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La politique de réconciliation a sauvé l’Algérie selon The Economist

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  • La politique de réconciliation a sauvé l’Algérie selon The Economist

    L’HEBDOMADAIRE BRITANNIQUE THE ECONOMIST AFFIRME

    Le nombre de sociétés étrangères installées en Algérie a triplé depuis 2004 et le chômage réduit de 12%

    Le remboursement de la dette extérieure «colossale» de l’Algérie coûtait les 3/4 des recettes des exportations, a affirmé le crédible magazine hebdomadaire britannique The Economist dans son édition de cette semaine. Dans un article résumant la confortable situation économique et financière de l’Algérie, la publication relève que «l’Algérie a pu triompher des effets des années de turbulence (les années 90) marquées par un taux élevé de chômage et une dette extérieure colossale dont le remboursement coûtait les 3/4 des recettes d’exportation».

    L’auteur de l’article explique que cette situation a été rendue possible grâce à l’aisance financière favorisée par les recettes du pétrole (certes) mais aussi «grâce au succès de la politique du gouvernement en matière de réconciliation nationale».

    Parlant de l’endettement extérieur, il estime que l’Algérie, qui dispose désormais d’importantes recettes pétrolières, a sensiblement réduit sa dette «jusqu’à ne plus en avoir pratiquement» pendant que les réserves de change ont frôlé les 120 milliards de dollars.

    Le renommé magazine économiste fait également état d’une réduction à 12% du taux de chômage à des niveaux «contrôlables». L’évolution des recettes pétrolières poursuit sa tendance à la hausse depuis 2002 et sera renforcée cette année par «des recettes pouvant atteindre 80 milliards de dollars», estime la même source. Le gouvernement algérien, relève-t-il, a financé d’importants programmes visant essentiellement «à doubler la capacité de production de l’électricité et à augmenter de 50% la production du pétrole dans les cinq années à venir».

    Il qualifie, par ailleurs, de «prometteur» le marché algérien eu égard aux réalisations des investissements égyptien et qatari dans le domaine de la téléphonie mobile avec ses 28 millions d’abonnés. Il a également évoqué les investissements français en Algérie, affirmant que les IDE français hors hydrocarbures ont atteint 233 millions de dollars en 2007. Il n’a pas manqué de souligner que le nombre des sociétés étrangères activant en Algérie a triplé depuis 2004.

    Dans une conclusion optimiste, il cite certains analystes qui estiment que «les groupes radicaux», en allusion aux groupes terroristes, ont perdu leur capacité d’attirer de nouveaux adhérents et mettent en avant le succès qu’a connu la politique de réconciliation nationale et les exploits des forces de sécurité.

    Abdelkrim AMARNI (L'expression)
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