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Il mobilise 1,15 milliard de dollars pour ses projets dans la région
Un fonds du Koweït bientôt en Algérie
L’Algérie fait partie des pays ciblés par le fonds de capital-risque du Koweït, plus connu sous le nom «Kuwait's Global Investment House» pour la réalisation d’investissements dans le secteur financier. Le fonds, qui dispose de 1,15 milliard de dollars en fonds propres, compte mettre sur le marché, dans un premier temps, près de 500 millions de dollars dans la création d’institutions et d’établissements financiers en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. L’Algérie est en bonne place pour figurer dans la short-list des pays visés par cette première phase d’un vaste programme d’investissements. Le pays est caractérisé par une demande très importante. La bancarisation est réduite: une agence pour 28.000 habitants alors que la norme mondiale recommandée est d’une moyenne d’une agence pour moins de 9.000 habitants. L’Algérie recèle par ailleurs des ressources financières (on prévoit près de 200 milliards de réserves de change d’ici la fin de l’année 2008, assortie d’une dette stabilisée à moins de 4,5 milliards de dollars) qui la propulsent dans une position d’aisance financière qui en fait un terrain de prédilection pour les banques internationales.
Les demandes d’agréments de banques et de compagnies d’assurances de renommée mondiale s’accumulent sur le bureau du gouverneur de la Banque d’Algérie. Le fonds de capital-risque du Koweït ne veut pas être en reste. Pour être à la hauteur de ses ambitions et de ses projets, ce fonds veut lever davantage de capitaux. Et quoi de mieux que le marché boursier pour ce faire. Il compte entrer dans la Bourse de Londres le 18 juillet prochain pour faire appel aux investisseurs afin d’être associés dans les investissements internationaux dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui est en plein boom économique. Il compte parmi ses actionnaires, la banque bahreïnie, Gulf Finance House, connue pour être la première banque islamique du Moyen-Orient. Cette dernière détient une part importante et non négligeable de 29,99% dans ce fonds, et compte bien jouer de son influence pour que le fonds investisse en Algérie aussi bien dans le secteur financier que celui des affaires en général.
Il convient de rappeler que la Gulf Finance House avait conclu dernièrement un accord de principe avec le gouvernement algérien pour l’implantation d’une zone GFH de développement économique dans la banlieue de la capitale Alger et qui constituera une zone d’affaires principale dans le nouveau schéma-directeur de la ville de Bouinane. Le projet dont le coût final est estimé à 3 milliards de dollars américains, s’étendra sur une superficie de 208km2. Outre notre pays, le fonds envisage d’investir au Bahrayn, en Egypte, en Jordanie, au Koweït, au Liban, en Libye, au Maroc, à Oman, au Qatar, en Arabie Saoudite, en Tunisie, en Turquie et aux Emirats Arabes Unis.
Yasmine Idjer
LE FINANCIER
Un fonds du Koweït bientôt en Algérie
L’Algérie fait partie des pays ciblés par le fonds de capital-risque du Koweït, plus connu sous le nom «Kuwait's Global Investment House» pour la réalisation d’investissements dans le secteur financier. Le fonds, qui dispose de 1,15 milliard de dollars en fonds propres, compte mettre sur le marché, dans un premier temps, près de 500 millions de dollars dans la création d’institutions et d’établissements financiers en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. L’Algérie est en bonne place pour figurer dans la short-list des pays visés par cette première phase d’un vaste programme d’investissements. Le pays est caractérisé par une demande très importante. La bancarisation est réduite: une agence pour 28.000 habitants alors que la norme mondiale recommandée est d’une moyenne d’une agence pour moins de 9.000 habitants. L’Algérie recèle par ailleurs des ressources financières (on prévoit près de 200 milliards de réserves de change d’ici la fin de l’année 2008, assortie d’une dette stabilisée à moins de 4,5 milliards de dollars) qui la propulsent dans une position d’aisance financière qui en fait un terrain de prédilection pour les banques internationales.
Les demandes d’agréments de banques et de compagnies d’assurances de renommée mondiale s’accumulent sur le bureau du gouverneur de la Banque d’Algérie. Le fonds de capital-risque du Koweït ne veut pas être en reste. Pour être à la hauteur de ses ambitions et de ses projets, ce fonds veut lever davantage de capitaux. Et quoi de mieux que le marché boursier pour ce faire. Il compte entrer dans la Bourse de Londres le 18 juillet prochain pour faire appel aux investisseurs afin d’être associés dans les investissements internationaux dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui est en plein boom économique. Il compte parmi ses actionnaires, la banque bahreïnie, Gulf Finance House, connue pour être la première banque islamique du Moyen-Orient. Cette dernière détient une part importante et non négligeable de 29,99% dans ce fonds, et compte bien jouer de son influence pour que le fonds investisse en Algérie aussi bien dans le secteur financier que celui des affaires en général.
Il convient de rappeler que la Gulf Finance House avait conclu dernièrement un accord de principe avec le gouvernement algérien pour l’implantation d’une zone GFH de développement économique dans la banlieue de la capitale Alger et qui constituera une zone d’affaires principale dans le nouveau schéma-directeur de la ville de Bouinane. Le projet dont le coût final est estimé à 3 milliards de dollars américains, s’étendra sur une superficie de 208km2. Outre notre pays, le fonds envisage d’investir au Bahrayn, en Egypte, en Jordanie, au Koweït, au Liban, en Libye, au Maroc, à Oman, au Qatar, en Arabie Saoudite, en Tunisie, en Turquie et aux Emirats Arabes Unis.
Yasmine Idjer
LE FINANCIER