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Le réalisateur Egyptien Youssef Chahine dans un profond coma

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  • Le réalisateur Egyptien Youssef Chahine dans un profond coma

    Allah Idjiblou ch'fa..
    La nouvelle a plongé le monde de la culture arabe à Paris dans une profonde tristesse.

    D’aucuns craignent la disparition précipitée de l’un des pères du cinéma égyptien et arabe. Pour Walid Chmait, cinéaste libanais et proche du réalisateur, la nouvelle de son admission sonne comme une catastrophe.

    « Je suis profondément attristé. Je savais que Chahine était malade depuis un moment, mais j’ai pensé que sa situation s’est stabilisée ces derniers temps. » Il ajoute : « Pour moi, le cinéaste du Nil (Chahine, ndlr) est l’intellectuel qui a le plus apporté à la culture arabe.

    Il a traité tous les sujets qui touchent à l’homme de la rue, ses conflits avec lui-même et avec les autres. » Auteur d’une production foisonnante (environ trente films à son actif) et ayant consacré près de soixante années au service du septième art, M. Chahine jouit d’une grande notoriété internationale que lui envient tous les cinéastes et hommes de culture du Maghreb et du Moyen-Orient. Agé de plus de 80 ans, il est né à Alexandrie dans une famille appartenant à la classe moyenne.

    Engagé politiquement, fervent défenseur de la démocratie, il s’est toujours ligué contre les islamistes et les terroristes. Son film, L’immigré, sorti en 1994, lui a valu des menaces de mort et une foultitude de procès en justice. Rebelle et se moquant des conventions, il n’a pas ménagé ses efforts pour critiquer la classe bourgeoise cairote et le régime du président Moubarak qu’il qualifie d’antidémocratique. Proche du simple citoyen de la rue, ses critiques n’ont épargné ni les muezzins matinaux ni les « piliers » insomniaques des bars de nuit.

    Polyglotte (il parle cinq langues), le fils d’Alexandrie a fait ses études au lycée Victoria avant de rejoindre l’université de sa ville natale. Il la quittera une année plus tard pour les Etats-Unis. Là-bas, il s’est employé à apprendre les techniques cinématographiques et la production de films à l’institut des études dramatiques de Pasadena. La production de Youssef Chahine est riche.

    Son dernier film, C’est l’anarchie, sorti l’année dernière, jette un regard froid sur la société égyptienne, et par extension, arabe. Réalisé avec son ami Khaled Youssef, le long métrage raconte l’histoire d’un officier de police qui ne vit que de la corruption et de l’injustice. Mais c’est Le Destin, une autre production qui raconte la vie d’un jeune garçon de bonne famille devenu terroriste, qui lui a ouvert définitivement les portes de la gloire.

    Youssef Chahine a reçu de nombreuses distinctions internationales, comme le prix du cinquantième anniversaire du Festival de Cannes en 1997 pour Le Destin et l’ensemble de sa carrière. Il a été également décoré chevalier de la légion d’honneur par la France, il y a deux ans.

    - ElWatan

  • #2
    Nchallah khir
    It ain't about how hard you hit... it's about how hard you can get hit, and keep moving forward ;)

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    • #3
      nchalah mino ca reste un des plus grand cineastre dans le monde arabe

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      • #4
        grand et long parcoure, tant artistique qu'humain, et beaucoup d'audace, il est pas à la première alerte, mais bon à 80 ans ça sera moins facile

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