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L’Algérie table sur le potentiel du champ de Hassi-Messaoud

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  • L’Algérie table sur le potentiel du champ de Hassi-Messaoud

    Le ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, s’appuyant sur les perspectives de découvertes, a avancé le chiffre de 30 ans. En d’autres termes, la durée de vie des réserves de pétrole de l’Algérie est estimée à trois décennies. Il restera toujours du pétrole en Algérie en 2040, a-t-il affirmé. Allusion sans doute au champ de Hassi-Messaoud. “Ce gisement supergéant pourra encore produire 600 000 barils/jour de brut pendant encore 30 à 40 ans, contre 400 000 barils/jour aujourd’hui”, avait souligné en ce sens un haut responsable de Sonatrach. À l’appui de ses affirmations, le ministre de l’Énergie a argué que le domaine minier national est sous-exploré. Le nombre de puits par 10 000 km2 est dérisoire par rapport à la moyenne internationale. En ce sens, l’effort d’exploration plus intense au cours des dernières années a été sanctionné par un niveau record de découvertes : 20 en 2007. “Les gisements découverts sont de taille moyenne”, a nuancé un responsable de Sonatrach chargé de l’exploration. Même si le potentiel pétrolier algérien est considéré comme important, il convient de ne pas négliger la croissance de la population, les ambitions de croissance économique élevée qui qui vont tirer vers le haut la consommation locale de produits pétroliers et, partant, diminuer la rente.

    Le bons sens indique qu’il faut saisir cette opportunité d’une embellie financière exceptionnelle grâce à la flambée des prix du pétrole pour réduire sa dépendance à l’égard des résultats du secteur des hydrocarbures en diversifiant son économie, et en favorisant l’émergence d’une économie de substitution aux hydrocarbures. Cela ne veut pas dire ne pas maintenir l’effort d’exploration et les investissements dans les travaux délinéation et l’exploration développement à l’international, à même de repousser à plus loin l’extinction des réserves de brut du pays. En ce sens, l’Algérie a déjà décidé de ne pas intensifier la production de pétrole, afin de préserver le plus longtemps possible les accumulations pétrolières au profit des générations futures.

    source : Liberté
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