Les dirigeants des pays du bassin méditerranéen et les membres de l’Union européenne se rencontreront le mois prochain à Paris afin de discuter de la pollution de la mer Méditerrané, du développement de l’énergie solaire et de projets en matière d’eau et de défense civils. La Fance est à l’initiative de la formation d’une union des pays méditerranéens ; la rencontre portera sur des sujets sur lesquels il n’y a, à priori, pas de conflits. Pourtant, la rencontre de Paris entraîne des désaccords, principalement entre les pays arabes, au sujet de la présence d’Israël dans le nouveau forum.
L’Algérie et le Liban ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas au forum puisqu’Israël en est membre. La Libye a également fait part de son absence, apparemment son leader, Mouammar Kadhafi, voit en son pays un des meneurs de l’Union africaine et de la Ligue arabe.
La cérémonie de fondation du nouvel organisme aura lieu à Paris le 13 juillet 2008 et sera l’occasion pour les dirigeants invités aux festivités du 14 juillet, de faire acte de présence sur la scène internationale. Cette invitation est très importante pour la Syrie : d’un côté Damas ne se voit pas assise dans le même forum qu’Israël, d’un autre, le forum lui donnera la légitimité internationale qu’elle cherche.
Le Maroc, la Tunisie et l’Egypte ainsi que la Mauritanie et l’Autorité palestinienne sont pour la fondation de cette union, la majorité de ces pays se sont vus accorder des fonctions : selon la proposition en vue, le quartier général de l’union sera en Tunisie et son dirigeant sera marocain. L’Egypte sera partenaire dans la direction de l’union, ainsi que des pays européens.
L’aide israélien du ministre espagnole des Affaires étrangères, Ofer Bronstein, fait partie de l’équipe qui fonde l’union. Selon lui, l’Espagne soutient ce processus car il pourrait améliorer les liens entre les différents pays membres. Bronstein a indiqué que les pays du Maghreb, surtout le Maroc, souhaitaient fortement que l’union s’occupe également des sujets de l’immigration et règle le problème sans fermer les portes aux immigrés qui travaillent et envoient leur salaire dans leur pays d’origine. « Les immigrés sont le produit d’exportation de ces pays, ils leur fournissent de grosses entrées en devises étrangères », a dit Bronstein.
Une autre question qui inquiète les pays arabes est la crainte que l’Union européenne ne cause « la disparition de l’identité arabe ». Afin de résoudre ce problème, la France pense proposer aux pays du Golfe, dont l’Arabie saoudite, de se joindre en tant qu’observateurs. De plus, à Paris on espère que ces pays accepteront de financer une partie des activités de l’union.
Dans les pays arabes, le débat public bat son plein et les membres de l’opposition en Egypte ont déjà annoncé que selon eux, « l’union servira les intérêts d’Israël ».
Un article paru dans le journal saoudien Arab News, a affirmé que le but du plan français était de trouver une solution de substitution à l’intégration de la Turquie à l’Union européenne. Le journal a également proposé une autre union à la place de la proposition française : une commission spéciale de la Ligue arabe où l’UE ainsi que les pays qui ne sont membres ni de la ligue ni de l’UE seraient représentés.
Source Arrouts
L’Algérie et le Liban ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas au forum puisqu’Israël en est membre. La Libye a également fait part de son absence, apparemment son leader, Mouammar Kadhafi, voit en son pays un des meneurs de l’Union africaine et de la Ligue arabe.
La cérémonie de fondation du nouvel organisme aura lieu à Paris le 13 juillet 2008 et sera l’occasion pour les dirigeants invités aux festivités du 14 juillet, de faire acte de présence sur la scène internationale. Cette invitation est très importante pour la Syrie : d’un côté Damas ne se voit pas assise dans le même forum qu’Israël, d’un autre, le forum lui donnera la légitimité internationale qu’elle cherche.
Le Maroc, la Tunisie et l’Egypte ainsi que la Mauritanie et l’Autorité palestinienne sont pour la fondation de cette union, la majorité de ces pays se sont vus accorder des fonctions : selon la proposition en vue, le quartier général de l’union sera en Tunisie et son dirigeant sera marocain. L’Egypte sera partenaire dans la direction de l’union, ainsi que des pays européens.
L’aide israélien du ministre espagnole des Affaires étrangères, Ofer Bronstein, fait partie de l’équipe qui fonde l’union. Selon lui, l’Espagne soutient ce processus car il pourrait améliorer les liens entre les différents pays membres. Bronstein a indiqué que les pays du Maghreb, surtout le Maroc, souhaitaient fortement que l’union s’occupe également des sujets de l’immigration et règle le problème sans fermer les portes aux immigrés qui travaillent et envoient leur salaire dans leur pays d’origine. « Les immigrés sont le produit d’exportation de ces pays, ils leur fournissent de grosses entrées en devises étrangères », a dit Bronstein.
Une autre question qui inquiète les pays arabes est la crainte que l’Union européenne ne cause « la disparition de l’identité arabe ». Afin de résoudre ce problème, la France pense proposer aux pays du Golfe, dont l’Arabie saoudite, de se joindre en tant qu’observateurs. De plus, à Paris on espère que ces pays accepteront de financer une partie des activités de l’union.
Dans les pays arabes, le débat public bat son plein et les membres de l’opposition en Egypte ont déjà annoncé que selon eux, « l’union servira les intérêts d’Israël ».
Un article paru dans le journal saoudien Arab News, a affirmé que le but du plan français était de trouver une solution de substitution à l’intégration de la Turquie à l’Union européenne. Le journal a également proposé une autre union à la place de la proposition française : une commission spéciale de la Ligue arabe où l’UE ainsi que les pays qui ne sont membres ni de la ligue ni de l’UE seraient représentés.
Source Arrouts
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