Le titre est racoleur (techniques de propagandistes français cf l'Express ) mais cette fois çi ça ne concerne pas les Musulmans, aucune chance donc que vous en entendiez parler.
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Une taverne canadienne interdit son accès aux femmes
Refuser de servir les femmes est illégal au Québec depuis 22 ans, mais le propriétaire reste intraitable.
Ce sont des journalistes du Journal de Québec qui se sont penchées sur le sujet. La semaine passée, à trois reprises, des représentantes du Journal ont tenté de passer la porte d'entrée de la fameuse taverne Le Rivieira, située sur la rive Sud de Montréal, sans succès. Les motifs avancés semblent venus d'un autre temps: le propriétaire invoque un droit acquis depuis près de 40 ans, ainsi qu'un permis de taverne refusant les femmes pour 100 ans.
Totalement faux, rétorquent les journalistes. Du côté de la Régie des alcools, des courses et de jeux du Québec (RACJQ) on confirme que ce type de permis n'existe pas: «Il n'y a aucune clause sur les permis de taverne qui permet à un tenancier de refuser des clients pour des motifs discriminatoires», précise la porte-parole. D'autant que refuser de servir les femmes est totalement illégal... depuis 22 ans. Les auteurs de l'enquête décrivent l'endroit comme étant "sombre, austère", et précisent que l'établissement diffusait jusqu'à tout récemment des films pornos sur l'immense télévision installée dans un coin de la pièce.
Interrogé au téléphone, le propriétaire de la taverne n'a pas l'intention de modifier le règlement. Quant aux raisons pour lesquelles il s'entête, la réponse au journaliste reste évasive: «T'es jeune, non? Tu peux pas comprendre pourquoi je continue à refuser les femmes», conclut-il avant de raccrocher.
Un avocat spécialisé en droits de la personne, consulté par l'équipe du Journal, affirme que le droit acquis ne peut être évoqué pour motiver le refus de servir des femmes dans un établissement public.
À l'Université de Montréal, la professeur Lucie Lemonde, spécialisée en droits de la personne, soutient que Le Riviera ne sera malheureusement pas inquiété par les inspecteurs de la Commission des droits de la personne tant qu'une plainte ne sera pas déposée par une femme contre l'établissement.
Source : Les Quotidiennes
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Une taverne canadienne interdit son accès aux femmes
Refuser de servir les femmes est illégal au Québec depuis 22 ans, mais le propriétaire reste intraitable.
Ce sont des journalistes du Journal de Québec qui se sont penchées sur le sujet. La semaine passée, à trois reprises, des représentantes du Journal ont tenté de passer la porte d'entrée de la fameuse taverne Le Rivieira, située sur la rive Sud de Montréal, sans succès. Les motifs avancés semblent venus d'un autre temps: le propriétaire invoque un droit acquis depuis près de 40 ans, ainsi qu'un permis de taverne refusant les femmes pour 100 ans.
Totalement faux, rétorquent les journalistes. Du côté de la Régie des alcools, des courses et de jeux du Québec (RACJQ) on confirme que ce type de permis n'existe pas: «Il n'y a aucune clause sur les permis de taverne qui permet à un tenancier de refuser des clients pour des motifs discriminatoires», précise la porte-parole. D'autant que refuser de servir les femmes est totalement illégal... depuis 22 ans. Les auteurs de l'enquête décrivent l'endroit comme étant "sombre, austère", et précisent que l'établissement diffusait jusqu'à tout récemment des films pornos sur l'immense télévision installée dans un coin de la pièce.
Interrogé au téléphone, le propriétaire de la taverne n'a pas l'intention de modifier le règlement. Quant aux raisons pour lesquelles il s'entête, la réponse au journaliste reste évasive: «T'es jeune, non? Tu peux pas comprendre pourquoi je continue à refuser les femmes», conclut-il avant de raccrocher.
Un avocat spécialisé en droits de la personne, consulté par l'équipe du Journal, affirme que le droit acquis ne peut être évoqué pour motiver le refus de servir des femmes dans un établissement public.
À l'Université de Montréal, la professeur Lucie Lemonde, spécialisée en droits de la personne, soutient que Le Riviera ne sera malheureusement pas inquiété par les inspecteurs de la Commission des droits de la personne tant qu'une plainte ne sera pas déposée par une femme contre l'établissement.
Source : Les Quotidiennes
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