Tweet
La province canadienne de l'Ontario a annoncé lundi le lancement d'un appel d'offres pour la construction d'une centrale nucléaire comportant deux réacteurs sur le site de Darlington, à 80 kilomètres de la métropole économique Toronto. La nouvelle centrale doit entrer en service en 2018. Le site de Darlington a été choisi car il est déjà prêt à accueillir un tel équipement et la province n'aura qu'à construire une ligne à très haute tension de 12 kilomètres pour relier les nouveaux réacteurs au réseau de distribution.
Cet important contrat sera attribué soit à l'américano-japonais Westinghouse (filiale de Toshiba), soit au français Areva soit à Energie atomique du Canada (EACL) qui a déjà conçu les 16 réacteurs que compte l'Ontario, tous de type CANDU (c'est-à-dire fonctionnant à l'uranium naturel et à l'eau lourde)
La province, qui mise sur le nucléaire pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'aider à fermer ses polluantes centrales au charbon, a prévu un plan d'investissement de 26 milliards de dollars sur 20 ans pour remettre à neuf ses installations et construire de nouveaux réacteurs.
"Je n'ai aucune idée du prix des deux nouveaux réacteurs", a toutefois affirmé Gerry Phillips, le ministre de l'énergie de l'Ontario, à qui revient le choix final du constructeur. Un choix qui reposera sur le coût à long terme de l'énergie produite, le niveau d'investissements publics et la capacité des trois groupes à respecter l'échéancier de 2018, a assuré le ministre.
Les offres des trois groupes devront être déposées à l'automne et le gouvernement de la province pourrait faire son choix dès la fin de 2008. "Il n'y a pas de doute. L'acceptation publique du nucléaire augmente à travers le Canada", s'est félicité le ministre canadien des Ressources naturelles Gary Lunn, un ardent défenseur du nucléaire. Un parti d'opposition en Ontario (NPD, gauche), s'oppose à ce projet.
Par AFP
Cet important contrat sera attribué soit à l'américano-japonais Westinghouse (filiale de Toshiba), soit au français Areva soit à Energie atomique du Canada (EACL) qui a déjà conçu les 16 réacteurs que compte l'Ontario, tous de type CANDU (c'est-à-dire fonctionnant à l'uranium naturel et à l'eau lourde)
La province, qui mise sur le nucléaire pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'aider à fermer ses polluantes centrales au charbon, a prévu un plan d'investissement de 26 milliards de dollars sur 20 ans pour remettre à neuf ses installations et construire de nouveaux réacteurs.
"Je n'ai aucune idée du prix des deux nouveaux réacteurs", a toutefois affirmé Gerry Phillips, le ministre de l'énergie de l'Ontario, à qui revient le choix final du constructeur. Un choix qui reposera sur le coût à long terme de l'énergie produite, le niveau d'investissements publics et la capacité des trois groupes à respecter l'échéancier de 2018, a assuré le ministre.
Les offres des trois groupes devront être déposées à l'automne et le gouvernement de la province pourrait faire son choix dès la fin de 2008. "Il n'y a pas de doute. L'acceptation publique du nucléaire augmente à travers le Canada", s'est félicité le ministre canadien des Ressources naturelles Gary Lunn, un ardent défenseur du nucléaire. Un parti d'opposition en Ontario (NPD, gauche), s'oppose à ce projet.
Par AFP