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Les recettes fiscales du Maroc en hausse

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  • Les recettes fiscales du Maroc en hausse

    63% des sociétés sont en déficit quasi structurel

    · Les salariés contribuent pour 72% aux recettes de l’IR


    C’est un petit miracle que réussit le Trésor marocain, du moins si l’on en juge par la croissance extraordinaire des recettes fiscales d’un côté, et l’étroitesse de la population des contribuables qui participent à la couverture des charges de la collectivité, de l’autre. Les dépenses publiques marquent une augmentation sans précédent durant le premier trimestre: 20,7% comparé à l’exercice précédent.
    La flambée des cours mondiaux du pétrole et des produits de base a fait exploser les décaissements au titre de la compensation: 6,6 milliards de dirhams soit +177% par rapport à l’an dernier. Les prévisions les plus optimistes anticipent un montant record de 30 milliards de dirhams pour l’exercice budgétaire en cours. A terme, avec un baril que les experts prédisent déjà à 200 dollars, le mécanisme actuel d’«immunisation» contre les effets de la hausse du pétrole devient un non-sens économique. Et en tous les cas, il n’est pas tenable.
    Mais la hausse des dépenses publiques n’est pas seulement imputable à l’impact du pétrole et des prix internationaux des produits de base. Selon la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières au ministère des Finances, les premiers indices de l’indiscipline budgétaire contre laquelle s’insurge régulièrement Bank Al-Maghrib sont de retour.
    A l’évidence, il y a un gap entre l’effort déployé pour augmenter les recettes et la maîtrise de la dépense publique. Les grandes masses des charges de fonctionnement de l’Etat ont pris l’ascenseur. Les dépenses du personnel sont en hausse de 13,4% tandis que celles des biens et services progressent de 17,8%. Le premier constat à tirer est clair: pétrole cher ou pas, l’Etat refuse de se mettre à la diète malgré l’existence évidente des gisements d’économies. La tentation de baisser la garde est grande, au vu de l’amélioration constante du rendement de l’impôt malgré la prolifération des niches fiscales dans le système et l’ampleur de l’évasion fiscale.
    Les recettes d’impôt, source structurelle du financement du budget, enregistrent une croissance phénoménale au premier trimestre. Par rapport à l’an dernier, les rentrées fiscales, à 57,14 milliards de dirhams, sont en hausse de 30%. Cela équivaut à près de 13 fois la croissance du PIB en 2007. Chercher l’erreur! Il faut peut-être voir dans l’évolution des recettes fiscales la confirmation de l’autonomisation du budget que prédisait l’ancien ministre des Finances, Fathallah Oualalou.
    Excepté les droits de douane qui stagnent sous l’effet du démantèlement tarifaire à l’importation, les trois piliers du système fiscal, IS (impôt sur les sociétés), TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et IR (impôt sur le revenu) réalisent des performances quasi historiques. L’IS a rapporté 21,41 milliards de dirhams au Trésor. Par rapport au premier trimestre de l’exercice précédent qui était déjà un bon millésime, la recette de cet impôt progresse de 85%! Du point de vue du rendement, cette taxe est aujourd’hui la première source des recettes ordinaires du Trésor.
    L’excellente tenue de rentrées de l’impôt sur les sociétés tient à la très bonne année réalisée par les gros contributeurs traditionnels (banques, télécoms, sociétés cotées), à l’amélioration des déclarations et, probablement, à la multiplication et à la qualité des vérifications fiscales. En 2007, le résultat fiscal net consolidé du secteur bancaire s’est élevé à près de 7 milliards de dirhams (autant que le résultat de Maroc Telecom tout seul). Comme les banques ont signé des chèques sur la base du taux de 39,6% (en attendant de passer à 35% en 2008), le Trésor s’est encore frotté les mains. Les contrôles ont par ailleurs gagné en efficacité depuis quelques années, mais pas assez au goût des opérateurs qui souffrent de la concurrence déloyale de ces centaines d’entités qui passent encore sous les mailles du filet. L’an dernier, les sociétés de financement et le secteur immobilier ont été soumis à des campagnes de vérification. Et le tableau de chasse des inspecteurs des impôts devient de plus en plus garni au fil des ans. En moyenne, les rappels d’impôts rapportent au moins 2 milliards de dirhams au budget tous les ans. L’extraordinaire rendement de l’IS, comme de l’IR et de la TVA, tranche en tout cas avec la polarisation de la charge fiscale. Sur les 107.000 entreprises assujetties à l’IS et enregistrées dans le tableau de bord de l’administration fiscale, 63% sont déficitaires depuis plusieurs années. Le poids de ce prélèvement repose donc sur le reste, soit 37% des 107.000 sociétés. De ces 37%, moins d’une centaine d’entreprises contribuent pour la moitié du rendement de l’IS.
    Par secteur, ce sont les télécommunications, les banques et les assurances qui représentent des «grands comptes»: à eux trois, ces secteurs pèsent pour 41% dans les recettes de l’IS. Les entreprises cotées (catégorie qui comprend une grosse partie des groupes financiers et des télécoms) représentent 31% des rentrées de l’impôt sur les résultats des sociétés.
    La même concentration est à relever sur l’impôt sur le revenu. Certes, dans la plupart des systèmes fiscaux modernes, l’impôt sur les salaires représente la plus grosse contribution au produit de cette taxe, sauf que la maîtrise de la base imposable n’est pas la même. Au regard de la structure de ce qu’il rapporte, l’IR au Maroc est presque essentiellement dû par les salariés. La retenue sur salaire représente 72% des recettes totales de l’impôt sur le revenu. Les marges de manœuvre sont donc du côté des contribuables soumis au régime déclaratif.
    Beaucoup de professions libérales et d’indépendants prospèrent quasiment dans une sorte de paradis fiscal. Même les responsables du fisc le concèdent durant les traditionnelles campagnes de promotion qui suivent la publication de la loi de Finances.
    Au premier trimestre, les recettes au titre de l’impôt sur le revenu s’élevaient à 9,77 milliards de dirhams. Ici aussi, la croissance est spectaculaire avec un bond de 29,9% par rapport à l’année dernière. La reprise du marché de l’emploi et l’effet de rétributions exceptionnelles que les entreprises reversent à leurs collaborateurs au mois de décembre ont dopé les recettes.

    "Selon les données du fisc, 107.000 entreprises sont assujetties à l’IS, 3.450.000 de contribuables à l’IR et 211.000 à la TVA"

  • #2
    == MODERATION ==
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    Commentaire


    • #3
      cela ressemble au bac 2007.
      dans cértaines régions , afin de satisfaire le patron de la filière, cértains dirécteurs d enseignement ont fait passer le mot que dans la wilaya ou il ya le plus de reçus au bac sera evidement la plus honnoré et il n y aura pas de risque en plus que les dirigeant de cette wilaya soient sanctionnnées.( à l invérse des wilaya qui ont un un faible pourcentage des reçus au bac seront sanctionnées visiblement médiatiquement et sévèrement -)
      Alos cértaines dirécteurs de wilaya ont trouvés l astuce : laisser tout les élèves copier , -LE MOT EST CLAIR , gare à celui qui ne laisse pas copier les futurs bacheliers - afin d avoi le maximum de reçs , donc de faveur auprés du ministère.

      Le même topo se répète chaque année aussi au niveau des IMPOTS , où les pauvres gens les plus endéttés doivent payer et payer et encore payer.
      L éssentiel les sérvices des impots gagnent la clémence des patrons . Et aussi bénéficieraont de la stratégie de la peur et du stress au niveau des populations PRIVEES . eT IL Y AURA DE PLUS EN PLUS DES cADEAUX ? DIR2CTS de la part des citoyens stréssés et aussi des promotions à partir du Grand PATRON.

      Entre telmps dans le quartier ou j habite pas moins, de deux ferronniers , de 10 épiceries ,ont férmés . dont un seul s est reconvérti en taxiphone. Et un médecin spécialiste a vendu ses biens et a démennagé. un medecin généraliste a cesser de garder son infirmière et fait lui même le medecin et receptionniste, cafin de joindre les deux bouts.
      Mais peine pérdu car l année suivante il a eu encore comme toutes les années des pénnalités , parceque son BIP ou IMPOTS annuél est sous évalué d apres les inspécteurs des impots. ... et voila le cércle inférnal n en fini pas...
      Entre temps dans ce meme quartier il ya eu 3 avocats qui ont fraichement débarqués.

      Je vous ai parlé d un petit quartier d une petite ville, il est le même topo je pense pour cértaines wilayas zélées.
      Mais seules quélques wilayates ,dairates ou communes peuvent se targuer de dire qu elles appliquent les lois correctement.

      Car tous ces zélés n ont qu un but , évidement pas le patriotisme , mais faire plaisir au patron.
      A moins que ... il ya une autre vision que je ne maitrise pas!
      Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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