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Ce que pensait Napoléon Bonaparte de l'islam.

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  • #16
    La lutte d'influence

    Conscient d'ailleurs, il fait rédiger un modificatif, auquel il donne le nom d'Articles Organiques, qui tente de lui redonner la primauté en subordonnant l'Église à l'État par le truchement d'autorisations gouvernementales pour toutes décisions religieuses d'importance. Certes, le Pape proteste à la parution de ces articles qui dénaturent le Concordat, mais, persuadé qu'ils n'auront aucune conséquence spirituelle, morale et temporelle, il décide de s'en accommoder. Faiblesse a-t-on dit! Victoire au contraire, la suite va le démontrer.
    Napoléon a succédé à Bonaparte le 18 mai 1804. Les mêmes problèmes se posent à l'Empereur, du fait des demi-solutions proposées par le Premier Consul.
    Il semble qu'une démonstration théâtrale, aux dimensions de l'ambition du nouvel empire, soit de nature à fonder le régime aux yeux de l'Europe et, du même coup, à gommer le problème religieux intérieur. Napoléon pense au sacre solennel à Notre-Dame de Paris par le Souverain Pontife en personne. Même les rois de France n'y avaient prétendu!
    Pendant l'hiver 1804, Pie VII, en grand équipage, quitte Rome pour Paris. Le 27 novembre une véritable caravane de carrosses traverse la forêt de Fontainebleau. Dans le plus somptueux, le Pape, déjà âgé, visage distingué, toujours secret mais plus pensif au fur et à mesure qu'il comprend mieux le jeu qu'on lui fait jouer, attend la prochaine étape au château maintenant tout proche.
    On sait avec quelle habileté Napoléon a organisé une rencontre << fortuite>> avec le Pape en pleine forêt. Le Souverain chasseur se présente aux glaces du carrosse pontifical, salue le Pape, se nomme, invite le Prélat dans sa propre voiture, se montre affable et charmeur. Il conduit au château de Fontainebleau un Pape détendu et agréablement surpris.
    Les fastes déployés ne manqueront pas de revenir à la mémoire du Saint-Père au moment de l'accueil désinvolte de 1812.
    La cérémonie du Sacre intervient comme on sait!

    La venue du Pape à Paris n'a pas réduit le contentieux entre les deux hommes et probablement même elle l'a aggravé. Le Pape a bien mesuré le poids et le prix de la caution qu'il vient de donner le 2 décembre; il a aussi jaugé le potentiel d'audace de Napoléon. Ce jour-là il décide de ne jamais concéder quoi que ce soit de plus et s'il le faut, d'opposer à l'impérialisme napoléonien la solide stabilité de la chrétienté dont l'inertie peut être un frein mortel aux débordements inspirés par le Diable.
    De son côté Napoléon a compris jusqu'où il ne lui faudrait pas aller sans risque grave. Il sait que l'analyse du voyage de Pie VII en France comporte des réserves péjoratives.
    Dans cette évaluation de la force de volonté des deux hommes, la comédie est même allée aux limites de la courtoisie; après le couronnement Napoléon a poussé le pari jusqu'à faire entendre au Pape qu'on pourrait le retenir à Paris.
    << Tout est prévu, répondit le Pontife, avant de quitter l'Italie, j'ai signé une abdication régulière; elle est entre les mains du cardinal Pignatelli à Palerme, hors de la portée du pouvoir des Français. Au lieu d'un Pape, il ne restera entre vos mains qu'un moins appelé Barnabé Chiaramonti>>.
    A partir de cet instant, tous les prétextes seront bons pour chercher querelle au Pape. Les détails sont connus de cette tragédie aux trop célèbres tableaux.
    - Le 15 février 1806 Napoléon écrit de Paris au Saint-Père pour lui dire sa volonté de soumettre toute l'Italie aux lois de l'Empire. Il reconnaît pour le Pape une souveraineté spirituelle mais ne lui cache pas son intention de lui ôter son pouvoir temporel. << Vous êtes le Roi de Rome mais j'en suis l'Empereur>>.
    - Le 2 février 1808 l'ordre est donné au général Miollis d'occuper Rome. Le Pape est enfermé sur le Mont Cavallo, dans le Palais du Quirinal.
    - Le 10 juin 1809 (en exécution d'un décret signé à Vienne le 17 mai) Napoléon réunit Rome et les États Pontificaux à l'Empire français. Le même jour le Pape rend publique la bulle d'excommunication de Napoléon. L'orage éclata.
    - Le 6 juillet 1809, c'est l'enlèvement du Pape et son exil à Savone.




    Auteur : GOSSE Colonel
    Revue : Revue du Souvenir Napoléonien
    Numéro : 305
    Mois : 05
    Année : 1979
    Pages : 2-8
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #17
      Si tu pouvais nous faire un résumé et nous dire ce que pensait Napoléon de l'Islam on pourrait éventuellement te répondre mais là c'est beaucoup trop long, c'est la vie de Napoléon.....
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #18
        il croyait en un dieu ,mais pas a trinité et n'aimait pas l'eglise et les gens de l'eglise.........
        « Puis-je rendre ma vie
        Semblable à une flûte de roseau
        Simple et droite
        Et toute remplie de musique »

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        • #19
          napoleon et les juifs

          Napoléon réorganise le culte

          L'Empereur consacre la reconnaissance des juifs amorcée sous la Révolution. Estimant que le judaïsme doit s'accorder au Code civil, il fait appel pour légiférer à un congrès de juifs : le Grand Sanhédrin. La création du Consistoire central des israélites de l'Empire scelle leur intégration administrative.

          Par Alain Pigeard *


          L e 9 février 1797, durant la campagne d'Italie, Napoléon Bonaparte entre pour la première fois en contact avec une communauté juive : celle de la ville d'Ancône. Les juifs vivent confinés dans un ghetto, portent des bonnets jaunes et des brassards avec l'étoile de David. Le conquérant ordonne alors d'y substituer la rosette tricolore. Première décision symbolique suivie d'instructions plus concrètes pour que la communauté accède enfin à la liberté de culte et de circulation. Des mesures qui s'appliqueront par la suite aux juifs de Rome, Venise, Vérone et Padoue.

          En France, au début du XIXe siècle, Portalis, secrétaire général du ministère des Cultes, pense que « les juifs forment moins une religion qu'un peuple ». A cette époque, les communautés de Bordeaux, de Bayonne, du Comtat venaissin ainsi que certaines en Alsace et en Lorraine sont pourtant complètement assimilées.

          Dès 1801, le Conseil général du Bas-Rhin réclame que les rabbins se comportent comme les ministres des autres cultes, tel que le définit par exemple le concordat passé entre Rome et le gouvernement français pour le culte catholique. Pour résoudre les différents problèmes liés à la communauté juive, Portalis réunit une Commission des affaires juives. Mais à la fin de 1805, rien n'a encore vu le jour. L'événement déclencheur naît en Alsace, en 1806, d'un mouvement d'hostilité à l'encontre des membres de la communauté juive : on leur reproche des intérêts usuraires exigés par certains prêteurs et le ministre de la Justice réclame même des mesures contre eux. L'Etat va devoir régler un problème qui dépasse de très loin le cadre religieux.

          Le 30 mai 1806, Napoléon prend un décret prévoyant, dans son article 2, « qu'il sera formé au 15 juillet prochain, dans notre bonne ville de Paris, une assemblée d'individus professant la religion juive et habitant le territoire français ». Un rassemblement qui a pour but d'arrêter les grands thèmes qui seront abordés plus tard par le Grand Sanhédrin [l'assemblée juive].

          Dans le même temps, ce décret institue une première mesure d'exception : un sursis d'un an à l'exécution de tous les contrats passés entre juifs et cultivateurs non-négociants dans les quatre départements de la rive gauche du Rhin - les deux départements d'Alsace, la Moselle et les Vosges. Cette décision entraîne les protestations de l'abbé Grégoire. Le 29 novembre 1806, Napoléon écrit au ministre de l'Intérieur : « Le Grand Sanhédrin doit commencer par déclarer qu'il y a dans la loi de Moïse des dispositions religieuses immuables et des dispositions politiques susceptibles de modification. Si l'on peut expliquer que les juifs n'aient pas regardé comme des frères des peuples idolâtres qui avaient juré une haine commune aux enfants d'Israël, il doit en être autrement lorsque cette situation a changé. Ce changement doit les amener à considérer tous les hommes comme frères, quelque religion qu'ils professent ; si, au milieu d'eux, les israélites jouissent des mêmes droits. » La pensée napoléonienne se résume ainsi : « Le Grand Sanhédrin a pour lui des voeux de l'opinion de tout ce qu'il y a d'éclairé parmi les juifs de l'Europe. Avec cet appui il est maître de supprimer de la législation de Moïse les lois qui sont atroces ( sic ) et celles qui n'appartiennent qu'à la situation des juifs de Palestine. »

          L'assemblée juive réunit 95 députés nommés par les préfets au niveau des départements. Un décret du 10 juillet 1806 adjoint 16 représentants des juifs du royaume d'Italie. Les délibérations commencées le 6 juillet 1806, sous la présidence du Bordelais Furtado, durent jusqu'au 6 avril 1807. Les trois premières questions sont relatives au mariage et au divorce : est-il licite aux juifs d'épouser plusieurs femmes ? Admettent-ils le divorce sans qu'il soit prononcé par les tribunaux ? Sont-ils hostiles aux mariages mixtes ? Après de longues discussions, il en ressort que les juifs doivent se soumettre aux lois de l'Etat telles qu'elles ont été édictées par le Code civil de 1804 ; de plus, « ils doivent défendre la France jusqu'à la mort ». La mesure est votée dans l'enthousiasme par une assemblée unanime.

          En revanche les députés sont plus divisés au sujet des mariages mixtes. Les rabbins y sont naturellement opposés. Quant à l'usure, elle est répudiée sur le plan dogmatique mais non sur le terrain pratique. Napoléon pense qu'il faut transformer les principes qui se dégagent de ces discussions et de ces votes, en véritables lois religieuses. C'est pourquoi il imagine de ressusciter le Grand Sanhédrin en adjoignant à l'assemblée, des rabbins choisis dans la plupart des communautés. La première séance qui se tient le 9 février 1807 comprend 45 rabbins et 26 laïcs. C'est le rabbin de Strasbourg, David Sintzheim, qui la préside. Napoléon envoie ses instructions de Pologne. Le Grand Sanhédrin doit organiser le culte juif ; fixer les conditions d'exercice du commerce ; prévoir un tiers de mariages mixtes. Cette réunion ne réalise pas tous les voeux de l'Empereur mais elle accomplit l'essentiel de ce que l'on attendait d'elle. La communauté juive de France remercie l'Empereur comme en témoigne ce texte du 7 mars 1807 : « Béni soit à jamais le seigneur Dieu d'Israël, qui a placé, sur le trône de France, un prince selon son coeur. Dieu a vu l'abaissement des descendants de l'antique Jacob et a choisi Napoléon le Grand pour être l'instrument de sa miséricorde. A l'ombre de son nom, la sécurité est rentrée dans nos coeurs et nous pouvons désormais bâtir, ensemencer, moissonner, cultiver les sciences humaines, appartenir à la grande famille de l'Etat, le servir et nous glorifier de ses nobles destinées. »

          Le règlement du culte juif est publié le 17 mars 1808. Les juifs sont organisés, du point de vue religieux, en circonscriptions territoriales, chacune doté d'un consistoire composé de laïcs « pris parmi les plus imposés et les plus recommandables des israélites ». Ces consistoires doivent dresser la liste des juifs étrangers, surveiller l'application du règlement du culte, exhorter les juifs à l'exercice des professions utiles, faire connaître chaque année aux autorités le nombre des conscrits de la circonscription. Un consistoire central est institué à Paris. A la différence des prêtres et des pasteurs, les rabbins ne sont pas payés par l'Etat. Ils perçoivent une rémunération à partir des cotisations des fidèles.

          Le ministre de l'Intérieur, Champagny, et les trois commissaires impériaux joignent au règlement du culte un décret destiné « à la réforme sociale des juifs » portant sur une meilleure intégration de la communauté juive dans la population française. Sont plus particulièrement visés les mariages mixtes, la conscription, et la limitation des taux d'usure. Sur ce dernier aspect, la répression est importante. Dans le Haut-Rhin les plaintes diminuent considérablement, ce qui fait dire à Napoléon : « Il y aurait de la faiblesse à chasser les juifs, il y aura de la force à les corriger ».

          On se rend rapidement compte qu'il manque, dans le décret du 17 mars 1808, des dispositions relatives à l'état civil des juifs. La loi du 20 septembre 1792 les avait déjà obligés à adopter un nom de famille, puisque jusque-là, ils utilisaient l'équivalent du prénom de baptême. Le décret du 20 juillet 1808, les oblige à déclarer leur patronyme à la mairie de leur résidence. La plupart choisissent pour nom de famille, soit leur prénom, soit leur surnom. Comme on le voit, la législation de l'Empire complète l'oeuvre de la Révolution en accélérant l'assimilation des juifs. Napoléon leur donne une place dans la société. Et quand il réprime durement l'usure, il élimine un motif de soulèvement populaire. Quant à la religion, sauf en ce qui concerne les frais de culte, il la place sur le même plan que la religion catholique ou protestante.

          .
          « Puis-je rendre ma vie
          Semblable à une flûte de roseau
          Simple et droite
          Et toute remplie de musique »

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          • #20
            suite napoleon et les juifs

            En juin 1816, Napoléon dit à Gourgaud : « Il y avait beaucoup de juifs dans les pays sur lesquels je régnais ; j'espérais, en les rendant libres, et en leur donnant des droits égaux à ceux des catholiques et des protestants, les rendre bons citoyens, et les forcer à renoncer à l'usure, et à se conduire comme le reste de la communauté. Je crois que j'aurais fini par réussir. [...] Outre cela, j'aurais attiré une grande richesse en France, parce que les juifs sont très nombreux, et qu'ils se seraient empressés de venir en foule dans un pays où ils auraient joui des privilèges bien supérieurs à ceux que leur accordent les autres gouvernements. »

            La volonté de Napoléon est d'assimiler les juifs au sein de l'Empire. Le 29 novembre 1806, il écrit à Champagny : « [...] Lorsqu'on exigera qu'une partie de la jeunesse aille dans les armées, ils cesseront d'avoir des intérêts et des sentiments juifs ; ils prendront des intérêts et des sentiments français. » Dans cet esprit, il demande au Grand Sanhédrin de contraindre les conscrits juifs au service personnel en abolissant pour eux, le remplacement. Le décret du 17 mars 1808 interdit donc le remplacement. Cette disposition sera en partie annulée dans certains départements avec le décret en date du 11 avril 1810. En pratique, à partir de 1812, époque où le besoin en hommes devient important, on autorise les juifs à se faire remplacer par d'autres juifs. Napoléon espère beaucoup de la conscription comme moyen d'assimilation des juifs dans la communauté française !

            On trouve peu de renseignements sur les juifs dans l'armée, si ce n'est au travers de certains mémoires de militaires de l'armée napoléonienne. Fantin des Odoards, par exemple, qui s'en plaint : « Il y a peu de juifs dans nos rangs, et en général on n'y est pas content de leur bravoure. » En revanche, l'officier Wolfe-Tone, a une tout autre opinion : « Dans l'espace d'un mois, le département du Bas-Rhin à lui seul arma et organisa 18 000 hommes. A Landau, où nous étions cantonnés, une compagnie de Juifs offrit volontairement ses services au législateur qui avait rendu à leur race les droits d'homme et de citoyen. Soixante-quinze d'entre eux s'armèrent et s'équipèrent à leurs propres frais, et je n'ai jamais vu une plus belle troupe. » Parmi les généraux de Napoléon, signalons par exemple le général Marc-François-Jérôme Wolff, général de cavalerie, né à Strasbourg en 1776, mort à Paris en 1848 ; juif converti au catholicisme, excellent organisateur et qui servit principalement dans l'armée westphalienne du roi Jérôme Bonaparte
            « Puis-je rendre ma vie
            Semblable à une flûte de roseau
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            Et toute remplie de musique »

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            • #21
              Oui mais attends TAMERLAN, il n'aimait pas l'Eglise d'accord, mais on pourrait mettre ca juste sur le dos de l'anti-cléricalisme de l'époque non ?!
              Je veux dire la Révolution Française avait a un moment tourné carrément en guerre contre le clérgé et même une "religion" civique fut a un moment instaurée, rendant un culte à la République et à l'Etre suprême (Dieu quoi) mais delà a dire que Napoléon était islamophile ! Je reste scéptique.
              En tout les cas, quand il s'est fait courroner Empereur il l'a fait à Notre-Dame de Paris des mains du pape et tout le tralala !
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #22
                @harrachi je n'ai jamais dit qu'il etait islamophile
                relisez les interventions des le debut..j'ai essaye de faire une recherche sur le rapport qu'avait bonaparte avec la religion faket!
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

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                • #23
                  C'est trop long TEMARLAN !!!! J'ai décroché au bout de la deuxième page sans avoir trouvé ou ca voulait en venir !!!!!
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #24
                    j'avis remarqué en faisant cette recherche que beaucoup de forumistes d'ici et d'internautes reptaient les memes phrases au detail pres sur la conversion de napoleon a l'islam..j'ai voulu participer en mettant ces articles sur la relation qu'a eu napoleon avec les religions ..cela me semble plus pertinent que de s'accrocher a une correspendance et a un document de conversion et un rapport ecrit a saint helene...je pense qu'il fallait revoir la vie de napoleon et comment il s'est comporté avec le "culte"......
                    tas pas l'habitude d'etre faineant harrachi un peu de perseverance hbibi!!
                    « Puis-je rendre ma vie
                    Semblable à une flûte de roseau
                    Simple et droite
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                    • #25
                      Ils sont terribles tes posts tamerlan... en conclusion ? excuse ma flemme.

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                      • #26
                        Tiens, je vais lancer une rumeur
                        Napoléon s’est converti à l’islam en cachette et il est probablement enterré dans une cimetière musulmane...

                        Lis ce qui suit:
                        Le 5 mai 1821 Napoléon Ier s'éteint dans l'île de Sainte-Hélène où il était exilé depuis 1815. Il est inhumé aux abords d'une source, à l'ombre de quelques saules pleureurs, dans la "vallée du Géranium". Sa dépouille mortelle y demeure jusqu'au 15 octobre 1840. C'est en 1840 que fut décidé par le roi Louis-Philippe le transfert du corps de l'Empereur. Des marins français, placés sous le commandement du prince de Joinville, ramènent son cercueil en France à bord du navire la "Belle Poule". Des funérailles nationales accompagnent le retour des cendres de l'Empereur Napoléon Ier, transférées aux Invalides le 15 décembre 1840 en attendant l'édification du tombeau. Celui-ci est commandé en 1842 par le roi Louis-Philippe à l'architecte Visconti (1791-1853), qui fait réaliser sous le Dôme d'importantes transformations en perçant une immense excavation pour accueillir le tombeau. Le corps de l'Empereur Napoléon Ier, y est déposé le 2 avril 1861.
                        Cependant, il y a des historiens qui doutent que le corps de Napoléon soit dans le tombeau, en se basant sur les témoignages d’un homme qui était présent pendant les deux funérailles. En gros, ce témoin avait constaté des différences au niveau du corps (des moustaches, habit militaire…etc).
                        (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                        • #27
                          @algerois16
                          lis ça:

                          çela te donnera une idée tres claire du type de son caractere lisez la totalité stp j'ai mis en bleu une phrase tres significative:
                          BONAPARTE ET L'EGLISE CATHOLIQUE D'APRES THIBAUDEAU


                          « Le 21 prairial [an IX = 10 juin 1801], le conseiller d'Etat N... [ Thibaudeau ] dînait à la Malmaison. Après le dîner, le Premier Consul l'emmena seul avec lui dans le parc, et mit la conversation sur la religion. Il combattit longuement les différents systèmes des philosophes sur les cultes, le déisme, la religion naturelle, etc. Tout cela n'était, suivant lui, que de l'idéologie. Il cita plusieurs fois Garat à la tête des idéologues. « Tenez, dit-il, j'étais ici dimanche dernier, me promenant dans cette solitude, dans ce silence de la nature. Le son de la cloche de Rueil vint tout à coup frapper mon oreille. Je fus ému ; tant est forte la puissance des premières habitudes et de l'éducation. Je me dis alors : quelle impression cela ne doit-il pas faire sur les hommes simples et crédules ! Que vos philosophes, que vous idéologues répondent à cela ! Il faut une religion au peuple. Il faut que cette religion soit dans la main du gouvernement. Cinquante évêques émigrés et à la solde de l'Angleterre conduisent aujourd'hui le clergé français. Il faut détruire leur influence ; l'autorité du Pape est nécessaire pour cela. Il les destitue, ou leur fait donner leur démission. On déclare que la religion catholique étant celle de la majorité des Français, on doit en organiser l'exercice. Le Premier Consul nomme cinquante évêques, le pape les institue. Ils nomment les curés, l'Etat les salarie. Ils prêtent serment. On déporte les prêtres qui ne se soumettent pas. On défère aux supérieurs pour les punir ceux qui prêchent contre le gouvernement. Le pape confirme la vente des biens du clergé ; il sacre la République. On chantera : salvam fac rem gallicam. La bulle est arrivée. Il n'y a que quelques expressions à changer. On dira que je suis papiste ; je ne suis rien ; j'étais mahométan en Egypte, je serai catholique ici pour le bien du peuple. Je ne crois pas aux religions... Mais l'idée d'un Dieu... » et levant ses mains vers le ciel : « Qui est-ce qui a fait tout cela ? »
                          N...parla à son tour, car jusque-là il avait écouté sans dire mot. « Discuter la nécessité d'une religion, c'est déplacer la question. J'accorde même l'utilité du culte. Mais un culte peut exister sans clergé. Car des prêtres ou un clergé sont deux choses bien différentes. Il y a dans un clergé une hiérarchie, un même esprit, un même but ; c'est un corps, un pouvoir, un colosse. Si ce corps avait pour chef le chef de l'Etat, il n'y aurait que demi-mal ; mais s'il reconnaît pour chef un chef étranger, alors c'est un pouvoir. Jamais la situation de la France n'a été plus favorables pour faire une grande révolution religieuse. Vous avez maintenant les constitutionnels, les vicaires apostoliques du Pape, les évêques émigrés en Angleterre et bien des nuances dans ces trois divisions ; et la plus grande partie de la nation est dans l'indifférence. »

                          « - Vous vous trompez, le clergé existe toujours, il existera tant qu'il y aura dans le peuple un esprit religieux et cet esprit qui lui est inhérent. Nous avons vu des républiques, des démocraties, tout ce que nous voyons, et jamais d'Etat sans religion, sans culte, sans prêtres. Ne vaut-il mieux pas organiser le culte et discipliner les prêtres que de laisser les choses comme elles sont ? Maintenant les prêtres prêchent contre la République ; faut-il les déporter ? Non, car pour y parvenir, il faudrait changer tout le système de gouvernement. Ce qui le fait aimer, c'est son respect pour le culte. On déporte des Anglais et des Autrichiens ; mais des Français qui ont leurs familles et qui ne sont coupables que d'opinions religieuses, cela est impossible. Il faut donc les rattacher à la République. »


                          THIBAUDEAU, Mémoires sur le consulat, Paris, 1827, pp.151-154.
                          « Puis-je rendre ma vie
                          Semblable à une flûte de roseau
                          Simple et droite
                          Et toute remplie de musique »

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                          • #28
                            @Tamerlan
                            tres informatif et bien recherchré, sinon je veux seulement rectifier:
                            Maxime Rodinson, 86 ans, l'un des plus grands orientalistes contemporains
                            Il ne peut plus etre contemporain depuis ca mort recente

                            Commentaire


                            • #29
                              tu me l'apprends!!!
                              « Puis-je rendre ma vie
                              Semblable à une flûte de roseau
                              Simple et droite
                              Et toute remplie de musique »

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                              • #30
                                Bonjour,

                                Je vous remercie de vos interventions.
                                Effectivement, Certains pensent que cela faisait pâtie de sa stratégie politique pendant sa compagne d'egypte...alors que d'autres pensent que Napoléon Bonaparte s'est réellement converti en Islam vers la fin de sa vie, surtout lors de son séjour final à Ste Hélène, il a écrit et fait écrire ses vues sur la religion de l’Islam.
                                Cette persistance de l’Islam chez Napoléon dans ces derniers jours, contredit totalement l’hypothèse de la stratégique en Egypte, comme avancée par certains historiens.
                                dans “Correspondance de Napoléon 1er”, tome V, p518 “Correspondance et Mémoire sur l’administration intérieure 1798-1799”, la pièce n°4287 du 17 Juillet 1799, Napoléon Bonaparte prononce aussi officiellement sa déclaration de foi à l’Islam,.

                                Dans le Coran : "Dieu possède les secrets de l’âme," mais Bonaparte devait être considéré comme musulman, puisqu’il l’a dit et écrit!

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