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Nouveau record du pétrole malgré l'augmentation de production de l'Arabie Saoudite

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  • Nouveau record du pétrole malgré l'augmentation de production de l'Arabie Saoudite

    LONDRES (AFP) - Les prix du pétrole se sont propulsés subitement lundi à un nouveau record, à 139,89 dollars le baril à New York, à quelques jours d'une réunion au sommet en Arabie saoudite entre pays consommateurs et producteurs, destinée à étudier les causes de l'envolée de l'or noir.
    Vers 13H10 GMT, le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet reculait à 138,60 dollars, en hausse toutefois de 3,74 dollars par rapport à son cours de clôture de vendredi sur le New York Merchantile Exchange (Nymex).

    Le marché newyorkais s'est emballé lundi lors des échanges électroniques, le baril de pétrole bondissant de plus de 4 dollars pour échouer à quelques cents du seuil symbolique des 140 dollars, les investisseurs réagissant radicalement à l'arrêt de la production en mer du Nord.

    Cette nouvelle envolée a surpris les analystes, qui penchaient un peu plus tôt sur une baisse des prix après l'annonce d'une augmentation imminente de la production de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial.
    Selon les premières explications fournies par les analystes, les investisseurs étaient affolés par l'arrêt de la production sur des plateformes appartenant au groupe pétrolier norvégien StatoilHydro ASA en mer du Nord.

    StatoilHydro ASA a annoncé lundi qu'elle avait été contrainte de fermer dimanche plusieurs plateformes de son gisement d'Oseberg en mer du Nord à la suite d'un incendie déclenché dimanche.
    La production "reprendra aussitôt que les dommages seront réparés", a indiqué le groupe dans un communiqué.
    La production pétrolière de la Norvège, cinquième exportateur mondial de pétrole, était ainsi amputée de 150.000 barils, soit 7% de son niveau normal, a précisé le groupe.

    Depuis le début de l'année, toute information remettant en cause le niveau de l'offre est de nature à alimenter une flambée des cours, les investisseurs estimant que les disponibilités sont insuffisantes pour satisfaire la demande, qui ne cesse de croître dans les pays émergents.
    En conséquence, alors que les prix avaient d'abord reculé après que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, en visite en Arabie, eut déclaré que Riyad était prête à augmenter sa production de 200.000 barils par jour en juillet, les investisseurs ont fait fi de cette annonce.
    "Les marchés doutent que ce soit suffisant pour pallier la baisse de la production dans les pays non-Opep (organisation des pays exportateurs de pétrole) tels la Russie ou le Mexique", commentait Eric Wittenauer, analyste à la maison de courtage Wachovia Securities.

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