Tweet
Les Casablancais ont leur taxi à domicile
Publié le 16.06.2008 | 13h24
Taxi Vert, une entreprise de transport privée dirigé par un MRE de retour au bercail, offre un service de transport par taxi sur un simple coup de fil du client. Les premiers appels arrivent.
Ne galérez plus pour trouver un taxi sur les artères de Casablanca ! Sur un simple coup de téléphone, un taxi se déplacera jusque chez vous pour vous emmener où vous voudrez et au tarif habituel, fixé par la Wilaya du Grand Casablanca. C'est le service offert par Taxi Vert, la première société de transport du genre à Casablanca. Les habitants de la capitale administrative ont déjà droit à cette prestation, depuis plusieurs mois déjà. C'est donc au tour des Casablancais de dire adieu aux désagréments quotidiens liés au transport. «Notre service est ouvert aux clients 24 sur 24 heures et 7 sur 7 jours. Il est disponible de jour comme de nuit. Notre devise est la qualité de service et la rapidité», indique Abdellah Chalal, gérant de l'entreprise. Et de poursuivre : «Quand un client appelle au centre, nous prenons toutes les informations nécessaires sur le lieu où il se trouve. Le centre est en communication permanente avec les chauf feurs de taxi pour connaître leur emplacement. Aussitôt, le taxi le plus proche de la zone où se trouve le client est averti pour aller le rejoindre et l'emmener à sa destination». Taxi Vert a reçu l'autorisation de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications) pour l'installation d'un réseau indépendant radioélectrique à usage privé. Les chauffeurs de taxis communiquent via des postes de radio installés dans leurs véhicules. Pour plus de rapidité et d'efficacité, et surtout d'organisation, Abdellah Chalal a mis en place un plan de la ville, divisé en 40 zones. Chaque taxi porte un numéro de la zone qu'il dessert. Le concept fait le bonheur des citoyens ! «Ce nouveau service va me faciliter la vie au quotidien, surtout le soir. Il est des fois où je reste plus d'une demi-heure à attendre un taxi», se réjouit une jeune femme.
Vendredi 6 juin, premier jour de mise en service de ce numéro vert, la société Taxi Vert a reçu 10 appels, déclare son directeur commercial Soufian El Ouagari. Une semaine plus tard, ce sont plus de 35 appels par jour et le nombre va crescendo. Pour répondre aux besoins des clients et desservir toute la métropole, l'entreprise encourage les partenariats avec les propriétaires des agréments. Jusqu'à ce jour, 31 personnes y adhèrent. Un contrat à durée indéterminée est conclu entre les deux parties. «Nous disposons d'un parc de 57 véhicules (Petit Taxi rouge et Grand Taxi blanc) dont 26 taxis appartiennent à la société. Il y a une forte demande d'adhésion. Une liste de plus d'une vingtaine de demandes sont en attente», ajoute Abdellah Chalal. En contrepartie, le détenteur d'agrément, précise-t-il, paye une cotisation mensuelle ne dépassant pas 2.000 DH. Pour attirer plus d'adhérents, l'entreprise casablancaise lance son opération séduction : Pour les premiers mois de juin et juillet, les chauffeurs de taxi ne verseront aucun dirham. Ils ne passeront à la caisse qu'en août prochain. Par ailleurs, les prestations du Taxi Vert s'étendront ensuite aux limousines, minibus, autocars pour assurer les déplacements personnels et professionnels.
Abdellah Chalal affiche sa satisfaction de voir son rêve concrétisé. Ce MRE de retour au bercail a une longue expérience dans le domaine. Il a passé plus d'une vingtaine d'années en Belgique. Après avoir terminé ses études commerciales, il a travaillé dans une société de transports intercommunaux bruxelloise. En 1987, il crée une société qu'il a baptisée «Taxi Siham». Parallèlement, il procédait à l'acquisition des entreprises de transport en difficulté, les redressait puis les remettait en vente. Fort de cette expérience probante, il décide d'investir dans son Maroc natal. Abdellah Chalal ambitionne même d'étendre cette expérience à d'autres villes du pays.
L'enfer au quotidien
Les Casablancais souffrent l'enfer au quotidien à cause du transport. En attendant la mise en place du tramway, d'une ligne de métro et du RER, le déplacement des habitants de la métropole est assuré par le réseau des autobus urbains (M'dina Bus et autres sociétés privées) et par les taxis rouges et blancs. Sans oublier le transport informel qui sévit. Casablanca compte 8.000 taxis rouges qui assurent les courses à l'intérieur du périmètre urbain et 6.000 grands taxis blancs desservant les zones périphériques à l'extérieur du périmètre urbain. Ce parc de taxis transporte près 4 millions de personnes. Par ailleurs, ce secteur génère un chiffre d'affaires annuel de 2,5 milliards DH.
Khadija Skalli
Source: Le Soir Echos
Publié le 16.06.2008 | 13h24
Taxi Vert, une entreprise de transport privée dirigé par un MRE de retour au bercail, offre un service de transport par taxi sur un simple coup de fil du client. Les premiers appels arrivent.
Ne galérez plus pour trouver un taxi sur les artères de Casablanca ! Sur un simple coup de téléphone, un taxi se déplacera jusque chez vous pour vous emmener où vous voudrez et au tarif habituel, fixé par la Wilaya du Grand Casablanca. C'est le service offert par Taxi Vert, la première société de transport du genre à Casablanca. Les habitants de la capitale administrative ont déjà droit à cette prestation, depuis plusieurs mois déjà. C'est donc au tour des Casablancais de dire adieu aux désagréments quotidiens liés au transport. «Notre service est ouvert aux clients 24 sur 24 heures et 7 sur 7 jours. Il est disponible de jour comme de nuit. Notre devise est la qualité de service et la rapidité», indique Abdellah Chalal, gérant de l'entreprise. Et de poursuivre : «Quand un client appelle au centre, nous prenons toutes les informations nécessaires sur le lieu où il se trouve. Le centre est en communication permanente avec les chauf feurs de taxi pour connaître leur emplacement. Aussitôt, le taxi le plus proche de la zone où se trouve le client est averti pour aller le rejoindre et l'emmener à sa destination». Taxi Vert a reçu l'autorisation de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications) pour l'installation d'un réseau indépendant radioélectrique à usage privé. Les chauffeurs de taxis communiquent via des postes de radio installés dans leurs véhicules. Pour plus de rapidité et d'efficacité, et surtout d'organisation, Abdellah Chalal a mis en place un plan de la ville, divisé en 40 zones. Chaque taxi porte un numéro de la zone qu'il dessert. Le concept fait le bonheur des citoyens ! «Ce nouveau service va me faciliter la vie au quotidien, surtout le soir. Il est des fois où je reste plus d'une demi-heure à attendre un taxi», se réjouit une jeune femme.
Vendredi 6 juin, premier jour de mise en service de ce numéro vert, la société Taxi Vert a reçu 10 appels, déclare son directeur commercial Soufian El Ouagari. Une semaine plus tard, ce sont plus de 35 appels par jour et le nombre va crescendo. Pour répondre aux besoins des clients et desservir toute la métropole, l'entreprise encourage les partenariats avec les propriétaires des agréments. Jusqu'à ce jour, 31 personnes y adhèrent. Un contrat à durée indéterminée est conclu entre les deux parties. «Nous disposons d'un parc de 57 véhicules (Petit Taxi rouge et Grand Taxi blanc) dont 26 taxis appartiennent à la société. Il y a une forte demande d'adhésion. Une liste de plus d'une vingtaine de demandes sont en attente», ajoute Abdellah Chalal. En contrepartie, le détenteur d'agrément, précise-t-il, paye une cotisation mensuelle ne dépassant pas 2.000 DH. Pour attirer plus d'adhérents, l'entreprise casablancaise lance son opération séduction : Pour les premiers mois de juin et juillet, les chauffeurs de taxi ne verseront aucun dirham. Ils ne passeront à la caisse qu'en août prochain. Par ailleurs, les prestations du Taxi Vert s'étendront ensuite aux limousines, minibus, autocars pour assurer les déplacements personnels et professionnels.
Abdellah Chalal affiche sa satisfaction de voir son rêve concrétisé. Ce MRE de retour au bercail a une longue expérience dans le domaine. Il a passé plus d'une vingtaine d'années en Belgique. Après avoir terminé ses études commerciales, il a travaillé dans une société de transports intercommunaux bruxelloise. En 1987, il crée une société qu'il a baptisée «Taxi Siham». Parallèlement, il procédait à l'acquisition des entreprises de transport en difficulté, les redressait puis les remettait en vente. Fort de cette expérience probante, il décide d'investir dans son Maroc natal. Abdellah Chalal ambitionne même d'étendre cette expérience à d'autres villes du pays.
L'enfer au quotidien
Les Casablancais souffrent l'enfer au quotidien à cause du transport. En attendant la mise en place du tramway, d'une ligne de métro et du RER, le déplacement des habitants de la métropole est assuré par le réseau des autobus urbains (M'dina Bus et autres sociétés privées) et par les taxis rouges et blancs. Sans oublier le transport informel qui sévit. Casablanca compte 8.000 taxis rouges qui assurent les courses à l'intérieur du périmètre urbain et 6.000 grands taxis blancs desservant les zones périphériques à l'extérieur du périmètre urbain. Ce parc de taxis transporte près 4 millions de personnes. Par ailleurs, ce secteur génère un chiffre d'affaires annuel de 2,5 milliards DH.
Khadija Skalli
Source: Le Soir Echos
Commentaire