaire le plus utilisé pour y insérer son offre. En clair, il était nécessaire de préparer son réseau avant de lancer une pareille offre. Djezzy, qui dispose actuellement d'environ 4 000 stations de base, aurait dû en lancer 400 autres avant de mettre en application son offre millenium, chose qu'il n'a pas faite.

    L'investissement à consentir, estime-t-on, équivaut à plusieurs centaines de millions de dollars. Le hic c'est qu'il faut au moins un mois pour lancer de pareilles stations. Inutile de dire, donc, qu'il semble déjà être trop tard pour remédier à ces tracas.

    La principale conséquence de cet état de fait, comme nous l'explique notre source, est « une chute vertigineuse de la qualité de service, avec la difficulté de toucher le correspondant voulu, des coupures effectuées automatiquement en plein milieu d'une conversation, et une bonne partie du réseau fonctionnant dans le vide, avec des milliers d'appels simultanés aboutissant dans le vide ».

    Notre source évoque une autre preuve à propos du refus de Djezzy d'aller vers de nouveaux investissements lourds en Algérie. Il s'agit de son rejet catégorique de la technologie 3G. Celle-ci, pourtant, s'adresse à un marché potentiel composé de pas moins de 2 millions de personnes, composés de cadres supérieurs, gens aisés, aptes donc à consentir des budgets conséquents à la téléphonie mobile.
    Les « aveux » de Hamid Grine…

    Notre source ajoute que Djezzy ne veut pas non plus investir pour tenter de ramener vers son réseau les quelques 5 millions d'abonnés potentiels qui n'ont pas encore de téléphone.

    Preuve en est, rappelle-t-on encore, que « le problème se posait déjà avec acuité bien avant le lancement du Millenium puisque beaucoup de clients se plaignaient déjà des réseaux saturés, le message « urgences seulement », et les coupures automatiques pratiquées au bout d'un quart d'heure ou vingt minutes de communication ».

    Notre source conclut en soulignant que « l'autorité de régulation, dirigée désormais par une dame qui dispose des compétences nécessaires, et d'assez de charisme, ne devrait pas tarder à se saisir de cette affaire en train de faire bel et bien scandale ». Joint par nos soins, Hamid Grine, responsable de la communication au niveau de Djezzy, a simplement admis ces faits.

    Il nous a en effet déclaré que « ce genre de problèmes, qui existent en effet, ne sont toutefois pas la conséquence de l'offre millénium ». Cette déclaration, en somme, confirme les informations et analyses fournies par nos sources. Grine ajoute que « le nécessaire est fait afin d'augmenter les capacités du réseau de Djezzy ».

    Et de conclure que « tout devrait rentrer dans l'ordre très bientôt ». A la faveur de cette réponse, dès lors, il est permis de se demander comment Djezzy a lancé cette offre, destinée à lui assurer des centaines de milliers de gros consommateurs, alors qu'il savait que son réseau était déjà saturé. N'y a-t-il pas là erreur de gestion, ou carrément mépris envers les clients ?
    Le Courrier d'Algérie
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Moha

    Reprenons notre cher slogan: m3a djezzy, tbate mecrizi.

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    • #3
      djezzy vous etes une surcharge en algerie.

      c'est le plus malin de tous ;il a su s'infiltrer dans toutes les souches,avec les services médiocres qui à présenté durant des anneés. il est temps de faire ses valises ;car il doit disparaitre et laisser sa place pour d'autre plus rentable que lui. il s'est enréchi sur nos dos durant des années ;il n'est plus compétitif......GO OUT.

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