Qui a dit que l'été ne serait pas au rendez-vous cette année ? Il annonce sa venue. La canicule qui sévit depuis près d'une semaine en est la preuve. Les pluies sont déjà de l'histoire ancienne : on a vite troqué parapluies contre parasols.
Wassila Z. - Alger (Le Soir) - Eh oui, en ce début de saison estivale, les plages sont déjà envahies par les baigneurs ! En effet, elles enregistrent une grande affluence. En cette journée de mardi, nous effectuons une petite virée dans les plages de la capitale. Direction Sables d'Or à Zéralda.
Il est midi trente, et la plage a déjà accueilli un bon nombre d'estivants. La baignade n'est pas autorisée aujourd'hui. La mer est un peu démontée, mais cela ne semble pas gêner les estivants. A peine arrivés, quatre jeunes, assis autour d'une table, nous apostrophent. «Vous cherchez une place, venez de ce côté, vous serez plus tranquilles », nous lance l'un d'eux.
On saura qu'il s'agit de saisonniers qui s'occupent de «la gestion» de cette plage où ils opèrent depuis 8 ans. «Nous nous occupons des estivants dans notre zone», nous explique Hafid. En fait, la plage est répartie en plusieurs zones, de 10/60 mètres. Suivant cette répartition, des jeunes saisonniers s'occupent d'un périmètre bien défini.
Ils offrent leurs prestations aux baigneurs, avec, entre autres, location de parasols, chaises et tables, assurent la sécurité des «clients» comme aiment à les appeler nos jeunes interlocuteurs. Selon Hafid, le week-end, l'affluence était plus grande. «Vous savez, la saison débute à peine, et on enregistre déjà un grand nombre de baigneurs.» A première vue, nous remarquons un nombre assez important de familles, de groupes de jeunes venus profiter des bienfaits de dame nature.
Il s'agit, entre autres, de jeunes lycéens et étudiants venus décompresser après une «rude» période d'examens. Nous nous approchons d'un groupe de jeunes filles qui font «bronzette». «Nous sommes d'Alger. Nous venons ici pour oublier le stress du bac.» Au cours de la discussion, on apprendra que ces jeunes filles sont des habituées. «Nous venons ici chaque année et quand nous ne sommes pas accompagnées.» D'après leurs dires, la plage est bien sécurisée.
Il faut dire qu'avec le plan Delphine, les gens sont plus rassurés sur les plages. Pour ce père de famille, accompagné de sa femme et de ses deux filles, «le passage de gendarmes sur la place dénote la sécurité qui règne.
Ça nous rassure.» Seul souci, «toutes ces prestations de service qu'on nous oblige presque à payer». Même si l'accès est gratuit aux plages publiques, les estivants doivent prévoir un bon pécule pour leurs dépenses sur la plage. La location du parasol varie, selon les plages entre 120 et 150 DA, la chaise entre 20 et 50, et la table à 100 DA. Pour une balade d'une heure en pédalo, il faut prévoir entre 400 et 800 DA. Des prix relativement «chers» selon les baigneurs rencontrés.
De sa chaise longue, Yasmine, une jeune fille très sympathique, nous fait part de son avis : «C'est vrai que les choses s'améliorent, mais il n'y pas assez de sécurité sur les plages publiques.» Et d'ajouter : «Il faut venir les week-ends, c'est infernal. » La solution, selon Yasmine, serait «de rendre l'accès payant». Une façon de limiter les intrusions de voyous. Nous retrouvons Hafid. Tel un prédateur, il surveille la venue d'éventuels baigneurs. Il nous salue, et lance, à la vue d'une famille «ya habibi, plaça en famille ?» Il s'excuse auprès de nous et part installer ses «clients». Nous changeons de cap. Sidi Fredj. I
l est 13h30. Ici, nous nous sentons déjà en plein été. Des centaines de parasols agrémentent cette plage et des vendeurs de thé la sillonnent. Ils vendent aux estivants leur thé préparé sur feu de braise, accompagné de cacahuètes grillées. Affairé à planter des ombrelles, Redouane, sapeur-pompier de formation, dira que ce week-end, la plage était archicomble. «Il y avait environ 7 000 estivants. Et hier près de 1 200», nous explique-t-il. Au programme, baignade et bain de soleil.
- Le Soir d'Aalgerie
Wassila Z. - Alger (Le Soir) - Eh oui, en ce début de saison estivale, les plages sont déjà envahies par les baigneurs ! En effet, elles enregistrent une grande affluence. En cette journée de mardi, nous effectuons une petite virée dans les plages de la capitale. Direction Sables d'Or à Zéralda.
Il est midi trente, et la plage a déjà accueilli un bon nombre d'estivants. La baignade n'est pas autorisée aujourd'hui. La mer est un peu démontée, mais cela ne semble pas gêner les estivants. A peine arrivés, quatre jeunes, assis autour d'une table, nous apostrophent. «Vous cherchez une place, venez de ce côté, vous serez plus tranquilles », nous lance l'un d'eux.
On saura qu'il s'agit de saisonniers qui s'occupent de «la gestion» de cette plage où ils opèrent depuis 8 ans. «Nous nous occupons des estivants dans notre zone», nous explique Hafid. En fait, la plage est répartie en plusieurs zones, de 10/60 mètres. Suivant cette répartition, des jeunes saisonniers s'occupent d'un périmètre bien défini.
Ils offrent leurs prestations aux baigneurs, avec, entre autres, location de parasols, chaises et tables, assurent la sécurité des «clients» comme aiment à les appeler nos jeunes interlocuteurs. Selon Hafid, le week-end, l'affluence était plus grande. «Vous savez, la saison débute à peine, et on enregistre déjà un grand nombre de baigneurs.» A première vue, nous remarquons un nombre assez important de familles, de groupes de jeunes venus profiter des bienfaits de dame nature.
Il s'agit, entre autres, de jeunes lycéens et étudiants venus décompresser après une «rude» période d'examens. Nous nous approchons d'un groupe de jeunes filles qui font «bronzette». «Nous sommes d'Alger. Nous venons ici pour oublier le stress du bac.» Au cours de la discussion, on apprendra que ces jeunes filles sont des habituées. «Nous venons ici chaque année et quand nous ne sommes pas accompagnées.» D'après leurs dires, la plage est bien sécurisée.
Il faut dire qu'avec le plan Delphine, les gens sont plus rassurés sur les plages. Pour ce père de famille, accompagné de sa femme et de ses deux filles, «le passage de gendarmes sur la place dénote la sécurité qui règne.
Ça nous rassure.» Seul souci, «toutes ces prestations de service qu'on nous oblige presque à payer». Même si l'accès est gratuit aux plages publiques, les estivants doivent prévoir un bon pécule pour leurs dépenses sur la plage. La location du parasol varie, selon les plages entre 120 et 150 DA, la chaise entre 20 et 50, et la table à 100 DA. Pour une balade d'une heure en pédalo, il faut prévoir entre 400 et 800 DA. Des prix relativement «chers» selon les baigneurs rencontrés.
De sa chaise longue, Yasmine, une jeune fille très sympathique, nous fait part de son avis : «C'est vrai que les choses s'améliorent, mais il n'y pas assez de sécurité sur les plages publiques.» Et d'ajouter : «Il faut venir les week-ends, c'est infernal. » La solution, selon Yasmine, serait «de rendre l'accès payant». Une façon de limiter les intrusions de voyous. Nous retrouvons Hafid. Tel un prédateur, il surveille la venue d'éventuels baigneurs. Il nous salue, et lance, à la vue d'une famille «ya habibi, plaça en famille ?» Il s'excuse auprès de nous et part installer ses «clients». Nous changeons de cap. Sidi Fredj. I
l est 13h30. Ici, nous nous sentons déjà en plein été. Des centaines de parasols agrémentent cette plage et des vendeurs de thé la sillonnent. Ils vendent aux estivants leur thé préparé sur feu de braise, accompagné de cacahuètes grillées. Affairé à planter des ombrelles, Redouane, sapeur-pompier de formation, dira que ce week-end, la plage était archicomble. «Il y avait environ 7 000 estivants. Et hier près de 1 200», nous explique-t-il. Au programme, baignade et bain de soleil.
- Le Soir d'Aalgerie
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