Plus de 1,5 millions de logements inoccupés en Algérie
APA-Alger (Algérie) Environ 1.503.710 logement sont inoccupés en Algérie sur un parc total de 6.748.057 logements recensés au 16 avril 2008 au niveau national, selon les résultats préliminaires du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), rendus publics lundi à Alger.
Selon la même source, lors de l’opération du RGPH, les agents de recensement ont constaté que, pour environ 1,5 million de logements, les occupants et les propriétaires étaient absents.
« Les logements inoccupés peuvent être expliqués par la mobilité des Algériens », a déclaré le ministre d’Etat algérien, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, lors d’une réunion de présentation de ces résultats et à laquelle ont pris part des représentants de plusieurs ministères.
Le ministre a indiqué que le recensement a compté comme logements inoccupés ceux en cours de réalisation, donnant l’exemple d’environ 300.000 logements en cours de construction par le ministère de l’Habitat auxquels il faudra ajouter les logements de particuliers en phase de construction.
En plus de cela et à la suite de l’insécurité qui a prévalu durant les années 1990, plusieurs villages ont été désertés. Les habitations de ces derniers ont été recensées aussi comme vide.
Lorsque l’on parle de logements vides, il ne s’agit pas de logements disponibles à habitation, explique-t-on.
Côté logements habités, un nombre de 3.749.768 logements a été recensé dans les agglomérations chef-lieu en 2008, contre 2.776.642 en 1998, alors que 813.404 logements habités ont été enregistrés dans les agglomérations secondaires en 2008, contre 613.115 en 1998.
Dans les zones éparses, il a été recensé 681.175 logements habités en 2008 contre 691.992 en 1998, précise-t-on.
Les wilayas qui enregistrent le plus grand nombre de logements habités sont Alger (508.775), Oran dans l’Ouest (243.980) et Sétif dans l’Est (217.766).
Le nombre moyen de personnes par des ménage ordinaire et collectif par logement occupé (TOL) est de 6,5, précise le document de l’Office national des statistiques (ONS).
Les chiffres avancés annoncent également que plus de 80% de la population algérienne vit dans les villes, dont la majorité est concentrée sur le littoral.
Si on commente les résultats préliminaires du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), on dira que " plus de 70% de la population qui réside dans les agglomérations chefs-lieux de wilaya, de daïra ou de commune et 16% dans les agglomérations secondaires, ce qui signifie que plus de 80% de la population algérienne vit dans les centres urbains.
Dans les années 1960, 1970 et 1980, la population urbaine en Algérie n’était que de 30% et le reste était rural. Cela signifie que les 2/3 de la population des villes sont des gens qui sont venus récemment de la campagne.
AEK/aft/APA 17-06-2008
APA-Alger (Algérie) Environ 1.503.710 logement sont inoccupés en Algérie sur un parc total de 6.748.057 logements recensés au 16 avril 2008 au niveau national, selon les résultats préliminaires du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), rendus publics lundi à Alger.
Selon la même source, lors de l’opération du RGPH, les agents de recensement ont constaté que, pour environ 1,5 million de logements, les occupants et les propriétaires étaient absents.
« Les logements inoccupés peuvent être expliqués par la mobilité des Algériens », a déclaré le ministre d’Etat algérien, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, lors d’une réunion de présentation de ces résultats et à laquelle ont pris part des représentants de plusieurs ministères.
Le ministre a indiqué que le recensement a compté comme logements inoccupés ceux en cours de réalisation, donnant l’exemple d’environ 300.000 logements en cours de construction par le ministère de l’Habitat auxquels il faudra ajouter les logements de particuliers en phase de construction.
En plus de cela et à la suite de l’insécurité qui a prévalu durant les années 1990, plusieurs villages ont été désertés. Les habitations de ces derniers ont été recensées aussi comme vide.
Lorsque l’on parle de logements vides, il ne s’agit pas de logements disponibles à habitation, explique-t-on.
Côté logements habités, un nombre de 3.749.768 logements a été recensé dans les agglomérations chef-lieu en 2008, contre 2.776.642 en 1998, alors que 813.404 logements habités ont été enregistrés dans les agglomérations secondaires en 2008, contre 613.115 en 1998.
Dans les zones éparses, il a été recensé 681.175 logements habités en 2008 contre 691.992 en 1998, précise-t-on.
Les wilayas qui enregistrent le plus grand nombre de logements habités sont Alger (508.775), Oran dans l’Ouest (243.980) et Sétif dans l’Est (217.766).
Le nombre moyen de personnes par des ménage ordinaire et collectif par logement occupé (TOL) est de 6,5, précise le document de l’Office national des statistiques (ONS).
Les chiffres avancés annoncent également que plus de 80% de la population algérienne vit dans les villes, dont la majorité est concentrée sur le littoral.
Si on commente les résultats préliminaires du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), on dira que " plus de 70% de la population qui réside dans les agglomérations chefs-lieux de wilaya, de daïra ou de commune et 16% dans les agglomérations secondaires, ce qui signifie que plus de 80% de la population algérienne vit dans les centres urbains.
Dans les années 1960, 1970 et 1980, la population urbaine en Algérie n’était que de 30% et le reste était rural. Cela signifie que les 2/3 de la population des villes sont des gens qui sont venus récemment de la campagne.
AEK/aft/APA 17-06-2008
Commentaire