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Nuit de noces en Algérie : Petites blessures, profondes séquelles

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  • Nuit de noces en Algérie : Petites blessures, profondes séquelles

    En Algérie, pour nombreuses femmes, le souvenir de la nuit de noces est celui d’une douleur intense, d’une déchirure physique, et d’une atteinte psychologique que la femme ne parvient pas à oublier et dont les séquelles restent gravées à jamais.

    Amina est une jeune femme âgée de 23 ans récemment mariée. Grande de taille, brune, élancé, cette jeune femme rencontrée au matin de ses noces, dans le cabinet d’un gynécologue vient en consultation pour sévères douleurs vaginales après la première pénétration. Elle raconte : « Je suis sortie auparavant avec plusieurs mecs, mais j’ai toujours refusé d’aller loin en matière de sexe. Notre société accorde une place importante à la virginité et de ce fait, je m’attachais trop à cette membrane. Je croyais tous savoir théoriquement, mais mon mari et moi étant tous deux vierges avions eu des complications durant notre première nuit d’amour. En effet, la pénétration s’est déroulée dans la douleur. Mon mari ne comprenant pas qu’il me faisait mal est allé jusqu’au bout de l’acte ».
    Questionnée sur place, la gynécologue Mme O. Houria a certifié que de nombreuses jeunes femmes arrivent au matin de leurs noces souffrant de lésions vaginales du à une rupture hyménale brutale. « Je ne pourrais pas vous donner un chiffre exacte sur le nombre de femmes qui viennent en consultation, mais dans la cité dans laquelle j’exerce, elles sont nombreuses à fréquenter le cabinet. Personnellement en tant que spécialiste, je pense que ce qui cause cette situation n’est autre que le manque de connaissance de l’homme du corps de son épouse. Pour qu’une femme soit pénétrée, il importe qu’il y ait une suffisante lubrification vaginale. Or, les cas que je rencontre, le manque d’expérience et d’information, le manque d’excitation en phase des préliminaires et la sécheresse vaginale qui en résulte sont imputables dans les déchirures hyménales rencontrées. Je préconise l’utilisation des gels lubrifiants pour les couples récemment mariés lors de la première pénétration. Aussi, pour pallier le manque d’information en matière de sexualité, je reçois avant le mariage des couples qui ignorent tout de la sexualité et qui viennent à la recherche de conseils dans le domaine », certifie la gynécologue.
    En Algérie, pour nombreuses femmes, le souvenir de la nuit de noces est celui d’une douleur intense, d’une déchirure physique, et d’une atteinte psychologique que la femme ne parvient pas à oublier et dont les séquelles restent gravées à jamais. Le premier rapport sexuel de nombreuses femmes algériennes se déroule dans la douleur. C’est ce que confirme Mme O. Houria, gynécologue qui reçoit en consultation de nombreux cas de lésions vaginales sévères dues à une défloration brutale de l’hymen lors du premier coït.
    Devant cet état de fait, nous avons jugé essentiel de nous attarder sur cette question d’une sensibilité particulière dans notre contexte social réservé qui garde le silence sur de pareils sujets.
    Les spécialistes nous font part des cas de jeunes mariées qui arrivent, dans leur cabinet, au matin de leurs noces souffrant de sérieuses lésions vaginales suite à la défloration. Une importante question s’impose face à cette situation : pour quelle raison les Algériennes souffrent lors de leur première nuit d’amour ?
    A cette question, Mme A. Smail, psychologue clinicienne, a bien voulu nous apporter quelques éclaircissements.
    Pour la psychologue clinicienne, parler de manque d’éducation dans notre contexte serait un pur euphémisme, car cette dernière est quasiment inexistante dans notre système familial et éducatif.
    « L’éducation sexuelle reste un grand tabou et est loin d’occuper la place qu’elle mérite. Il est évident que si nos élèves étaient familiarisés à la sexualité de manière scientifique et ce, dans le respect du corps de chacun, il y aurait moins de traumatismes lors de la première rencontre. L’absence d’expérience dans ce domaine est due entre autres à la spécificité de notre éducation (mixité souvent fictive, grand tabou entourant le corps de l’autre, honte et préjugés sur la sexualité...) ainsi qu’à l’absence de lieux de rencontre propices à l’éveil de la sexualité (crise du logement-difficultés d’accès aux moyens contraceptifs) et manque d’expérience en matière de sexualité. Toutes ces difficultés font que le jeune homme se trouve très maladroit, souvent concentré sur ses propres difficultés et donc peu disponible pour s’attarder sur ce que ressent sa partenaire qui subit l’acte sexuel au lieu d’y contribuer », explique Mme A. Smaïl.
    Par ailleurs, la psychologue met l’accent sur le manque de communication dans le couple. Evoquer ouvertement la sexualité, évoquer ses fantasmes, partager ses désirs, ses craintes et ses difficultés avec son partenaire permet au couple de se familiariser avec la sexualité et donc d’atténuer ses appréhensions.
    « Il est évident que la nuit de noces doit être préparée, pensée et parlée » avant d’être vécue. De la relation de confiance, d’un dialogue sain et sans tabou naîtra le désir de partager cette expérience sans crainte ni appréhension. Pour cela, il est préférable que les futurs mariés se connaissent et que leur premier contact ne soit pas uniquement physique comme c’est malheureusement souvent le cas. Toutefois, s’il arrive que cette rencontre insuffisamment préparée aboutisse à un traumatisme pour l’un ou l’autre des partenaires (car le jeune homme peut aussi être victime d’une société peu indulgente à l’égard des performances de mauvaise qualité : défloration traumatique ou absence de défloration), il faut se garder de dramatiser, la réparation étant possible dans la majorité des cas et ce, grâce à un suivi par des professionnels de la santé mentale qu’il ne faut surtout pas hésiter à consulter, notamment quant le traumatisme de la nuit de noce cause des troubles sexuels comme la frigidité chez la femme ou autre », précise la psychologue. Pour les sociologues, le handicap réside dans la conception de la société traditionaliste, gouvernée par le silence et le tabou, qui cultive les non-dits sur le sexe et s’enferme sur elle-même.
    « Cette situation de défloration difficile est trop fréquente chez nous en Algérie, notamment dans les pays de l’intérieur, où certains villages continuent à réclamer, le soir des noces, une preuve de virginité. La fameuse nuisette tachée de sang est, à elle seule, une source d’angoisse. Dans la capitale, même si ce genre de traditions tend à disparaître, il n’en demeure pas moins que l’angoisse de la performance face à laquelle nombreux hommes sont confrontés les emmène à faire preuve de virilité lors du premier rapport, ce qui cause souvent une première relation sexuelle ratée », explique Mme R. Saïfi, sociologue.
    L’éducation sexuelle serait toujours, selon les spécialistes, tous corps confondu, le meilleur moyen pour familiariser la jeunesse avec un domaine jusqu’ici ignoré.

    Dalila Soltani
    le 15/06/2008
    LeMague.net

  • #2
    Encore une histoire de draps

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    • #3
      je ne sais pas si LA première fois est réussie pour grand monde ....

      La sexualité a besoin de temps et de douceur pour s'épanouir...

      Dans la vie rien n'est irrémédiable si ces ingrédients appartiennent à la vie du couple ...

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      • #4
        ton truc medit me fait penser a un topic qu'il y a eu!

        quand on parlait d'informations sur la sexualité,le fait de discuter avec sa mere,de parler de choses intimes..........preparer les jeunes filles a ce moment!

        elles sont souvent sur un nuage,voit l'amour avec un grand A.........mais le passage a l'acte est souvent mal vécu a cause de ce manque d'informations!

        combien de jeunes filles ne sont pas epanouies sexuellement parce qu'elles ne connaissent rien et s'imaginent que ce sera toujours comme ca!

        l'experience sexuelle est souvent mal vu par certains mais il y a moins de degats!
        on fait avec..........

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        • #5
          je pense qu'il faut faire une désacralisation de la nuit de noce ainsi elle sera vu plus sereinement par le couple, notamment la jeune mariée.
          Toute l'attente qui tourne autour du drap doit aussi lui peser sur la conscience d'où sa "crispation".
          Je pense que les jeune vivant dans les pays du Maghreb manque d'informations sur ce sujet.
          Lorsque la main d'un homme touche la main d'une femme tout deux touchent à l'éternité...

          Rien dans le monde ne s'est accompli sans passion

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          • #6
            Cette pratique de "preuve" de virginité à exhiber au public présent la nuit de noces est en forte baisse actuellement. Dans les villes, beaucoup de jeunes couples, même s’ils sont appelés à vivre dans la maison familiale, souhaitent et préfèrent passer leur nuit de noces dans une chambre d’hôtel ou dans un appartement vide, prêté pour l’occasion.
            Elle ne subsiste encore que dans certains villages
            Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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            • #7
              oui je le sais mais vis a vis de son mari cela reste toujours assez préoccupant de savoir si oui ou non la femme va "tacher le drap" et même dans les villes modernes cela reste toujours qqchose de préoccupant, même si cela reste entre le couple.
              Lorsque la main d'un homme touche la main d'une femme tout deux touchent à l'éternité...

              Rien dans le monde ne s'est accompli sans passion

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              • #8
                oui exactement zack,c'est tres vieux ça,la plupart partent en hotel et le depucelage peut prendre deux jours(comme ça y a pas de douleur et ça reste dans un cadre humain).
                j'ai deja assister a ce truc de drap dans un village au Maroc ,et j'avoue que sela ma marquée surtout que j'ecoutais les cri de le jeune marié et da mére quand elle ecoute cela ,ell fait des youyou (comme quoi prouver aux invité l'authenticité de sa fille) j'ai plus aimé que ca soit discret.

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                • #9
                  Enfin, meme si la majorité des couples dans les villes vont à l'hotel dans un très grand nombre de cas, la mariée ramène la preuve à sa belle-mère.
                  Maintenant les choses se font plus discrètement, c'est tout.

                  N'empeche que le vrai problème est le manque d'information et que les couples ne prennent pas le temps de se connaitre. Pas obliger que les choses la première nuit.

                  Dans certain cas, c'est du à la violance des mec.

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                  • #10
                    Djenaa, oui, tu as raison; mais mon intervention est surtout axée sur le fait que le jeune couple prend tout son temps pour « passer à l’acte » et s’aider mutuellement, à petits pas, loin des contraintes extérieures et des coups qu’on frappe à la porte cette nuit là.
                    Lorsque des gens attendent derrière la porte ces fameux draps, cette fameuse preuve, le mari n’a qu’une seule obsession : y aller à toute vitesse et sans aucun ‘’préalable’’, poussé par l’impatience de ceux à qui il doit ‘’prouver’’ qu’il est un ‘’homme’’.
                    Donc, il n’y va pas de main morte (si je peux m'exprimer ainsi) et c'est ce qui entraîne souvent les séquelles aussi bien physiques que psychologiques.
                    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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                    • #11
                      ok je suis d'accord avec toi totalement dans ce cas.
                      Lorsque la main d'un homme touche la main d'une femme tout deux touchent à l'éternité...

                      Rien dans le monde ne s'est accompli sans passion

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                      • #12
                        j'ecoutais les cri de le jeune marié
                        Mon dieu c'est monstrueux ce genre de pratique ....En plus ils n'ont même pas le droit à l'intimité ..ça me degoute !!!

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                        • #13
                          Personnellement je trouve ces pratiques monstrueuses.

                          Les corps sont comme les coeurs, ils doivent apprendre á se connaitre !!!
                          C est pas en une nuit qu on peut s épanouir au lit en tant que couple !
                          L amour c est beau quand il n y a pas de contraintes, pas d obligation.

                          Les meres qui ont subit ces affres doivent absoluement parler á leur fille, les preparer psychologiquement á cela. La premiére fois, c est tellement important pour avoir envie de recommencer......

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                          • #14
                            Le probleme est que dans la mentalité des gens, ça n'a pas d'importance est envie. L'essentiel est juste d'avoir des enfants et satisfaire son epoux.

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                            • #15
                              est ce que ces jeunes filles ressentent du plaisir?ca m'etonne!

                              vraiment traumatisant!bestiale,aucun amour!
                              on fait avec..........

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