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The Economist encense l’économie algérienne

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  • The Economist encense l’économie algérienne

    Le magazine hebdomadaire britannique The Economist a estimé, dans son édition de cette semaine, que l’Algérie a réussi à triompher des années de «turbulence» grâce à l’aisance financière favorisée par une hausse sans précédent des recettes des hydrocarbures. Selon The Economist, tous les voyants sont au vert pour l’économie nationale qui a pu surmonter une grave crise caractérisée par une lourde dette extérieure, dont le remboursement coûtait les 3/4 des exportations, et un taux élevé de chômage qui menaçait sérieusement de déstabiliser le pays. La réussite de la politique du gouvernement en matière de réconciliation nationale qui a favorisé le retour de la stabilité au pays, serait l’autre facteur qui explique le retour en force de l’économie algérienne, estime cette édition spécialisée en économie.

    La dette publique externe algérienne, qui avait atteint les 27 milliards de dollars en 1994, a été réduite à seulement 600 millions de dollars la fin de la semaine dernière après la signature, mercredi, d'un accord de conversion en investissements de la dette algérienne vis-à-vis des Emirats Arabes Unis. Notre dette extérieure s’élevait au début du mois en cours à 900 millions de dollars mais elle avait été revue à la baisse après la signature de cet accord de conversion de 333 millions de dollars.

    Autre avantage pour l’économie nationale est que la dette publique externe est due à des institutions multilatérales comme la Banque mondiale avec un taux d’intérêt très bas ce qui met notre pays à l’abri des fluctuations des cours de devises. L'Algérie, qui avait bénéficié depuis 2005 de la flambée des prix du pétrole, avait décidé de rembourser par anticipation sa dette extérieure qui était de 15,5 milliards de dollars début 2006, rappelle-t-on.

    Les recettes externes du pays, dues à 98% aux exportations d'hydrocarbures, devraient atteindre les 80 milliards de dollars fin 2008 alors que les réserves de change frôlent les 120 milliards de dollars, soit leur niveau le plus élevé depuis l'indépendance du pays en 1962. Les réserves de change du pays représentent actuellement l’équivalent de quatre années d'importations. Et ce n’est que le début selon des spécialistes de l’économie qui estiment que le pays va atteindre la barre symbolique de 150 milliards de dollars de réserves de change d’ici fin 2010.

    L’autre performance de l’économie nationale est la maitrise de la dette externe privée (commerciale) qui s'élève actuellement à 3,8 milliards de dollars. Le magazine hebdomadaire fait également état d'une réduction à 12% du taux de chômage à des niveaux «contrôlables» ces dernières années. Avec le lancement officiel, au début du mois en cours, du nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DIAP), le gouvernement ambitionne, en effet, de hausser le taux d’insertion des jeunes de moins de 35 ans dans le monde du travail à 33% au lieu de 12% actuellement.

    Un train de mesures avait été d’ailleurs décidé par le gouvernement pour réduire au maximum le taux de chômage parmi la population active.

    L'Algérie, un pays sûr

    Selon The Economist, le gouvernement algérien a financé d'importants programmes visant essentiellement «à doubler la capacité de production de l'électricité et à augmenter de 50% la production du pétrole dans les cinq années à venir». Faisant l’éloge des performances macro-économiques du pays, le magazine britannique qualifie de «prometteur» le marché algérien tout en donnant l’exemple des investissements égyptien et qatari dans le domaine de la téléphonie mobile avec 28 millions d'abonnés.

    The Economist a, également, évoqué les investissements français en Algérie, soulignant que le nombre des sociétés étrangères activant en Algérie a triplé depuis 2004. Les investissements directs français hors hydrocarbures ont atteint 233 millions de dollars en 2007. Pour cette édition spécialisée, l’Algérie demeure un pays sûr pour les investisseurs étrangers en dépit des derniers attentats terroristes.

    Le financier
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