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Marsa Editions

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  • Marsa Editions

    Marsa Edition a déja 10 années d'existence et c'est avec plaisir que je la découvre mise à l'honneur car c'est un succés tout à fait mérité. L'éthique de la Maison (enfin c'est ainsi que je l'ai ressenti) est de promouvoir et d'encourager la créativité des auteurs algériens et de répandre la littérature algérienne dans le monde. Et ces publications abondent dans ce sens car leurs publications sont de qualité et permettent de découvrir des auteurs de littérature de talents. Certains publient leurs premiers ouvrages comme Malika Allel avec "Ils ont peur de l'Amour, mes soeurs" d'autres sont déja trés celèbres comme Aziz Chouaki,( l'auteur Des Oranges, De "Baya" ) avec "l'Etoile d'Alger" paru aux Editions Marsa.

    J'ai aimé leur obstination et leur persévérance dans ce monde si fermé des maisons d'éditions et je sais qu'entre deux romans, je choisis toujours Marsa comme éditeur c'est une façon de les encourager, d'autant plus que je sais que je ne serai pas déçue.


    Marsa Editions, on voit le livre autrement. Depuis 1995, la maison s’échine à voir bien et grand. Contre les lois intransigeantes du marché, notamment national qui boude le livre et donc la lecture. Particulièrement la littérature, le créneau «obtus» de Marsa qui, disent les responsables, reste le parent pauvre du livre, plutôt versé dans la spécialisation qui porte plus et tous domaines confondus.

    Une performance donc qui tient la route malgré tout. Qui prospecte dans le domaine de l’écriture, qui fait découvrir des talents, encourage les écrits, publie de jeunes auteurs, accompagne les écrivains dans leur production, donne enfin l’opportunité au roman de se placer dans le champ de la création et de la créativité littéraires. Et ce, depuis une dizaine d’années tout rond. Et en prime, cette prouesse de faire accompagner l’édition du roman d’une revue Algérie-Littérature-Action, qui en est et régulièrement s’il vous plaît, à son 86ème numéro. En sont exclus les mois de juillet et août. Le dernier est d’ailleurs exclusivement consacré au monde pictural, avec pour accompagnement Yasmina la rebelle du Chélif, de Guy Granger, ou l’amour impossible entre un soldat français et une jeune Algérienne du Chélif au temps de la guerre de libération, un roman poignant d’un Français né en Algérie et qui porte notre pays en son cœur. Et cet accompagnement de la revue a été apporté dernièrement, puisque, jusque-là le roman assorti à la publication culturelle y était incorporé. Le produit séparément ou dans son ensemble oscille entre 200 et 300 dinars. Dans la même optique, Marsa s’est lancée dans la réédition de quelques titres, une cinquantaine environ, dans la formule poche. Des titres nouveaux ont été écoulés à 200 dinars, alors que 6 000 exemplaires ont été distribués à titre gracieux à la communauté estudiantine au profit de 14 universités du pays aux frais de la maison. Et si Marsa a la prétention de couvrir le marché national, la revue en question n’arrive pas à s’écouler facilement. Ce qui va faire retourner les responsables de Marsa vers sa diffusion à l’étranger, notamment en France où un lectorat potentiel et demandeur existe, jusqu’aux Etats-Unis, Allemagne, Pérou … avec les abonnés qui disent leur préférence à découvrir et à connaître l’Algérie et son peuple par la littérature plutôt que par les discours officiels. Car, seul un écrivain sait rapporter les pulsions de sa société, commente l’un des fondateurs et actuel directeur de Marsa Editions, Aïssa Khelladi, profil journaliste et écrivain.

    La création en prime

    Il est aussi instauré dans la tradition de la maison de faire dans les nouveautés. Un défi à relever depuis la naissance de cette entreprise de longue haleine. Face à la réalité du terrain, il a été affronté des difficultés certaines comme trouver des fonds pour faire survivre ce créneau qui gagnerait pourtant à être investi et exploité par l’édition.
    Et au contraire de ce qui est pensé, l’Algérien écrit et verse dans l’écriture. Des jeunes, pour la plupart, qui n’attendent qu’un coup de coude pour laisser aller leur plume. Et dans l’esprit Marsa, «il n’y a pas ce contrat qui lie l’écrivain à la maison d’édition comme cela se fait par ailleurs, sur plusieurs années, avec cette exclusivité de ne se faire publier que par elle. Nous, nous faisons un principe de ne jamais republier un auteur. Nous, à Marsa, nous l’aidons à émerger, nous l’accompagnons, bon mal an, dans la promotion de son livre et nous l’encourageons à aller de l’avant pour se faire éditer sous d’autres cieux. Il y en a eu même qui se sont essayés à des éditeurs étrangers qui ont refusé leurs manuscrits, et une fois publié chez nous, ils ont demandé les droits de le rééditer. Un changement qui peut s’expliquer par la conjoncture peut-être du moment mais pour le talent sûrement. Beaucoup, d’ailleurs, se sont frayés un chemin dans les plus grandes maisons étrangères, françaises notamment. Le Seuil, Gallimard pour ne citer que celles-là».
    Et Marsa Editions qui se dit «premier éditeur de littérature en Algérie, tous genres romanesques confondus» peut se targuer d’avoir édité plus d’une centaine d’écrivains, «plus qu’aucun autre éditeur, étatique ou privé, depuis 1962», avec, en prime la qualité, l’esthétique et une ligne éditoriale rigoureuse.

    latribune-online

  • #2
    Bonjour Cousine...

    désolé de pôlluer ton topic ... mais les maisons d'edtions algeriennes coulent l'une aprés l'autres... une seul raison... la liberalistaion des importations et la baisse des droits de douanes......

    les livres en francais sont concurencés part les editeurs francais (hachette, seuil, dunod, galimmard, .....)

    les livres en arabe sont concurencés par les maisons d'editions libanaises ( qui innondent le marché... avec des livres d'excellente qualité et a des prix trés competitif......)

    Je souhaite bonne chance a MARSA à cette maison d'edtion ....
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #3
      Stanilas,
      il est vrai que la conccurence dans le marché de l'édition en algérie est menée par l'édition française , cependant, le prix ( exhorbitant) ammene peu à peu les éditions algériennes à gagner du terrain...
      il y a une édition ( j'ai oublié le nom !!! pfffffff) qui édite des classiques français pour 200 dinars au lieu des 650 voire 800 dinar pour GF ou Folio classique .

      De plus, marsa ou casbah édition innove en reprenant le flambeau de feu enag et sned ( ancienne maison d'édition algérienne, où le livre coutait 80 dinar !!!! ) en publiant travaux de recherches thèses et essais...ou le livre fantastique de Ali Hefied sur le théâtre algéien...
      j'avais acheté il ya cela 4 , 5 ans une travail sur les romancières coloniales ( encore édité sous la forme enag) , lors du derniers salon euro arabe livre de l'Ima ( paris) il était en guest ....

      et pour finir, ces éditions permettent le retour d'une écriture algérienne francophone d'Algérie( benfodil, bey et bien d'autres.....)

      le seul petit bémol, et il y en a toujours , c'est que cela fait 3 ans qu'il n'y a pas de sortie remarquable voir de sortie tout cours....
      Espérons que le filon de la recherche et de la nouvelle écriture permette un nouvel essor à l'édition algérienne .

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      • #4
        Merci pour les infos alya,

        Il est vrai que la série ANIIS de l'ex ENAG estait un franc succées.... mais comme tu le cite aprés le démentélement de l'EX SNED qui est devenue ENAL puis l'apparition de quelques maisosn d'editions ( Chihab, Casabah, Marsa, ....) on espére un renouveau de l'edition algerienne.

        Amitiés
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

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        • #5
          Etes-vous allés aux différents salon qui accueillaient ces maisons d'édition, le Salon du livre de PAris, Le salon Euro-Arbe lIvre de l'IMa, le Maghreb des livres?? Et les non - parisiens , comment se passe la communication des ces maisons d'édition, je me rappelle que pour l'année de l'algérie, la bNF ( Bibliothèque nationale de France ) avait organisé différentes conférences avec des auteurs algériens vivant en algérie et qui sont tous publiés dans ces noites d'éditions( marsa, casbah...), en avez-vous eu des échos ???

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          • #6
            A chaque fois que je rentre en Algérie, je dépense tout mon argent sur l'achat de bouquins édités par des maisons du pays.
            C'est difficile quand même, les librairies ne garnissent pas assez leurs rayons de littérature francophone.
            On m'a dit que ça ne se vend pas. C'est bien dommage, Marsa édite de très bons auteurs.

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            • #7
              Tu as raison, pour ma part je dévalise toute les librairies de Constantine ( ps: y'en a que trois !!)

              et toi Bachi !!!

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              • #8
                Bonjour Alya,

                Moi c'est Alger et Biskra.
                Et aussi paradoxale que cela puisse paraître, c'est à Biskra que les rayons sont plus riches.
                Pourtant, je fais presque toutes les librairies d'Alger.
                Un endroit oû je trouve aussi ce que je cherche, c'est chez les vendeurs de bouquins usagés, place de la Grande Poste.

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                • #9
                  Oui, Bachi, une amie à moi m'a offert un trésor là bas !!!!
                  c'ets vraiment dommage , moi ce qui me peine le plus , c'est que vois-tu , je fais de la recherche sur la littérature algérienne .....et , quadn je vois l'état des librairies c'est incroyable !!!

                  Les gens me diront que les livres coutent chers, d'autres que les algériens n'aiment pas lire ....moi je trouve ça triste ....Avec tous ces écrivains, ces dramaturges, et ce si peu d'ouverture au public.
                  Gageons que cela change, je me repete , avec ces nouvelles maisons d'éditions , mais surtout un apprentissage du livre dès les cours élémentaire .

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                  • #10
                    Déjà dans les pays plus riches, le monde ne lit presque plus rien d'autre que des magazines à potins.
                    Chez nous, hormis certains passionnés, en Algérie, on ne lit plus la littérature francophone. C'est un peu normal, le pays s'arabise profondémment.
                    Mais question coût, je trouve les prix très, mais très abordables. Je me demande comment les maisons d'édition font. Il est fort à parier que les droits d'auteur soient ridiculement bas.
                    Imagine, je connais un auteur très vendeur qui crève littéralement la dalle. Avoir été en France, par exemple, il vivrait comme un nabab de son métier.
                    Mais bon, vive la litérature algérienne et nos auteurs courageux.

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                    • #11
                      Mais question coût, je trouve les prix très, mais très abordables.
                      Bachi
                      je ne sais pas si les lecteurs d'algerie seraient d'accord avec toi ! je pense quand à moi que le livre est devenu plutot trop cher, et si on rajoute le fait que les gens ne lisent pas, je comprend alors que les librairies deviennent des marchands de fringues et de zlabia !
                      meme les journaux ne sont pas donné relativement, c'est à partir de la qu'on peux conclure si un pays encourage la culture, la lecture et l'epanouissement individuel, j'aurais esperer que ce soit le cas, je ne suis pas si sur !
                      pourtant on a une ministre qui a écrit un livre ( khalida Messaoudi toumi - une femme debout ) elle aurait du taper sur la table pour encourager la lecture !

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                      • #12
                        Tizi Oualou,

                        Oui, tu dois avoir raison. Les prix sont abordables comparés à ceux affichés en Europe ou en Amérique. Le même roman d'Assia Djabar ( femmes d'Alger dans leur appartement), je l'ai payé 6 à 7 fois moins cher que ce qu'il m'aurait coûté ici.
                        Mais tu as raison, le pouvoir d'achat de l'Algérien moyen fait que même ce prix demeure élevé.

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                        • #13
                          Bachi, j'ai acheté un recueil de poème andalou pour 650 dinars, et un malek haddad pour 500 dinar, pour ça tu à peine de la viande ,du pain, de lait ...........

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                          • #14
                            Malek Haddad...

                            Si tu n'as pas lu \dernière impression\, je ne saurais trop le recommander.
                            En français, le recueil de poésie?

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                            • #15
                              Parlant de maisons d'éditions, il y avait aussi une que je faisais affaire avec, (j'avais une petite librairie au bled) c'est l'edition Laphomic. Je ne sais pas si elle existe encore, elle était sur la rue Pasteur à Alger, pas loin de l'intersection de la rue d'Isly.
                              Cette édition achetait des droits d'auteurs algeriens et étrangers...les prix étaient tres abordables à l'époque. J'avais pas le droit de vendre ses livres plus que le prix affiché, on me donnait 10% de la vente....

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