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Algérie : l'inquiétante diversification de Sonatrach

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  • Algérie : l'inquiétante diversification de Sonatrach

    L'information est passée presque inaperçue. Fin mai, le gouvernent retirait un projet de construction d'une cimenterie à Rélizane au groupe suisse de matériaux de construction Hoclim pour le confier à Sonatrach. D'un montant de 180 millions de dollars, le projet prévoit la réalisation d'une cimenterie d'une capacité de 1,2 millions de tonnes de ciments et de dérivés par an. Deux autres groupes, un Égyptien et un Émirati, étaient candidats à la reprise de ce projet. Mais le gouvernement a opté pour la société nationale des hydrocarbures Sonatrach.

    Officiellement, ce choix a été interprété comme un renforcement de la « stratégie de diversification » de Sonatrach. En réalité, il illustre la situation de désarroi du gouvernement dans la gestion des projets économiques et la fragilité des entreprises nationales. L'Algérie compte en effet douze entreprises publiques de ciment, mais aucune d'entre elles n'a été choisie pour reprendre ce projet qui relève pourtant de leur domaine d'activité. Implicitement, le gouvernement reconnait l'incapacité de ses structures à se développer dans leur propre cœur de métier.

    Sonatrach est aujourd'hui la seule entreprise publique jugée « fiable ». Elle a la réputation d'être une entreprise organisée : depuis de nombreuses années, elle arrive à assurer une continuité dans la production du pétrole et garantir à l'Algérie des recettes confortables en devises.

    Mais les compétences de Sonatrach s'arrêtent à ce domaine, celui de produire et commercialiser des hydrocarbures, souvent avec l'appui de groupes étrangers. Sonatrach n'est pas une société d'ingénierie, habituée à la gestion de process industriels complexes. En clair : Sonatrach ne sait pas construire des cimenteries ou réaliser des centrales électriques. Sonatrach ne sait même pas réaliser seule un projet gazier intégré du type Gassi Touil. L'annulation du contrat avec Gas Natural et Repsol a mis la société nationale dans une situation difficile : elle serait actuellement à la recherche de nouveaux partenaires étrangers pour remplacer les Espagnols.

    La situation est d'autant plus inquiétante que Sonatrach a montré son incapacité à lancer des projets en dehors de son cœur de métier, les hydrocarbures. Sa filiale de transport aérien, Tassili Airlines connait des débuts difficiles et son aventure dans les télécoms, avec Sonelgaz, a tourné au flop.

    En choisissant Sonatrach pour reprendre le projet de cimenterie, le gouvernement montre en réalité qu'il ne possède pas beaucoup de solutions pour répondre aux besoins de développements du pays. Ce choix met également Sonatrach dans une situation difficile.

    Tout sur l'Algérie
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    C'est l'article économique le plus bidon que je n'est jamais lu.

    Et ils se prennent pour des journalistes ceux qui pondent ce genre d'articles.

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    • #3
      zek

      ca vaut meme le coup de lire ce torchon d article

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      • #4
        Si Sonatrach sait aussi bien gérer une cimenterie que la production de pétrole, elle pourrait bien aussi gérer les 80 milliards de dollars de réserve, alors le gouvernement devrait aller jusqu'au bout de la logique.......
        Dernière modification par zek, 16 juin 2008, 23h03.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Envoyé par zek
          Si Sonatrach sait aussi bien gérer une cimenterie que la production de pétrole, elle pourrait bien aussi gérer les 80 milliards de dollars de réserve, alors allons jusqu'au bout de la logique.......
          De grands groupes industriels multisectoriels existent trés bien à travers le monde.

          Et ce qu'on ne sait pas faire, on demande à la sous-traitence de le faire et on conclue des associations et des partenriats pour celà et basta.

          Et la SONATRACH n'est pas à sa première opération industrielle hors de son secteur traditionnel.

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          • #6
            zek

            la sonatrach et l algerie resteront la puissance economique et militaire au maghreb,et vont encore consolider leurs positions dans les annees a venir.qu ils soit dans le business du ciment et du gas ,du petrole ,ca concerne juste sonatrach et l algerie.

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            • #7
              Sonatrach = Etat, Etat = Sonatrach, donner a Sonatrach des marches juste parce que c'est l'etat c'est tous simplement s'auto-servir derriere un ecran de non-transparence. empecher des entreprises specialistes faire ce qu'elles font de mieux sous excuse de "souverainete" est une erreur fatale. C'est tout simplement le socialisme sous couvert d'ecran liberal.

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              • #8
                Envoyé par ayoub7
                Sonatrach = Etat, Etat = Sonatrach, donner a Sonatrach des marches juste parce que c'est l'etat c'est tous simplement s'auto-servir derriere un ecran de non-transparence.
                Au contraire, faire profiter la SONATRACH des bénéfices d'un secteur aussi juteux que celui du ciment au détriment d'une entreprise étrangère est la meilleur décision qu'on puisse prendre pour sauvagarder les intérets du pays.

                Et critiquer celà est un non-sens.

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                • #9
                  ca na rien avoir avec le socialisme,c est le capitalisme pur .et pour l instant sonatrach et l algerie peuvent se le permettre.meme les drones que les ingenieurs de l enita(borj el bahri) on fabriquee et sont dans les dernieres etapes d essais ont etaient financee par sonatrach.ces drones s ajouteront a celles aquises par l algerie en afrique du sud pour controller les frantieres algeriennes.

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                  • #10
                    Sonatrach = Etat, Etat = Sonatrach, donner a Sonatrach des marches juste parce que c'est l'etat c'est tous simplement s'auto-servir derriere un ecran de non-transparence. empecher des entreprises specialistes faire ce qu'elles font de mieux sous excuse de "souverainete" est une erreur fatale. C'est tout simplement le socialisme sous couvert d'ecran liberal
                    si seulement les autres nations étaient aussi libéral que youb et le maroc... le monde serait certainement meilleure.
                    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                    • #11
                      Je pense qu on essaye juste de maximiser l avantage comparatif de la sonatrach (energie).

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                      • #12
                        oui ou tout simplement que la sonatrach investi dans les secteurs stratégique dont l'état aura besoin dans les futurs années : béton et bitume entre autres
                        Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                        • #13
                          Et cela n empechera pas de privatiser plustard et de chercher des partenariats.

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                          • #14
                            Donc pour resumer l'algerie veut etre une mono-economie avec une mono-ressource et dirigee par une mono-entreprise sous l'emprise d'une mono-ideologie, le tout sous la coupole de 6 generaux. Ou est donc le changement? Ce sont tout simplement des pas en arriere. l'investisseur prive est a plaindre. Si en plus du fait que l'etat ne lui offre pas l'environnement favorable pour investir, ce dernier devient juge et parti, c'est mal parti.

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                            • #15
                              J ai une question Ayoub:
                              L algerie a un enorme avantage comparatif qui peut resulter dans d importants profits. Est que l on offre cette avantage a une compagnie etrangere (exemple: pas de cout d energie) ou on l offre a une compagnie algerienne.
                              Le phosphate au maroc est genere par qui? Si demain le maroc decide d investir dans les fertilisants qui decoulent des phosphates elle l offre a qui?
                              Et bien considere l energie qui va dans l acier et dans le ciment comme une extension des hydrocarbures.
                              Ne compare pas des pays developpes avec des economies rodes qui cherche coute que coute l amelioration de la productivite. Des pays comme l algerie et le maroc ont besoin de leviers economiques pour financer leurs developpement.

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