Le chef du gouvernement a indiqué que trois quarts des projets en agriculture ont été abandonnésNos jeunes refusent des emplois
Par Abdelhalim Mouhou
Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a indiqué hier à Alger que l’un des problèmes du chômage dans notre pays réside dans le fait que certains jeunes chômeurs refusent les emplois qu’on leur offre, préférant le gain facile.
«Le problème pour certains de nos jeunes ne réside pas dans le manque d’opportunités d’emploi mais dans le fait qu’ils expriment des préférences pour d’autres emplois», a dit en substance M. Belkhadem, à l’ouverture des travaux de la journée parlementaire d’information sur le nouveau plan d’action de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage qui s’est tenue hier au siège de l’Assemblée populaire nationale, à l’initiative du groupe parlementaire du FLN.
S’exprimant devant un parterre composé, entre autres, du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, de députés, de chefs d’entreprise, de jeunes et de représentants de la société civile, M. Belkhadem a illustré ses propos par la situation régnant dans les secteurs de l’agriculture et des travaux publics notamment. Il a révélé ainsi que, dans la wilaya de Biskra, trois quarts (75%) des projets d’investissements dans le secteur agricole ont été abandonnés par les jeunes promoteurs. Il a par ailleurs cité l’exemple d’un jeune chômeur d’Oran qui l’a directement sollicité pour un emploi.
Le wali ayant proposé un stage de formation et un emploi à notre jeune chômeur, celui-ci a refusé l’offre prétextant un bas revenu et un besoin immédiat d’argent.
«Nous avons découvert plus tard que le jeune homme préférait s’adonner à la vente de vêtements sur les trottoirs de la ville», a regretté Belkhadem. Pourtant, a-t-il affirmé, les capacités de l’Etat en matière de création d’emplois sont importantes», relevant que chaque année de nouveaux emplois sont créés «en dépit, a-t-il dit, de l’accroissement de la population et de l’inadaptation des formations dispensées par rapport au marché national de l’emploi». «Nous espérons pouvoir créer 420 000 emplois pour l’année 2008», a-t-il assuré à ce propos.
«Nous pouvons réaliser cet objectif qui, bien qu’important, reste modeste par rapport aux attentes», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, cette rencontre, organisée en collaboration avec son département, a constitué une énième occasion pour Tayeb Louh, que ce soit lors de son long exposé devant les présents ou à la conférence de presse qu’il a animée à la clôture des travaux, de promouvoir, d’expliquer et de défendre cette nouvelle stratégie qu’il qualifie de «globale et nécessitant la conjugaison des efforts de tous». Il a indiqué que le secteur économique à lui seul a proposé quelque «70 000 emplois jusqu’au mois de juin courant». Il a affirmé que, par ce nouveau plan, «la feuille de route de la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage est désormais claire», assurant que ses services «veillent et veilleront continuellement sur le suivi et le contrôle de la bonne marche de ce dispositif».
A. M.-le jeune indépendant-
Par Abdelhalim Mouhou
Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a indiqué hier à Alger que l’un des problèmes du chômage dans notre pays réside dans le fait que certains jeunes chômeurs refusent les emplois qu’on leur offre, préférant le gain facile.
«Le problème pour certains de nos jeunes ne réside pas dans le manque d’opportunités d’emploi mais dans le fait qu’ils expriment des préférences pour d’autres emplois», a dit en substance M. Belkhadem, à l’ouverture des travaux de la journée parlementaire d’information sur le nouveau plan d’action de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage qui s’est tenue hier au siège de l’Assemblée populaire nationale, à l’initiative du groupe parlementaire du FLN.
S’exprimant devant un parterre composé, entre autres, du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, de députés, de chefs d’entreprise, de jeunes et de représentants de la société civile, M. Belkhadem a illustré ses propos par la situation régnant dans les secteurs de l’agriculture et des travaux publics notamment. Il a révélé ainsi que, dans la wilaya de Biskra, trois quarts (75%) des projets d’investissements dans le secteur agricole ont été abandonnés par les jeunes promoteurs. Il a par ailleurs cité l’exemple d’un jeune chômeur d’Oran qui l’a directement sollicité pour un emploi.
Le wali ayant proposé un stage de formation et un emploi à notre jeune chômeur, celui-ci a refusé l’offre prétextant un bas revenu et un besoin immédiat d’argent.
«Nous avons découvert plus tard que le jeune homme préférait s’adonner à la vente de vêtements sur les trottoirs de la ville», a regretté Belkhadem. Pourtant, a-t-il affirmé, les capacités de l’Etat en matière de création d’emplois sont importantes», relevant que chaque année de nouveaux emplois sont créés «en dépit, a-t-il dit, de l’accroissement de la population et de l’inadaptation des formations dispensées par rapport au marché national de l’emploi». «Nous espérons pouvoir créer 420 000 emplois pour l’année 2008», a-t-il assuré à ce propos.
«Nous pouvons réaliser cet objectif qui, bien qu’important, reste modeste par rapport aux attentes», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, cette rencontre, organisée en collaboration avec son département, a constitué une énième occasion pour Tayeb Louh, que ce soit lors de son long exposé devant les présents ou à la conférence de presse qu’il a animée à la clôture des travaux, de promouvoir, d’expliquer et de défendre cette nouvelle stratégie qu’il qualifie de «globale et nécessitant la conjugaison des efforts de tous». Il a indiqué que le secteur économique à lui seul a proposé quelque «70 000 emplois jusqu’au mois de juin courant». Il a affirmé que, par ce nouveau plan, «la feuille de route de la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage est désormais claire», assurant que ses services «veillent et veilleront continuellement sur le suivi et le contrôle de la bonne marche de ce dispositif».
A. M.-le jeune indépendant-
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