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La légende de "Ahmed Ummeri"

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  • La légende de "Ahmed Ummeri"

    Le personnage de Ahmed Ummeri est assez légendaire et donne matière à leçons et réflexions. Plusieurs poètes l'ont chanté (Matoub, Ait Menguellet ..etc ).

    On raconte que Ahmed Umerri est né dans une famille pauvre, en Kabylie, au début du siècle dernier. Son vrai nom serait Belad Ahmed.

    ==========================================

    En 1939, il est mobilisé, au début de la 2ème guerre mondiale. Au fil des combats, il comprend de moins en moins les raisons de sa présence dans des conflits qui se déroulent bien trop loin de chez lui. Il déserte l’armée française en 1942.
    Tant bien que mal, il parvient à rentrer en Algérie… mais se retrouve illico en prison. Il tente de s’évader en organisant une mutinerie, avec l’appui et le soutien politique de Messali pour les prisonniers d’opinion et les déserteurs… Malheureusement, il se fait prendre et Messali nie toute implication (et condamne même cette tentative d’évasion).
    Ahmed est écœuré et déçu mais il finit par s’évader et c’est là que commence sa vie de rebelle.

    Il constitue un groupe de rebelles, s’en prend à tout ce qui représente l’armée française, et ensuite s’en prend à ceux qui soutiennent le colonisateur, notamment ceux qui profitaient de leurs pouvoirs pour s’en prendre à une population en proie à la misère et à qui les biens et les terres étaient confisqués.

    On raconte, que ce groupe de rebelles, de plus en plus important, avertissait ces «agents de la France» et les sommait de ne plus recommencer à spolier leurs frères et en cas de récidive, ils étaient exécutés.
    La légende d’un Robin des bois kabyle, naquit ainsi.

    On raconte que lors des «barrages» organisés pour délester les riches, Umerri et son groupe criaient par trois fois : vive l’indépendance !

    La France étant ainsi malmenée, de gros moyens furent mis en place pour mettre la main sur ce «bandit». A chaque nouvelle rumeur calomniatrice, à chaque accusation infâme portées à l’encontre de l’honneur d’Umerri, le groupe réagissait par une action éclatante de bravoure et de courage, démontrant la manipulation à l’œuvre.

    Il sera approché par les leaders de la révolution, mais toujours en colère contre Messali, il refusera. Il finira par céder à l’insistance de Krim Belkacem. Le projet était de l’intégrer à l’Organisation Secrète dont la création était prévue pour le 17 février 1947…

    Ahmed Umerri fût assassiné ce jour-là dans un guet-apens tendu par l’administration coloniale chez son ami le plus proche (Ouacel Ali, dit «Azouni»).
    Ahmed Umerri y dînait (d’un couscous) avec un autre rebelle (Hadjali, Ighil Imulla) quand des soldats de l’armée lui tirèrent dessus.

    On raconte que Ouacel Ali quitta très vite la Kabylie, pour la France, craignant les représailles et la vengeance…


    Plusieurs poèmes ont été composé en se basant sur cette légende pour signifier que la trahison vient toujours de là où on s'y attends le moins : les amis proches, la famille, etc.

    Le patrimoine proverbiale kabyle est riche en la matière aussi. Il existe un grand nombre de proverbe et de dictons qui démontre que la trahison trouve racine dans la confiance.

  • #2
    voici la legende d' Ahmed Ummeri, "le robin des bois kabyle" ,raconté par un ait mengulet au sommet de son art c'est monumental .


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    • #3
      traduction du texte de la chanson de Ait Menguellet :

      Ses assassins l’ont surpris :
      Ils on trahi sa confiance,
      d’où ce dire resté depuis :
      Un Kabyle, dès qu’il émerge,
      Il s’en trouve un qui l’assassine.
      Ainsi de Hmed Oumerri,
      comme une étoile, disparu…

      Chacun affirme être le plus fort :
      Ce qui devrait être fait par dix,
      lui prétend l’affronter seul !
      Nous répugnons au seul mot d’union :
      Ainsi de Hmed Oumerri…

      La valeur n’est pas à craindre :
      Elle n’a que faire de l’arbitraire !
      Et quand elle te solicite,
      inutile d’être prétentieux.
      Crains plutôt les être vils,
      sans courage ni droiture
      Quand ils pérorent a l’excès
      c’est qu’ils ont assis leurs arrières...

      Leurs points d’appui nous dépassent,
      et leurs règles de jeu
      nous échappent :
      Leurs aires de jeu sont des cités
      Et leurs pièces des têtes humaines !
      S’il leur en tombait cinquante,
      Ils en sortent cent de réserve…
      S’il leur en tombait cinquante…

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      • #4
        Bonjour Tamedit n-was,

        Impressionnant tout ce qui se raconte sur ce personnage....Je me suis tjrs posee la question s'il a reellement existé?

        Merci juste de mettre la source du texte.

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        • #5
          J'écoutais la chaine 2 de la radio nationale. Un auditeur vient d'évoquer Ahmed Oumerri. J'ai eu l'idée d'ouvrir un topic sur ce personnage peu connu, dans le but de mieux le connaitre et le faire connaitre. Mais voilà que je découvre le topic de Tamedit n-was, que je remercie au passage.

          Thirga.ounevdhou a dit juste; l'héroïsme de ce personnage a occulté le côté objectif de son histoire. Il a été tellement héroïsé qu'on doute même de son existence.

          Celà serait intéressant si des membres du forum pouvaient nous apporter davantage d'information sur cet homme.
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

          Commentaire


          • #6
            Celà serait intéressant si des membres du forum pouvaient nous apporter davantage d'information sur cet homme.
            Je connais une autre version de cet illustre fils de la Kabylie.
            Cette histoire que me racontait mon père et mon oncle qui ont tous deux connu Krim Belkacem du tempsoù celui-ci fuyait la justice française.

            À l'époque, on les appelait des bandit d'Honneur ...

            Mais pour revenir à Oumeri, selon mon grand-père, mon père et mon oncle qui l'ont connu et lui a souvent fourni nourriture et même une arme, il ne correspond pas du tout à ce que je vient de lire.
            C'était un homme qui a refusé l'autorité française certes, et il n'était pas seul... toujours en groupe.
            Il vivotaient dans la forêt, se déplaçait suvent et ne comptaient que sur quelque rares personne qui ne les dénnonceraient jamais.
            Le kanoun exigeait qu'on reçoive quiconque... même un criminel... et qu'on le protège.
            Mais je parle de crime contre l'autorité française.

            Je me rappelle même que lors du déclanchement de la Révolution, en 1954... certains prétendaient que Omar (ou Amar Oumari d'autres disent Oumer-3i) était du groupe!

            Mais selon mon père, l'Homme aurait été tué par un groupe envoyé sur ordre de l'administrateur local... et cela certainement sur renseignements.

            A-t-il levé une armée.. même infiniment petite pour lutter contre le colonialisme?
            Cela me surprendrait... car ce n'est qu'à partir des chanson récentes qu'on attribue des actes à des hommes ... et ces actes son, à mon avis imaginaires!

            Je reconnais que ces hommes mavait du mérite, et qu'ils ont été des exemples courageux à ceux qui ont suivi et créé l'OS et plus tard le FLN/ALN.

            L'histoire de Messali m'a beaucoup fait rire... car il était hai en Kabylie à l'époque.... et je vous donne un témoignage personnel:
            En 1946 ou 47... alors que j'était bambin, on a décidé de nous apprendre une chanson qui disait ceci (en Kabyle) dans un refrain:
            Messali El Haj ay Izem
            Ay ayul fi d'en zedem....

            (Messali Haj le lion
            Tu n'est qu'un âne qui sert à transporter des fagots (de bois)
            Et effectivement Messali est venu... et la foule l'a mal accueilli... et n'a pas pu prononcé son discours!
            Alors... Messali ... je mettre mon dernier dinar.... qu'il serait le dernier à s'intérŝser à Oumeri!
            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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            • #7
              Connais pas. Jamais j'en ai entendu parlé

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              • #8
                salut tlm

                Connais pas. Jamais j'en ai entendu parlé
                Tu connais William wallas kareena?le boulevard des martyres n'étant pas broadway et l'ENTV(la zéro comme on dit) n'a rien a voir avec canal+!!rien d'étonnant a ce qu'on ignore nos propres légendes.l'import-import a résolu le problème pour nous.on a une predilection pour tout ce qui nous vient d'ailleurs et une sainte horreur et un immense mepris pour tout ce qui es de "fabrication locale"
                a propos du sujet. Salem chaker a ecrit (coecrit)un bouquin qui es une sorte de dictionnaire des personnages intitulés :Hommes et Femmes de kabylie.la prochaine je donnerai plus d'infos .
                ...et maintenant?

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                • #9
                  Avucic,

                  Mis à part cette histoire, contestée, sur ses rapports avec Messali, que peux-tu nous dire de plus sur cet homme? Toi, qui, tes parents ont côtoyé Oumerri, tes sources ne sont pas si loin que ça.

                  Salem chaker a ecrit (coecrit)un bouquin qui es une sorte de dictionnaire des personnages intitulés :Hommes et Femmes de kabylie.la prochaine je donnerai plus d'infos .
                  Et Oumerri figure dans ce livre ?

                  ça serait intéressant. D'autant plus que Salem Chaker est un scientifique, qui tentera sûrement d'objectiver cette "mystification".
                  "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                  Socrate.

                  Commentaire


                  • #10
                    Salam

                    Merci , je ne connaissait pas ...
                    mais la légende ne s'inspire pas d'un personnage qui a réellement existé ?
                    merci Tamedit n-was pour la traduction de la chanson.
                    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                    • #11
                      que peux-tu nous dire de plus sur cet homme?
                      Je ne prétends pas tout savoir de Ouméri.
                      Pour éclairer mon intervention je dois noter que:
                      Mon grand père est mort en 1958, vers l'âge de 90 ans (présumé né en 1870 par les français)
                      Mon oncle est né en 1901 et mon père en 1905.

                      Si Ouméri a été assassiné en 1942, vous réalisez qu'il avait l'âges de gens qui me parlait de lui.

                      En somme, je répète: On me racontait que c'était un homme de nature rebelle et qui s'est mis dans ce que les français appelaient hors la loi.

                      Et naturellement c'était une vie qui consistait à chercher à survivre car continuellement recherché, traqué par les autorité françaises... qui comptaient surtout sur des algériens qui servaient d'indicateurs, de dénonciateur.

                      Pour Oumeri, on parlait surtout de chapardage, de déguisement et surtout da la façon qu'il aurait déjoué plusieurs tentative de le prendre.

                      Ceci faisit de cet homme un homme admiré de la poulation et beaucoup d'homme se sont dévoués surtout matériellement (habit, nourriture).

                      J'ai mentionné en passant que d'autre l'ont fait: Je cite Krim Belkacem qui avait pris le maquis avant même de faire parti du mouvement révolutionnaire.

                      Il s'était comme on disait mis hors la loi en se révoltant contre les autorités... et s'est réfugié dans la région du Sébaou: Il se déplaçait dans les coin de Fréha, Ouaguenoun, Mekla et Azazga....

                      Naturellement beaucoup de ces homme rebelles ... ont fini par rejoindre l'ALN en 54.

                      Il y avait également un homme très connu dans la région de Tadmait.
                      C'est un certain Khélifati.
                      Il s'est caché pendant une vingtaine d'année... et le malheur a fait que, quoique recherché, le 1er Novembre 1954, il est sorti de la forêt pour savoir ce qui se passait car il entendu parlé d'attaque la nuit.
                      Il a été dénoncé... et le pauvre a été tué d'un coup de fulsil alors qu'il essayait de grimper dans un olivier pour s'y cacher.

                      Pour finir: Ce que nous appelons légende, très souvent c'est des histoire vraies, mais on les a exagérées... et on les a embellies.

                      Mais il faut revenir sur terre ... et remettre tout dans le cadre de l'époque pour évaluer etcomprendre ma façon de voir les choses.
                      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                      • #12
                        Je dois avouer que ce personnage m'était totalement inconnu. Je suppose qu'il y a "à boire" et à manger dans la légende mais tout de même, il serait bien de le faire connaître aux Algériens via des émissions de télé, de radio ou même à l'école. Il trouverait parfaitement sa place dans l'histoire du nationalisme algérien naissant.

                        Merci pour ce topic. Est-ce qu'il y a des écrits sur cet homme (Allah Yerahmou) ?
                        Dernière modification par absent, 28 février 2009, 21h01.

                        Commentaire


                        • #13
                          On dit plutôt qu'il a été assassiné le 17 février 1947, le jour de la création de l'OS. Ce jour là, il devait rencontrer Krim Belkacem, qui voulait tenter une réconciliation entre Oumerri et Messali.

                          Trahi par son meilleur ami, Oumerri était tué par l'armée coloniale. Cette histoire de trahison est devenue proverbiale.

                          Il semble qu'ils étaient nombreux les maquisards qui ont pris les armes bien avant le déclenchement de la révolution. Celle-ci était une délivrance pour eux.

                          Pour finir: Ce que nous appelons légende, très souvent c'est des histoire vraies, mais on les a exagérées... et on les a embellies.

                          Mais il faut revenir sur terre ... et remettre tout dans le cadre de l'époque pour évaluer etcomprendre ma façon de voir les choses.
                          Tout à fait. Le livre de Salem Chaker qui nous a été signalé par hiemsal a peut-être observé cette rigueur.
                          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                          Socrate.

                          Commentaire


                          • #14
                            Dbk

                            Je vais vous présenter le DBK dont j'ai déjà parlé.je n'ai en ma possession que le Tome1,et je ne sais pas en combien de Volume il va consister,je crois que, vu la nature de la publication ,qui est un dictionnaire, il va faire sans cesse l'objet d'enrichissement et de mise a jour régulière.je ne sais même pas a combien de Tome il en sont actuellement.toute information la dessus est la bienvenue.
                            Malheureusement pour les forumistes (désolé elfamilia) que le personnage Ahmed Ummeri intéressent ,celui ci ne figure pas dans ce Tome 1(Arezki Lbachir y est),je donnerai la liste des personnages qui y sont traités.
                            .il s'agit du Dictionnaire Biographique de la Kabylie.intitulé Hommes et femmes de kabylie.sous la direction de Salem chaker.(directeur du centre de recherche Berbère a l'INALCO)
                            comité de redaction:
                            Dahbia abrous,Maitre-assistante a l'université de Bougie.
                            Rachid bellil,université d'alger,INALCO.
                            Melha Benbrahim,c/c INALCO
                            Abdellah Bounfour,Professeur INALCO
                            Salem chaker,Professeur INALCO
                            Said Doumane,Maitre de conference a l'université de Tizi-ouzou
                            Slimane Hachi,Directeur de la recherche au CNRPAH(alger),c/cours a l'INALCO
                            Mehenna Mahfoufi,Ethno-musicologue,Paris
                            Daniela Merrola,Université de Leyde/INALCO-CRB
                            En couverture du Tome1:
                            Le DBK ,est une œuvre scientifique ,une œuvre de mémoire.
                            -----Œuvre scientifique,il s'agit de fournir,aux spécialistes comme au grand public,un outil d'information aussi précis que possible,solidement ancré dans la documentation disponible,qu'elle soit écrite ou orale.
                            De réunir dans un même support une information totalement dispersée entre les différents champs disciplinaires(Histoire,littérature,ethnologie,lin guistique...)et les époques(sources contemporaines,sources ancienne devenues difficile d'accès).De croiser les différents types de sources(archives officielles,archives familiales,tradition orale,témoignages...)pour une relecture et une et une évaluation plus complète,plus fine des personnages.De se poser aussi,chaque fois que possible,la question de la réception par la societé:en tant qu'acteur dans une collectivité,l'individu n'est pas uniquement ce qu'il fait ,dit ou ecrit(ou prétend faire ,dire ou écrire),il est également,et peut être surtout,ce pour quoi il est perçu,reçu par le groupe.Cette"subjectivité collective" est aussi une réalité qui doit être soumise au regard scientifique parce quelle est productrice de valeurs d'actions, de devenirs.
                            -----Œuvre de mémoire
                            ,le DBK est un hommage rendu au précurseurs,aux innombrables anonymes,aux créateurs, grands ou petits,aux défenseurs d'une culture,aux porte-paroles,connus ou oubliés,d'une région qui ne veut pas mourir,qui ne veut pas se dissoudre dans le giron unificateur de l'État-nation.Qui demande simplement qu'on la laisse exister en tant que ce qu'elle est,avec sa mémoire propre;sans nier pour autant qu'elle appartient et participe aussi a des ensembles plus vastes,l'Algérie,l'Afrique du Nord,la Méditerranée...
                            ----Le DBk est un acte de reconnaissance d'acteurs,de créateurs,de référents,dont la plupart n'existent pas,pour la culture officielle,voire le savoir académique(UMMERI par exemple),en tant que ce qu'il sont réellement pour la societé qui les a produits,ou a laquelle ils se sont adressés,et qui ,pourtant,les reconnais comme siens.C'est la reconnaissance d'un espace symbolique,d'un espace culturel et humain,avec ses repères propres,avec sa mémoire propre,véhiculée par sa langue,ses chants,ses hommes et ses femmes.

                            PS:
                            j'ai trouvé dans le paragraphe souligné dans ce texte une réponse a certains questionnements posés sur ce topic (avucic ,Bouberita) concernant la "Légende".n'est -elle pas en effet une question de perception de la societé?
                            Listes des personnages du Volume 1:

                            Abdjaoui sadek,Abdoun(famille),Aheddad(famille),ait amrane idir,Aliche Rachid,Amrouche Fadhma, Amrouche Jean,Amrouche Taos,Arezki Lbachir,At-LQadi/rois de koukou,Azem slimane,Belaid AT-Ali,Ben Mohamed,Berberos-Nationalistes(les),Boulifa,Dallet Jean-Marie,El ghobrini,Fadhma n'Soumeur,Genevois Henri,Iguerbouchene Mohamed, Laimeche Ali,Lbachir Amellah,Lechani Mohand Said,Lhesnaoui (chikh),Maameri Mouloud,Mohand-ou-Lhocine,Ouary Malek,Peres Blancs de Kabylie,Qaci Ibudrarene,Sail mohamed,Si Mohand-ou-Mhand,Uccalam(Hend),Yucef-ou-Qaci,Zenia (Salem).
                            Cordialement
                            ...et maintenant?

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